Printemps 2018 : SI NOUS VOULONS VRAIMENT GAGNER, ALORS…
… en résonance avec la grande grève ouvrière de mai 68, le mouvement social du printemps 2018 contre l’offensive thatchérienne de Macron-MEDEF et de l’Union européenne (UE) doit permettre aux travailleurs de briser la spirale de défaites sociales si et seulement si nous, travailleurs, …
- refusons les « journées d’action » saute-mouton confédérales mensuelles qui épuisent les militants et qui éludent l’urgent bras de fer avec Euro-Macron et avec le MEDEF
- refusons la CFDT jaune qui ne monte dans le train des luttes que pour le faire dérailler
- refusons l’éparpillement des luttes corporatives : nous perdrons séparément et successivement ou nous gagnerons ensemble et en même temps !
- refusons la complaisance des états-majors confédéraux affiliés à la Confédération Européenne des Syndicats (C.E.S.) envers l’UE du capital. L’UE orchestre l’austérité continentale au moyen de l’euro (le pseudo du mark !) et à coups de directives destructives des services publics, du produire en France, des retraites et de la sécu. REJETONS le troc perdant que propose la CFDT entre la défense du statut des cheminots et l’acceptation de la privatisation du rail. A France-Télécom, à EDF, la dissociation acceptée par certains syndicats du statut des personnels et de la nationalisation, a gravement nui aux personnels et aux usagers ! Bravo aux fédés CGT de la chimie, du commerce, de l’agro, à l’UD CGT du Val de Marne, qui délaissent la C.E.S. jaune pour revenir au bercail « rouge » de la CGT : la Fédération Syndicale Mondiale (la FSM, 100 millions d’adhérents !).
C’est pourquoi le PRCF et sa commission luttes, composée de syndicalistes cheminots, électriciens, dockers, métallos, enseignants, retraités, appelle les syndicalistes combatifs et les militants progressistes…
… à dénoncer la « construction » européenne, antinomique des conquêtes du CNR et des ministres communistes de 1945. Assez menti sur l’introuvable « Europe sociale », sur le « service public européen » et autres billevesées chères aux syndicats subventionnés par Bruxelles. Rendons l’initiative POLITIQUE au monde du travail en débattant du Frexit progressiste, tremplin pour rompre avec la domination capitaliste ;
… à se coordonner à l’inter-pro pour faire converger les luttes public-privé, chômeurs, étudiants et retraités. Enterrons le honteux « la CGT n’a pas vocation à bloquer le pays » (sic) proféré par Thibault en 2003. Nos anciens ne seraient arrivés à rien en 36 ou en 68 s’ils n’avaient pas bloqué le profit capitaliste tout en réclamant une autre société. Il faut aussi un grand mouvement des transports : Mer, Air, Rail, Route, Ensemble (M.A.R.R.E. !) pour balayer les contre-réformes et poser toutes NOS revendications (salaires, emploi, retraite, sécu, service public, interdiction des délocalisations et des privatisations, etc.) !
- A exiger une grande manifestation nationale unitaire à Paris (pourquoi pas sur les Champs-Elysées ?), abattant les cloisons entre syndicats de lutte et militants politiques progressistes. Ça suffit de pleurnicher après le « dialogue social » avec Macron-MEDEF, appelons d’une seule voix à la grève inter-pro reconductible en exigeant le retrait de toutes les contre-réformes et des directives européennes qui dévastent le pays.
- Rejoignez le PRCF et les JRCF pour reconstruire un parti communiste de combat, continuateur du grand PCF de Pierre Sémard, d’Ambroise Croizat et de Guy Môcquet. C’est indispensable pour, comme le disait le programme du CNR intitulé Les Jours heureux, « mettre le monde du travail au centre de la vie nationale ».
Télécharger et imprimer les tracts à distribuer et à partager :
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