Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°15 – 28 mai 2021
Le 29 mai 2005, 55% des Français rejetaient la « Constitution européenne », le NON étant approuvé par 80% des ouvriers. Trois ans plus tard, aidés par les pseudos « socialistes » et « écolos », l’UMP (dont Pécresse et Bertrand qui tentent d’effacer leur passé sarkozyste) et les « centristes » autour de Bayrou adoptaient le traité de Lisbonne, qui reprenait le texte rejeté trois ans plus tôt : cette forfaiture a mis fin aux illusions d’une France « démocratique », les euro-gouvernements successifs se contentant d’appliquer les feuilles de route de Bruxelles en faveur de la « concurrence libre et non faussée » tout en partageant les objectifs fixés de démantèlement des services publics, des libertés démocratiques et des conquêtes sociales.
Cette année, le 29 mai prend un relief particulier en ce 150e anniversaire de la Commune, dont le projet patriotique, républicain et socialiste se heurta aux Versaillais qui, aidés par l’occupant prussien, écrasèrent dans le sang l’espoir d’une République sociale, démocratique et souveraine. 150 ans plus tard, et 16 ans après la victoire du NON, le combat continue entre l’oligarchie capitaliste garante de l’ordre euro-atlantique – Macron, le Rassemblement lepéniste, les LR, le PS, EELV – et les forces œuvrant pour une vraie démocratie populaire refusant l’asservissement européiste, atlantiste et capitaliste.
Cette République sociale n’a rien à attendre de l’euro-gauche plurielle appelant à une « réorientation de la construction européenne » et courtisant (à commencer par le candidat « communiste » Fabien Roussel) des manifestations policières violant la séparation des pouvoirs et emboîtant le pas au RN. Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF, s’inscrivant dans l’héritage de la Commune de Paris et acteurs de la victoire du NON de 2005, portent l’Alternative Rouge et Tricolore afin de faire enfin « France commune », ce qui implique d’en finir avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme, d’imposer les nationalisations démocratiquement contrôlées des secteurs clés de l’économie et de reconstruire une République une et indivisible dans une perspective socialiste.