Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°14 – 24 mai 2021
Vendredi 21 mai 2021, le Conseil constitutionnel a censuré deux articles majeurs de la scandaleuse loi Molac visant à désétablir le français de son statut de langue officielle unique de la République. En effet, les dispositions prévoyant l’apprentissage d’une langue régionale en immersion dans les écoles publiques (article 4) et l’usage de signes diacritiques dans des documents concernant l’état civil (article 9) ont été jugés inconstitutionnels au regard de l’article 2 de la Constitution, qui stipule que « la langue de la République est le français » ; un article que le député euro-régionaliste Paul Molac souhaite d’ores et déjà réviser par le biais d’une loi constitutionnelle.
Ce succès ne doit donc pas faire illusion, tant les attaques contre la République une et indivisible se multiplient. Outre le fait que la loi Molac permet aux écoles privées du style Diwan d’être financées par les communes, toutes les forces euro-régionalistes – LREM, EELV, faux « Républicains » et « socialistes », sans oublier le prétendu « Rassemblement national » et le faux PCF dont les députés ont approuvé la loi Molac – participent à la promotion du « pacte girondin » cher à Macron, qui a déjà débouché sur l’introduction du « droit à la différenciation des territoires » dans la Constitution et l’adoption d’une loi organique permettant à n’importe quel « territoire » de déroger à toute loi nationale. Autant d’éléments détruisant une conquête centrale héritée de la Révolution jacobine de 1793, celle de l’unité et de l’indivisibilité de la République et de la nation au nom de l’égalité de tous les citoyens.
Le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) combat et condamne tous les euro-régionalismes visant à substituer au triptyque communes-départements-nation, au cœur du projet égalitaire et révolutionnaire français, celui comprenant les euro-métropoles, les euro-régions (à l’image de la « collectivité européenne d’Alsace) et l’Union européenne supranationale. Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF, attachés à la République une et indivisible héritée de la Révolution jacobine de 1793, portent l’Alternative Rouge et Tricolore afin que le français demeure l’unique langue commune dans tous les textes et actes de la République, ce qui passe par le maintien des langues régionales au seul statut de langues régionales enseignables à l’école publique et praticables au quotidien, mais aussi par le refus catégorique de la co-officialisation croissante du « tout-anglais » – la « langue des affaires » pour l’ancien patron du MEDEF le baron Seillière – aux côtés de la langue nationale française.