Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°42 – 20 octobre 2021
Pour que les travailleurs et les citoyens puissent vivre dignement, avec Fadi KASSEM, portons l’Alternative Rouge et Tricolore !
Ces dernières semaines, les hausses exponentielles des prix des énergies (essence, gaz, électricité), mais également les problèmes liés au « pouvoir d’achat » – terme bien insuffisant pour rendre compte de la pauvreté et du sous-développement sévissant en France -, révèlent la gravité de la situation sociale du pays. La Macronie a beau se targuer que « le quinquennat d’Emmanuel Macron est celui de la hausse du pouvoir d’achat pour les ménages », tous les chiffres sont sans appel : 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (moins de 1.100 euros net par mois pour une personne) et le niveau de vie de millions de travailleurs, de retraités et d’étudiants s’est considérablement dégradé. C’est de surcroît oublier le soulèvement des gilets jaunes ayant éclaté à l’automne 2018, la colère sociale étant loin d’être circonscrite.
Pour faire face à l’incendie qu’ils ont aggravé à la suite des euro-gouvernements successifs depuis des décennies, Macron et le gouvernement Castex versent dans l’aumône avec des « chèques de soutien » aux ménages les plus modestes pour « supporter » l’insupportable hausse des prix des énergies – sans, naturellement, prendre en compte l’explosion des prix dans l’immobilier, la grande distribution, les transports, etc. -, oubliant au passage les millions de ménages aux revenus modestes et proches de basculer dans la précarité. Et ce, alors que les bénéfices du CAC 40 ont atteint un nouveau record au premier semestre de l’année 2021.
Cette situation est tout sauf une surprise, tant la pauvreté et le chômage ne cessent de s’accroître depuis plus de quatre décennies, quels que soient les gouvernements de droite ou dits « de gauche » ayant opté pour le saupoudrage, du RMI de Mitterrand-Rocard au RSA de Sarkozy-Fillon. Entendre de surcroît la Macronie fanfarroner qu’elle oeuvre pour le « pouvoir d’achat » relève de la pure escroquerie, elle qui a infligé un jour de carence (non compensé) aux fonctionnaires en cas de maladie, a confirmé le gel du point d’indice de la fonction publique (en cours depuis 2010), détruit tous azimuts le Code du Travail, les retraites par répartition, l’assurance-chômage et le RSA en menant la « chasse aux fraudeurs » avec bien plus d’énergie que celle contre les délinquants en cols blancs, corrompus et « évadés fiscaux ».
Une telle situation résulte certes des politiques des gouvernements de droite et dits de « gauche » qui ne cessent de se plier aux desiderata du MEDEF, du CAC et des grands multinationales, à l’image de la Macronie qui veut « réduire le coût du travail » comme le réclame inlassablement le MEDEF. Mais cette soumission aux volontés du grand patronat ne peut exonérer les responsabilités de la mortifère Union européenne, promotrice d’une « économie de marché ouverte où la concurrence est libre et non faussée » et qui, en faisant de la « totale liberté de circulation » des capitaux, des marchandises, des services et des hommes (surtout les travailleurs exploités pour des salaires de misère) un dogme absolu, a favorisé la désastreuse situation actuelle. Une situation aggravée par la funeste « mondialisation » capitaliste prônée par le FMI, l’OMC, la Banque mondiale et l’ensemble des grands « accords de libre-échange » (ALE) signés par toutes les élites euro-collaboratrices de France, la Macronie en tête.
Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure de permettre aux travailleurs et aux citoyens de France d’espérer de « nouveaux Jours heureux » comme l’affirme le programme du PRCF depuis plus de 10 ans. Pour cela, le peuple de France ne peut compter sur le « Parti maastrichtien unique » qui, des faux « Républicains » (Barnier, Pécresse, Bertrand, Ciotti) aux faussaires « socialistes » (Hidalgo, Montebourg) et « écologistes » (Jadot) en passant, bien entendu, par la tyrannique Macronie, n’ont cessé d’appliquer les euro-directives détruisant l’ensemble des conquêtes sociales et appauvrissant les travailleurs et les citoyens. Cette analyse vaut tout autant pour l’extrême droite lepéno-zemmourienne, dont les programmes économiques n’effraient pas (au contraire !) l’oligarchie européiste et le grand patronat de France. Mais la solution ne viendra pas plus des prétendus « communistes » comme Fabien Roussel ou des faux « insoumis » à l’influence croissante comme Manon Aubry, eux qui refusent de combattre frontalement l’oligarchie capitaliste qui continue de licencier massivement dans de nombreux secteurs économiques.
Le Frexit progressiste, à savoir la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, est donc la seule solution pour combattre réellement la pauvreté et le chômage en France. S’il faut soutenir tous les combats – syndicalistes de combat, gilets jaunes, travailleurs, retraités et étudiant(e)s et lycéen(nes) en lutte, rassemblements devant les préfectures de France, etc. – en faveur d’une vie digne et heureuse, il est également indispensable de nationaliser les secteurs-clés de l’économie (banques, assurances, énergies, transports, grande distribution, communications, etc.), de reconstruire des services publics accessibles à tous, mais également d’augmenter de manière durable les salaires liés au Travail. Cela nécessite donc non pas un fantasmé « dialogue social » ou une pseudo « collaboration » avec un grand patronat quie serait « intelligent » et « créatif » comme l’affirme le candidat PCF : au contraire, la prise de contrôle des grande structures financières et productives de France est fondamentale, ce qui implique d’en finir avec tout ce qui détruit la souveraineté nationale et populaire, l’euro et l’UE en tête.