Pour 2025, accomplissons les vœux d’un Macron totalement délégitimé :
Que le peuple souverain reprenne le pouvoir confisqué
Et rompe définitivement avec l’UE-OTAN et la 5e République carbonisée !
Dans une nouvelle théâtralisation qui sonne toujours plus faux d’année en année, l’illégitime Macron, carbonisé par son triple échec au scrutin européiste, aux élections législatives et avec le gouvernement Barnier, a tenté une énième fois de faire illusion auprès des travailleurs. Vantant les J.O. aux coûts exorbitants et aux conséquences sociales désastreuses pour nombre de travailleurs et d’étudiants, Macron a même osé affirmer que le chômage baissait et que la France continuait d' »ouvrir des usines ». Et ce, alors que la France a connu la faillite de 66 000 entreprises (!) en 2024 et que les usines ferment leurs portes à tour de bras chez Arcelor Mittal, Renault, Michelin, Sanofi, Transdev, Auchan, Saupiquet et tant d’autres.
En réalité, il est inutile de répliquer au bilan dressé par le despote de l’Élysée au sujet de son action, tant ce dernier est massivement discrédité aux yeux des travailleurs de France et de tous les citoyens, et déjà aux yeux des Mahorais victimes aussi bien d’un terrible cyclone que de l’ordre néocolonial encore présent en outre-mer. C’est d’ailleurs pourquoi le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) adresse prioritairement, pour cette nouvelle année 2025 ses vœux à tous les travailleurs en lutte pour sauver leur emploi et à tous les habitants des territoires ultramarins abandonnés et traités comme des peuples colonisés, et non comme des citoyens français.
Les anti-« vœux » de Macron abordent cependant trois enjeux fondamentaux pour cette année 2025 qui, après l’année 2024 que Macron voulait transformer en année des « fiertés françaises », devra être celle du retour du peuple souverain :
1) Sauver la paix mondiale, gravement menacée par l’Axe UE-OTAN et ses affidés – à commencer par la théocratie fasciste israélienne et le régime pronazi de Kiev – de Gaza à la péninsule coréenne et de Cuba socialiste à la Crimée. Or, en annonçant clairement que « la France devra continuer d’investir pour son réarmement militaire », Macron poursuit sa fuite en avant belliciste au nom du principe « L’argent pour la guerre et les marchands de canon, pas pour les salaires ni pour les pensions » ! Et ce, afin de satisfaire l’exigence de l’OTAN de consacrer au moins 2% de la richesse nationale du pays au réarmement.
2) Sauver l’indépendance nationale, gravement menacée par l’appel implicite à accélérer le « saut fédéral européen ». Une dynamique avant tout portée par le réarmement massif prôné par l’UE, dont le prétendu « Parlement » a déjà donné son feu vert au régime pronazi de Kiev pour envoyer des missiles britanniques et français sur le sol russe. Et en affirmant la nécessité de « prendre nos décisions plus rapidement, plus fortement, en Européens », Macron emboîte le pas de la tout autant illégitime présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en faveur de la construction de « l’État fédéral européen » en lieu et place des nations souveraines. La signature de l’accord dit de « libre-échange » entre l’UE et le Mercosur – au détriment de la masse des paysans d’Europe et d’Amérique du Sud – symbolise la perspective à laquelle pousse Macron.
3) Sauver enfin le peu de démocratie qu’il reste en France, à l’heure où la fascisation et la répression explosent et où la Ve « République » est au bout du rouleau. Reconnaissant à demi-mots sa responsabilité – qu’il minimise au maximum – dans le chaos politique actuel, Macron en appelle à la « sérénité » et à la « stabilité » pour sauver sa tête et agite le spectre de la peur engendré par la folie de l’ordre capitaliste qui détruit la Terre et les travailleurs et qui sème misère, chaos et guerre partout dans le monde. Alors que le gouvernement Bayrou – déjà largement discrédité par son indigence face au drame vécu par les Mahorais – ne passera certainement pas l’année, Macron cherche une porte de sortie à tout prix pour sauver sa tête et escompte le soutien des directions euro-confédérales syndicales comme la CFDT et FO ou des forces politiques dites de « gauche » refusant d’appeler au départ du despote de l’Élysée.
Et puisque Macron appelle les Français à trancher « certains sujets déterminants », à nous, travailleurs et citoyens, de déterminer les enjeux décisifs et de trancher à travers les seules décisions salutaires pour la paix mondiale, pour le progrès social, pour l’indépendance nationale et pour la démocratie intégrale : la sortie immédiate de l’OTAN ; la tenue d’un nouveau référendum sur l’appartenance de la France à l’UE, 20 ans après la victoire du NON violé par le duo Sarkozy-Hollande et enterré par Macron ; la rupture avec la Ve République carbonisée ; la destitution par le peuple souverain du despote de l’Élysée ; le combat pour un socialisme-communisme de nouvelle génération.
Ceci n’est possible qu’en proposant une alternative de rupture claire, cohérente et radicale, sans laquelle l’extrême droite tout autant européiste, atlantiste et capitaliste – et encore plus raciste et antisociale – triomphera. C’est pourquoi le PRCF continuera de porter l’Alternative Rouge et Tricolore avec comme projet la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme mortifère pour la paix mondiale et toute trace de vivant sur Terre. Une alternative qui, pour qu’elle puisse GAGNER, nécessite de reconstruire un vrai Parti communiste de combat, appliquant les principes marxistes-léninistes, avec à sa tête non un communicant sévèrement désavoué aux législatives et s’affichant sans arrêt aux côtés du MEDEF, mais une direction collective menant réellement la lutte des classes.
Accomplissons le vœu de Macron pour 2025 : que le peuple souverain s’avance et en finisse avec la Macronie et l’UE-OTAN !