Communiqué n°23 – 28 juin 2021 – Le second tour des élections départementales et régionales a confirmé les enseignements du premier tour : un divorce absolu entre les citoyens et les travailleurs de France et tous les partis institutionnalisés, ces tenants du parti unique Maastrichien, qu’ils se réclament de la droite extrême, de l’extrême droite ou du centre droite-gauche (le faux « Rassemblement national », les mensongers « Républicains », la « République en miettes ») ou la soi-disant « gauche » (PS, EELV) et la difficulté à mobiliser l’électorat populaire du PCF et LFI
Ce jour, le spectre cauchemardesque d’un faux « duel » et vrai duo Macron-Le Pen, avec ses thématiques fascisantes qui ont marqué la campagne électorale localiste ont été massivement rejetées.
Le parti macroniste subit une déroute cinglante tandis que son jumeau RN apparaît de plus en plus pour ce qu’il est réellement, à savoir un parti de système semblable aux autres (racisme décomplexé en plus) acquis à l’ordre capitaliste, européiste et atlantiste, véritable idiot utile pour les candidats autoproclamés « républicains » qui rêvent tous d’un second tour contre la grande prêtresse de l’extrême droite.
D’ores et déjà, la course à la « nouvelle star » est lancée pour trouver le successeur de Macron en 2022, à l’image d’un Xavier Bertrand cherchant à faire oublier son catastrophique passé chiraquien et sarkozyste, et son piteux passage au ministère de la Santé dont tous subissent la catastrophe actuellement.
Tous ces cheffaillons de partis sont discrédités, de Le Pen à Roussel – « heureux » des résultats des élections, alors que le PCF a perdu le seul département qu’il dirigeait encore ! –, de Bertrand à Jadot, de Macron au PS, ne songent qu’à être président mais nullement à rompre avec tout ce qui détruit la souveraineté nationale et populaire, condamnant ainsi les citoyens et les travailleurs à assister, à chaque élection, à la pitoyable farce des « élections démocratiques » et le lamentable « spectacle » des plateaux télévisés où les arrangements politiciens prévalent sur une véritable orientation claire, cohérente et radicale pour une démocratie véritablement populaire.
Voilà pourquoi, face à ce discrédit d’un ordre oligarchique capitaliste aux abois et des partis institutionnalisés, Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022 afin de rompre avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme mortifère. Cela passe par la nationalisation des secteurs clés de l’économie (banques, assurances, énergies, transports, communications, grande distribution…), la sauvegarde des services publics, la reconstruction des structures productives du pays, la réaffirmation de la République laïque, une et indivisible, la rupture avec la Cinquième « République » monarchique, l’indépendance nationale, la fin des lois liberticides ou encore la reconquête des droits sociaux détruits sous la pression du MEDEF-CAC 40, de Bruxelles, de Francfort et de Berlin
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