Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°2 – 11 juillet 2021
Soupçonné de prise illégale d’intérêt et prochainement mis en examen par la Cour de Justice de la République, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a de surcroît « omis » de déclarer 300.000 euros de revenus au Trésor public. Cette « phobie administrative » est devenue habituelle au sein de l’euro-oligarchie à la tête du pays depuis des décennies, à l’image de l’ancien secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur, le pseudo « socialiste » Thomas Thévenoud. Au-delà, les situations de corruption, de collusion d’intérêts, de détournement de fonds publics, de fraude fiscale, de faux assistants parlementaires, etc., se multiplient, concernant aussi bien Marine Le Pen que Richard Ferrand, Nicolas Sarkozy que Jérôme Cahuzac, François Fillon que François Bayrou. Autrement, dit, du prétendu « Rassemblement national » aux faux « socialistes » et « écologistes » (Eric Piolle est concerné par une affaire de favoritisme dans l’attribution de marchés publics), les affaires pullulent et affaiblissent toujours plus le peu qu’il reste de la République.
L’affairisme et le népotisme ne sont nullement de simples « dérapages » de la part de politiciens véreux et chiens de garde de l’ordre établi : ils révèlent la nature structurelle de l’ordre capitaliste, européiste et atlantiste que tous les partis de droite et dits de « gauche » défendent. En effet, au-delà des politiciens établis, la corruption généralisée est portée par l’ordre capitaliste, ce dont témoignent les multiples scandales impliquant de grands patrons parmi lesquels Carlos Ghosn ou Bernard Arnault refusant de payer leurs impôts en France, et par la mortifère Union européenne promotrice de la « totale liberté de circulation » des capitaux. C’est ainsi que l’ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, fut impliqué dans un grand scandale de défiscalisation de 340 multinationales quand il était Premier ministre du Luxembourg – ce même Juncker qui affirmait que « la politique n’est pas en charge du bonheur des peuples » – et que Mario Draghi fut impliqué dans le scandale des SWAP pour maquiller les comptes publics de la Grèce avant l’entrée de celle-ci au sein de la zone euro quand l’actuel président du Conseil italien travaillait pour le compte de Goldman Sachs.
Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022 afin de rompre avec l’ordre structurel à l’origine de la corruption, du népotisme et du clientélisme généralisés, à savoir l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme mortifère. Comme l’affirme le préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements » : à l’heure de l’abstention généralisée et du discrédit de tous les partis institutionnalisés (y compris le PCF et une fraction croissante de la France insoumise), il est indispensable de reconquérir la souveraineté et l’indépendance nationales pleines et entières sous le contrôle populaire, de nationaliser les grands secteurs clés de l’économie sous le contrôle des travailleurs, de construire une véritable démocratie populaire et de punir sévèrement tous les responsables politiques, économiques, administratifs et médiatiques de l’euro-dislocation de la France et de la corruption généralisée.