Face aux contre-réformes de Macron-MEDEF et de l’UE qui dénaturent notre pays… Pas de vacances pour l’esprit de Résistance !
180620-Tract généraliste Malgré le harcèlement policier et médiatique qui frappe les cheminots en grève, les salariés d’Air-France et les étudiants qui défendent le bac, le lycée et l’Université, Macron-Thatcher et ses donneurs d’ordres du MEDEF et de l’UE ne parviennent pas à mettre au pas la jeunesse et le monde du travail. Chaque jour, des luttes, censurées par l’audiovisuel d’État et par la presse capitaliste, éclatent dans notre pays.
Et pour cause : après avoir attaqué le Code du travail et le statut des cheminots, ce pouvoir d’ultra-droite s’en prend au statut de la Fonction publique, aux aides sociales destinées aux plus pauvres (un enfant sur 5 vit au-dessous du seuil de pauvreté en France !) et aux retraites par répartition, qu’il veut remplacer par sa très régressive « retraite à points ». Sur ordre de l’UE, qui orchestre les régressions à l’échelle continentale, Macron veut précariser tous les salariés, raser les conquis sociaux du Front populaire et de la Résistance mis en place à la Libération par les ministres communistes (Maurice Thorez : statuts, Marcel Paul : nationalisation de Renault et d’EDF, Ambroise Croizat : Sécu, retraites solidaires, conventions salariales nationales…). De plus, pilotée par Berlin, l’UE détruit les subventions destinées à l’agriculture paysanne et veut multiplier par 18, sur sommation de Trump, le budget de « l’armée européenne » intégrée à l’OTAN !
Ça suffit que les richesses produites par les salariés, les artisans, les paysans, les chercheurs, les agents du service public, les retraités qui ne sont pas des nantis mais des travailleurs ayant cotisé toute leur vie, aillent au grand patronat qui se gave des cadeaux fiscaux empilés par Sarko, Hollande et autre Macron.
D’autant que pour bloquer la contre-attaque populaire, Macron veut mettre un point final à l’existence d’une France indépendante : en violation du Non français de 2005 à la constitution européenne, ce larbin de Trump et de Merkel veut instituer un État européen du grand capital : « souveraineté européenne » au lieu de la souveraineté nationale prescrite par notre constitution, « défense européenne » arrimée aux guerres de l’OTAN, « gouvernement de la zone euro » encadrant le budget français, substitution systématique du tout-anglais à notre langue française, viol de la séparation laïque de l’Etat et des Eglises[1], privatisation du secteur public (Aéroports, FDJ, barrages électriques, Office des forêts…), délocalisation ou bradage de l’industrie française au capital transnational (Alsthom, Chantiers de St-Nazaire, Renault, PSA…): si on laisse faire cette « majorité » parlementaire (en juin 2018, seuls 44% des inscrits ont voté !), la « France » ressemblera bientôt à un « couteau sans manche dont on a jeté la lame »… A quoi alors bon agiter le drapeau tricolore en criant Allez les Bleus si nous laissons désosser notre pays et les conquêtes universelles de 1789, de juin 36, de la Libération et de Mai-Juin 1968 ?
C’est une tout autre orientation que les militants franchement communistes du PRCF et des JRCF invitent à prendre pour sauver l’avenir de la nation, de la démocratie et de notre jeunesse :
- Soutien aux luttes, aux grèves, aux manifs populaires ! Reconstruisons le syndicalisme de classe et de masse !Tous ensemble en même temps pour reprendre la route du progrès social !
- Assez d’illusions sur l’« Europe sociale, pacifique et démocratique » ! Conçue de A à Z pour casser les peuples souverains, laminer les droits sociaux, mettre les travailleurs en hyper-concurrence, appuyer l’impérialisme étasunien, réhabiliter l’impérialisme allemand et interdire la révolution socialiste en Europe, l’UE est une institution totalitaire du grand capital. Dans le cadre de l’ «économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » qui définit l’UE de Maastricht, dans le cadre de la zone euro qui plombe nos exportations en nous alignant sur le mark, aucune progrès social n’est possible. Il faut donc sortir par la gauche de l’UE, de l’euro et de l’OTAN (Frexit progressiste) pour rouvrir à la France la voie de l’indépendance, du progrès social et de la coopération avec tous les continents, pour refuser la guerre mondiale que Trump et l’UE préparent contre l’Iran et la Russie, pour permettre au peuple travailleur de prendre le pouvoir politique, de socialiser les grands moyens de production et de diriger notre pays au bénéfice de tous.
Alors, avec le PRCF, reconstruisons un parti franchement communiste centré sur le monde du travail et la jeunesse populaire, un parti totalement indépendant du PS combattant à la fois Macron-MEDEF et l’extrême droite lepéniste, un parti refusant la criminalisation en vogue des grands révolutionnaires que furent Robespierre, Marx, Lénine, Che, Fidel, etc., un parti sans carriéristes militant clairement pour la transformation socialiste et communiste de société.
[1] Quand Macron s’adresse aux évêques et sollicite leur soutien politique, il discrimine les Français et viole la loi de 1905, à valeur constitutionnelle, qui dispose que « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte ».
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