Avec FADI KASSEM et le PRCF, PORTONS L’ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE – Communiqué n°34 – 3 septembre 2021
Pour une politique au service des citoyens et des travailleurs, avec Fadi KASSEM, portons l’Alternative Rouge et Tricolore !
En cette rentrée scolaire 2021, la Macronie confirme sa haine de classe. Ainsi, Jean-Michel Blanquer reprend un mantra réactionnaire en affirmant, au sujet des allocations versées aux familles plongées dans une effroyable précarité : « On sait bien, si on regarde les choses en face, qu’il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments ». Tout aussi adepte de la désinformation traduisant sa haine de classe envers les milieux populaires, Emmanuel Macron, en campagne pour la présidentielle aux frais des contribuables et bénéficiant de la complicité des médias aux ordres, surenchérit en déclarant : « Nous serions aveugles ou naïfs de penser que la totalité de ce que chaque ménage touche en allocation de rentrée scolaire est reversée pour acheter des fournitures ou les livres des enfants. […] Il y a, comme partout, des gens qui font les choses comme il faut, et il y a toujours des gens qui [ne] les font pas comme il le faut et qui n’utilisent pas l’argent [pour ce à quoi il est destiné]. » Et tant pis si une étude de la Caisse d’allocation familiale indique que 95% des parents ont utilisé majoritairement l’allocation de rentrée pour acheter des fournitures scolaires et des vêtements, tandis que les autres dépenses constatées sont liées aux assurances, à la cantine et les transports.
Une nouvelle fois, derrière les images de propagande présentant Macron en pseudo « roi thaumaturge » au chevet des citoyens et des travailleurs désemparés comme dans les quartiers populaires de Marseille, la Macronie et ses satellites, le fascisant Manuel Valls en tête, confirment leur subordination au camp du grand capital auquel ils ne demandent jamais de compte sur les centaines de milliards d’euros dilapidés depuis des décennies dans le cadre des « baisses de cotisations sociales », du « CICE » et d’autres cadeaux fiscaux assurant la prospérité du CAC 40. Mais comment pourrait-il en être autrement dans le cadre de « l’économie de marché ouverte où la concurrence est libre et non faussée » (en tout cas pour les profits capitalistes) qu’est la mortifère Union européenne, dont la raison d’être est le démantèlement des « services d’intérêt économique général » comme la SNCF, EDF-GDF, l’Education nationale, les hôpitaux, etc., « ouverts à la concurrence » au nom des directives euro-austéritaires aux conséquences catastrophiques pour les classes populaires ? Dès lors, tout soi-disant « plan d’urgence », comme le fait Macron à Marseille, relève de la supercherie et du mensonge éhonté, autant de paroles de marchands de sables condamnées à un échec patent comme l’a volontiers reconnu le royaliste Manuel Valls. En effet, d’ores et déjà, la cure euro-austéritaire est programmée pour 2023, tandis que le gouvernement Castex prépare la destruction de l’assurance-chômage et des retraites par répartition.
Voilà pourquoi Fadi Kassem et le PRCF mènent la campagne pour une Alternative Rouge et Tricolore en 2022, la seule en mesure de satisfaire les besoins urgents des travailleurs et des citoyens, ce qui implique de rompre définitivement avec l’ordre atlantiste et capitaliste et ses institutions corrompues et mafieuses, à commencer par la mortifère UE et sa monnaie euro-austéritaire, mais également l’OMC, le FMI et la Banque mondiale. Pour se faire, la nationalisation des grands moyens de production (dont les énergies), des banques et assurances, des transports, des communications et de la grande distribution, mais aussi la reconstruction des services publics au service du peuple donc entièrement nationalisés – à commencer par les hôpitaux et l’Education nationale – et le renforcement des conquêtes sociales démocratiques comme les retraites par répartition sont des urgences absolues en ces temps d’euro-liquidation des classes populaires. Mais pour cela, il faut recouvrir une souveraineté pleine et entière et, par conséquent, œuvrer pour le Frexit progressiste – et certainement pas célébrer les grandes fortunes qui « ont créé, inventé, et ne pourront refuser un pacte pour la jeunesse, de participation à l’amélioration du système éducatif et d’augmentation des salaires » comme l’a récemment déclaré le candidat PCF Fabien Roussel –, sans lequel toute politique prétendument au service des travailleurs et des citoyens n’est que tartufferie.