« Islamo-gauchisme », « séparatisme », « privilège blanc », « racisme systémique d’État », etc. : fumeux « concepts », faux « débats » et vrais problèmes.
Quand la Macronie impose les « termes du débat » …
« Moi je pense que l’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble, et que l’université n’est pas imperméable, l’université fait partie de la société » : en s’exprimant le dimanche 14 février face au chien de garde Jean-Pierre Elkabbach sur C-News, vecteur central de la fascisation en France, Frédérique Vidal, « ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche », poursuit la stratégie macroniste actée depuis plusieurs mois – si ce n’est depuis l’élection de « Jupiter » en mai 2017 –, à savoir préparer les esprits à un nouveau faux « duel » et vrai duo Macron-Le Pen en 2022. Pour y parvenir, les macronistes et les « idiots utiles » lepénistes ne lésinent pas sur les moyens et les stratagèmes :
- Hégémonie médiatique promouvant le pseudo « affrontement » entre les « chiens de garde » des médias privés ou publics (Ruth Elkrief, David Pujadas, Nathalie Saint-Cricq, Léa Salamé et Nicolas Demorand, Sonia Mabrouk, Jean-Michel Apathie, Patrick Cohen, Christophe Barbier, Brice Couturier, Renaud Dély, etc.) défendant l’ordre capitaliste euro-atlantique et la macronie et les « faux impertinents » surtout présents dans les médias privés, qui portent la ligne nationaliste réactionnaire voire fascisante[1] ; le récent pseudo « débat » entre le sinistre Darmanin et la papesse de l’extrême droite en a offert un spectaculaire exemple, de surcroît sur une chaîne du « service public »[2] ;
- Clins d’œil et rencontres croissantes entre macronistes et lepénistes, à l’image de ce déjeuner entre Bruno Roger-Petit, « conseiller mémoire » d’Emmanuel Macron (est-ce lui qui pousse « Jupiter » à défendre passionnément Charles Maurras et Philippe Pétain ?[3]), et Marion Maréchal(-Le Pen) en octobre 2020 – déjeuner qui heurta même des godillots macronistes comme Astrid Panosyan[4] ;
- Révisionnisme historique passant à la fois par l’infâme assimilation entre communisme et nazisme à travers le fumeux « concept » de « totalitarisme » consacré par la honteuse résolution du Parlement européen adoptée le 19 septembre 2019 conjointement par les macronistes (membres de Renew Europe, tout un symbole), les eurodéputés du prétendu « Rassemblement national » (RN), mais aussi les faux « Républicains », « socialistes » et « écologistes » ; et par la réhabilitation pulsionnelle de Pétain et de Maurras[5], du fait d’une évidente nostalgie pour la « figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort » (Macron à l’été 2015)[6] ;
- Rapprochements thématiques et sémantiques, à l’image de l’entretien accordé par Macron à Valeurs actuelles à l’automne 2019 pour parler d’insécurité, d’immigration et d’islam – triptyque réactionnaire au service d’une candidature xénophobe et fascisante masquant faussement la nature profondément de classe (bourgeoise) du macronisme[7].
… et transforme « LREM » en « LRNM »
Le prétendu « concept » d’« islamo-gauchisme » illustre magistralement l’entente tacite entre le « bonnet brun » et le « brun bonnet » pour parvenir au désastreux faux « duel » de 2022. Car en annonçant sa volonté de demander au CNRS de « faire un bilan sur l’ensemble des recherches qui se déroulent dans notre pays » au sujet de la place qu’occuperait « l’islamo-gauchisme » au sein des universités, la ministre Vidal met en œuvre progressivement cette stratégie qui, ultime subtilité, débouche sur la fausse « polarisation » au sein de la majorité entre ceux qui appuient la ministre – à commencer par Darmanin, qui juge « trop molle » Le Pen, et Jean-Michel Blanquer qui déclarait à la suite de la mort de Samuel Paty en octobre 2020 : « Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait des ravages. Il fait des ravages à l’université »[8] – et ceux qui estiment qu’elle va trop loin ou exagère. Ou comment chercher à étouffer toute autre parole tout en laissant prospérer la seule opposition adoubée pour 2022 dans un pseudo « débat » qui vise à « dédiaboliser au premier tour pour rediaboliser au second tour », alors que le RN et les prétendus « Républicains » applaudissent de plus en plus les actes et les paroles de la macronie[9] – et pas que sur le sujet de l’« islamo-gauchisme »[10]. De la même manière, le gouvernement a réussi à hystériser le « débat » politique, avec la complicité des chiens de garde médiatiques, au sujet du « séparatisme islamiste » désigné comme le seul séparatisme qui sévirait dans le pays, et ce tout en œuvrant parallèlement à l’euro-dissolution de la France et de la République à travers l’imposition dans la Constitution du « droit à la différenciation des territoires », débouchant sur « La République en Miettes »[11].
Historiquement, rien de nouveau dans le fait que la droite réactionnaire et pseudo « libérale » (en réalité, promouvant un « capitalisme monopoliste d’État » sous le doux nom de « néolibéralisme »[12]) diffuse les mots d’ordre d’une extrême droite fascisante qui, afin de se parer des aspects de « scientificité », s’en remet à des « chercheurs » pour justifier l’usage de termes dont le véritable objet est le discrédit politique et la condamnation en place publique. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que Gilles Kepel, pontife de Sciences Po Paris, proche de Macron, qui poussa Sarkozy à guerroyer en Libye (ouvrant ainsi la voie au chaos et à l’extension réelle de l’islamisme en Libye et, par ricochets, dans le Sahel), représente « le » « spécialiste de l’islam » pour les médias, à l’image du « tapis brun » déroulé par C-News qui lui permet très régulièrement d’éructer contre l’« islamo-gauchisme »[13]. Pourtant, il est évident que ce « concept » est le digne successeur de l’accusation de « judéo-bolchevisme » promue dans les années 1930, notamment par les médias aux mains des grands groupes capitalistes (l’agence Havas en tête), des ligues et partis fascistes, mais aussi d’« universitaires » réactionnaires, anticommunistes, antirépublicains et antisémites qui préparèrent parfaitement le terrain pour la Collaboration et la « chasse aux sorcières » envers les juifs et les communistes.
Ainsi va « La République en Miettes », qui a déjà désigné son adversaire du second tour pour 2022 et fait tout pour le promouvoir, devenant de fait petit à petit « Le Rassemblement national en Marche » (LRNM), bien loin des « images d’Épinal » que les godillots de l’euro-gauche ont entretenues au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2017 en présentant Emmanuel Macron comme un « rempart contre le fascisme ». Tout au contraire, la macronie est le meilleur carburant de l’extrême droite fascisante, et n’hésite déjà plus à franchir le Rubicon : en juin 2020, Louis Aliot, ex-compagnon de Marine Le Pen, put compter sur le ralliement d’Alain Cavalière, colistier du candidat LREM, et de Josianne Cabanas[14], après avoir débauché une ancienne dirigeante locale des « Jeunesses populaires », Anaïs Sabatini[15]. Quand la fusion des droites devient plus que jamais une réalité…
Une nouvelle offensive facho-obscurantiste contre les sciences sociales…
Frédérique Vidal a été désavouée de manière cinglante par le CNRS, affirmant à raison que « « L’islamogauchisme », slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique. Ce terme [et certainement pas un « concept »] aux contours mal définis, fait l’objet de nombreuses prises de positions publiques, tribunes ou pétitions, souvent passionnées »[16], parmi lesquelles la pétition signée, entre autres, par Laurent Bouvet, animateur vallsiste du pseudo « Printemps républicain », Pascal Perrineau, Pierre Nora ou Gilles Kepel en octobre 2020 à la suite de l’ignoble assassinat de Samuel Paty, en soutien au sinistre Blanquer qui fustigeait déjà « l’islamo-gauchisme »[17]. Autant d’universitaires dont la « neutralité » peut prêter à sourire, à l’image de Pascal Perrineau, président de Sciences Po Alumni, professeur à Sciences Po, pourfendeur des « populismes » … et garant de « l’indépendance » du « Grand débat national » organisé par Macron en 2019 pour étouffer la révolte des Gilets jaunes[18].
« Curieusement », « LRNM », ses satellites (du « Printemps républicain » aux faux « Républicains ») et les pseudo « journalistes » se présentant comme les garants des « valeurs républicaines », ne s’offusquent pas des délires fascisants et réactionnaires bien implantés dans certaines universités, à l’image de Lyon-III où enseignent et/ou ont enseigné Bruno Gollnisch, ancien numéro 2 du Front national (FN) qui s’est signalé par son négationnisme[19] ; Georges Pinault, nationaliste breton qui, « trop jeune pour entrer dans la Waffen-SS, s’inscrit aux « Jeunes de l’Europe Nouvelle » (JEN), création du Groupe Collaboration à destination des adolescents » au cours de la Seconde Guerre mondiale[20] ; Jean Varenne, co-fondateur et président du Groupement de recherche et d’études sur la civilisation européenne (GRECE) aux sources de la « Nouvelle Droite », collaborateur de la revue Défense de l’Occident et ancien membre du « conseil scientifique » du FN[21] ; Patrick Louis, ancien membre du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers[22] (qui fut un temps l’une des « éminences grises » de Macron[23]) ; Bernard Lugan, « africaniste » racialiste nostalgique des bienfaits de la colonisation[24] ; ou encore Pierre Vial, « président de l’association Terre et Peuple qu’il a fondée en 1994 » et « actif en France comme en Europe aux confluents du paganisme et du suprémacisme blanc » intervenant régulièrement au sein du journal Rivarol[25].
Parallèlement au CNRS, la Conférence des Professeurs des Universités (CPU), refusant catégoriquement de « produire des évaluations du travail des enseignants-chercheurs, ou encore d’éclaircir ce qui relève « du militantisme ou de l’opinion »», rappelle également que « « L’islamo-gauchisme » n’est pas un concept. C’est une pseudo-notion dont on chercherait en vain un commencement de définition scientifique, et qu’il conviendrait de laisser, sinon aux animateurs de Cnews, plus largement, à l’extrême droite qui l’a popularisée. Utiliser leurs mots, c’est faire le lit des traditionnels procureurs prompts à condamner par principe les universitaires et les universités », tout en concluant ironiquement que « si le gouvernement a besoin d’analyses, de contradictions, de discours scientifiques étayés pour l’aider à sortir des représentations caricaturales et des arguties de café du commerce, les universités se tiennent à sa disposition. Le débat politique n’est par principe pas un débat scientifique : il ne doit pas pour autant conduire à raconter n’importe quoi »[26].
Dans son communiqué, « Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique, indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques. Le CNRS condamne, en particulier, les tentatives de délégitimation de différents champs de la recherche, comme les études postcoloniales, les études intersectionnelles ou les travaux sur le terme de « race », ou tout autre champ de la connaissance. » Parmi les cibles des facho-obscurantistes se trouve la « French Theory », théorie française développée depuis les États-Unis et s’inscrivant dans le cadre d’une philosophie tenante du postmodernisme et de la déconstruction, philosophie symbolisée par Jacques Lacan (et ses travaux sur le langage et l’identité), Michel Foucault, Gilles Deleuze ou encore Louis Althusser. Il en a résulté l’essor des études postcoloniales – avec pour ouvrage de référence L’Orientalisme d’Edward Saïd (1978), s’inspirant beaucoup des travaux de Frantz Fanon –, des études de genre ou encore des études s’intéressant à la « race ».
… bien aidée par des délires anticommunistes et identitaristes
Si ces réflexions postmodernistes ont légitimement leur place à l’université, elles paient néanmoins une double faute que des militants dits de la « gauche radicale » ont entretenue. D’une part, ces analyses désormais dominantes, voire hégémoniques, dans certaines universités se sont implantées en combattant, parfois radicalement, le matérialisme dialectique chassé des universités. À ce sujet, comme le rappelle Georges Gastaud au sujet de Lucien Sève : « Sève avait ainsi combattu les dérives d’Henri Lefèbvre, puis celles de Roger Garaudy et enfin, celles de son vieux compagnon de l’E.N.S., Louis Althusser. Bien que son argumentation contre les trois personnes citées fût de haute tenue, cette défense philosophique du matérialisme dialectique et du marxisme-léninisme a alors valu à Sève – jugé par les bien-pensants trop proches du PCF et de l’Union soviétique – le mépris de fer de l’Université et de ce que j’appellerai la doxa philosophique hors de laquelle nul ne fait carrière ni n’accède aux média. À l’Université, Sève était soit ignoré, soit brocardé dans les années 1970, quand ce n’était pas carrément traité de « flic théorique », alors qu’Althusser surfait sur la vague structuraliste et que, tout en restant au PCF, il bénéficiait de son demi-flirt très « tendance » avec les étudiants maoïstes. Quant à Garaudy, son crédit était mince à l’université comme l’était hélas son humanisme flou et sans rivage, mais il n’en bénéficiait pas moins d’un large appui médiatique puisqu’il semait la zizanie dans le PCF sur la base d’un positionnement antisoviétique et anti-léniniste. »[27] En laissant s’opérer, voire en participant à, l’entreprise de délégitimation et de censure des analyses matérialistes dialectiques – à l’image de l’historienne Annie Lacroix-Riz, mise au ban de la « communauté des historiens » contemporanéistes qui refusent les idées fortes et matériellement réelles (les nombreuses sources en attestent) de la « synarchie » et de la « non-épuration »[28] –, les universitaires tenants de la « Théorie française » ont contribué, par ricochets, à renforcer le pôle réactionnaire et fascisant.
D’autre part, un militantisme politique et idéologique a incontestablement émergé à la suite de ces nouvelles approches, militantisme prônant des identitarismes essentialistes tout aussi intolérants et communautaristes que les messages portés par la droite fascisante, à l’image du Parti des indigènes de la République (PIR) qui théorise un pseudo « pouvoir blanc » (que cela signifie-t-il pour les prolétaires « blancs » ?!) substitue la « lutte des races sociales » à la « lutte des classes » et s’intéresse « aux rapports de domination que la planète blanche exerce sur les autres peuples », à l’instar de Houria Bouteldja – qui déclara que « Les juifs sont les boucliers, les tirailleurs de la politique impérialiste française et de sa politique islamophobe » – ou Sadri Khiari, « militant tunisien de la IVeInternationale (trotskiste) »[29]. C’est ainsi que des « camps décoloniaux » (!), interdits aux « Blancs » et refusant la mixité, ont été organisés en 2016 à Reims[30] puis en 2017[31], tandis que l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) en perdition ne trouvait rien de mieux à faire en mars 2020, « en vue de la journée internationale de lutte pour le droit des femmes », que de « renommer l’ensemble des amphis de la fac [de Nanterre] avec des noms de femmes influentes »[32], uniquement noires et parmi lesquelles se trouvaient Rokhaya Diallo, afroféministe intersectionnelle et décoloniale qui défend la non-mixité et combat le « pouvoir blanc » et la laïcité[33], ou Aya Nakamura, égérie capitaliste des adolescents avec ses « chansons » déstructurant la langue française.
Sortir des faux « débats » et traiter les vrais problèmes
L’essentialisation identitariste constitue une menace majeure pour la République une, indivisible, sociale et laïque, et plus encore pour les classes populaires– surtout la classe ouvrière –condamnées à être catégorisées selon des critères de « religion », de « race », de « genre » ou encore de « région ». Autant d’éléments servant la soupe à l’extrême droite fascisante et à la droite réactionnaire adeptes du suprémacisme blanc tel Éric Zemmour, mais également aux identitaristes « noirs » qui se lancent dans le déboulonnage des statues[34], aux islamistes et aux intégristes catholiques (Sens commun, Valeurs actuelles) et juifs (la Ligue de défense juive et le Betar), aux pseudo « féministes » comme Alice Coffin qui appelle à « éliminer » les « assaillants » composant la « communauté masculine »[35], ou encore aux euro-régionalistes et indépendantistes flirtant allègrement avec les forces d’extrême droite comme en Alsace – où le drapeau alsacien a été hissé au sommet de la cathédrale de Strasbourg le 11 novembre 2018 ![36] – ou en Bretagne. Mais également autant de signaux d’alerte de véritables problèmes à traiter et que les agitateurs de « LRNM » ou indigénistes ne souhaitent régler, préférant verser dans les postures, les dénis et l’entretien des pulsions et des passions.
Car il existe bel et bien du racisme en France – frappant particulièrement les citoyens et/ou les travailleurs d’origine africaine ou nord-africaine et/ou de confession musulmane –, une violence multiforme (violences sexuelles, exploitation de classe, etc.) envers les femmes, une virulente homophobie, etc., autant de fléaux qui doivent être éradiqués au même titre que leurs agents. Tout comme il existe un islamisme fanatique sévissant en France, dont les premières victimes furent, au Moyen-Orient, les communistes et les partisans du panarabisme laïc contre lesquels luttèrent la pseudo « gauche antitotalitaire » – à l’image de Bernard-Henri Lévy qui s’enturbanna en Afghanistan aux côtés des « combattants de la liberté » qu’étaient les moudjahidines[37], futur vivier des talibans et des djihadistes ayant opéré en Bosnie, en Algérie et ailleurs –, la droite pseudo « libérale » et réactionnaire et l’extrême droite anticommuniste ; un islamisme à éradiquer d’urgence, au même titre que les autres délires pseudo « religieux ». Et tout comme il existe des séparatismes euro-régionalistes profitant à plein de la légalisation du « droit à la différenciation » introduite par « LRNM ».
Face à ces faux « débats » et au pseudo affrontement Macron-Le Pen dont rêvent les deux faces de la même pièce capitaliste et euro-atlantique, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) appelle à en finir avec les vrais problèmes que sont l’euro-dissolution de la France et de la République une et indivisible, l’euro-démantèlement des services publics (dont l’Université à travers la sordide « LPPR » mettant au pas les universitaires[38]), l’euro-destruction des conquêtes sociales et démocratiques, et l’euro-arasement des libertés publiques comme l’illustre la fascisante loi dite « Sécurité globale »[39]. Et en ce qui concerne plus spécifiquement le monde universitaire, les problèmes urgents sont la destruction de la recherche publique, la précarisation des enseignants et leur mise au pas par un pouvoir politique menant une « chasse aux sorcières » croissante, la paupérisation effrayante des étudiant(e)s[40], la fin du saccage des sciences sociales et des sciences fondamentales comme les mathématiques[41], etc.
Et pour cela, la seule alternative politique possible est le Frexit progressiste, cette ligne rouge et tricolore associant l’Internationale et la Marseillaise afin d’en finir avec l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme exterministe, porteur du principal séparatisme qu’est le séparatisme de classe promu par l’oligarchie capitaliste euro-atlantique[42]. C’est cette alternative que Fadi Kassem, désigné comme le porte-parole du PRCF par son Comité central pour l’élection présidentielle, mène, avec tous les camarades du PRCF, l’indispensable précampagne pour qu’émerge une candidature en mesure de porter cette alternative rouge-tricolore, seule à même de mener les travailleurs et les citoyens défenseurs des Lumières communes, mais aussi la France et la République une et invisible, sociale et laïque, souveraine et démocratique, fraternelle et pacifique, vers les « nouveaux Jours heureux » dont nous avons urgemment besoin !
[2] Parmi les articles : https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/12/debat-marine-le-pen-gerald-darmanin-la-dediabolisation-par-procuration_6069774_823448.html; https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-vendredi-12-fevrier-2021
[3]http://les-jours-heureux.nursit.com/spip.php?article21
[6]https://lelab.europe1.fr/pour-emmanuel-macron-il-manque-un-roi-a-la-france-1365792; lire surtout : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/1789-1989-2019-pour-sauver-la-revolution-combattons-la-reaction/
[7]https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/macron-le-pen-memes-haines-memes-combats/
[10]https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/macron-le-pen-memes-haines-memes-combats/
[11]https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/macron-la-republique-en-miette-par-fadi-kassem/
[12]https://georges-gastaud.com/essais/a-propos-du-capitalisme-monopoliste-detat/
[13]https://www.dailymotion.com/video/x7zdxe0
[15]https://www.youtube.com/watch?v=HH_i-6RAjDM
[16]https://www.cnrs.fr/sites/default/files/press_info/2021-02/CP_CNRS_VF.pdf
[20]https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Pinault
[21]https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Varenne
[22]https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Louis_(homme_politique)
[23]https://www.lejdd.fr/Politique/emmanuel-macron-a-propos-de-philippe-de-villiers-jaime-beaucoup-ce-type-3657500
[24]https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lugan
[25]https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Vial
[26]http://www.cpu.fr/actualite/islamo-gauchisme-stopper-la-confusion-et-les-polemiques-steriles/
[29]http://www.slate.fr/story/153819/references-intellectuelles-indigenes-republique
[31]https://www.marianne.net/societe/interdit-aux-blancs-le-camp-d-ete-decolonial-remet-ca
[32]https://twitter.com/unefnanterre/status/1235252386081517569
[33]https://www.lesinrocks.com/2017/01/08/actualite/actualite/on-a-parle-feminisme-rokhaya-diallo/
[36]https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/11/le-drapeau-regionaliste-dalsace-hisse-illegalement-sur-la-cathedrale-de-strasbourg_a_23586361/
[37]https://www.monde-diplomatique.fr/2016/02/SOUCHON/54701
[38] Parmi les nombreux articles publiés par Initiative communiste, lire notamment : https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/cynique-et-irresponsable-le-gouvernement-accelere-la-destruction-de-la-recherche-fondamentale-avec-sa-lppr-manif-le-12-juin-tract/
Un très, bon texte marqué d’éruditions !
Note : dernier paragraphe, corriger la faute de frappe « invisible » Dans « France et la République une et invisible » …