Dans un entretien avec Initiative Communiste Georges Gastaud, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France revient sur la situation politique en France. Que faire? pourrait être le titre de cet entretien réalisé le 15 janvier 2015 proposant outils, dynamique et solutions pour qu’en nous y mettant tous ensemble nous changions la situation. Pour la Paix, pour la démocratie et le progrès social.
Entretien G. GASTAUD par Initiative-communiste.fr
Initiative Communiste – Comment le PRCF analyse-t-il la situation française après les attentats à Paris et les suites politiques qu’ils ont eues ?
Malgré l’apparente « union sacrée » derrière Hollande-Valls-Merkel et en dépit de la récupération indécente dont l’émotion populaire a fait l’objet de la part de l’oligarchie française et euro-atlantique, la situation de notre pays reste très fragile.
D’un côté on a un Parti Maastrichtien Unique, composé du PS, de l’UMP et de l’UDI, qui veut continuer coûte que coûte sa politique de casse des acquis sociaux, nationaux et républicains de notre pays. Et une fois passée la vague d’émotion actuelle, les mêmes causes reproduiront les mêmes effets : notre peuple, et spécialement la jeunesse populaire et le monde du travail continueront de se détourner avec mépris de l’Arc maastrichtien, « le cercle de la raison », en place qui démolit notre nation.
De l’autre côté, on a les frères ennemis de la xénophobie d’État, type U.M.’ Pen, et de l’intégrisme religieux (pas seulement musulman !) qui cherchent l’un et l’autre à entraîner la France dans une guerre « interethnique » ou « religieuse ». Dans les deux cas, la seule force gagnante est ou serait le grand capital qui rêve précisément de désarticuler la République une, laïque et indivisible, cf. le manifeste du MEDEF « Besoin d’aire », que tout militant du mouvement ouvrier devrait lire, et où la stratégie grossièrement antirépublicaine et antinationale du MEDEF s’affiche sans grand voile. L’oligarchie capitaliste pourrait ainsi mener à bien son projet de classe stratégique : vendre la nation à la découpe, cf récemment la vente catastrophique d’Alstom, et s’« acheter » sur le dos d’autrui un ticket de première classe dans l’euro-mondialisation capitaliste, complètement américanisés, les chefs de file du CAC-40 vivent en anglais à longueur de journée et ils résident pour la plupart outre-Atlantique. Cette oligarchie de plus en plus compradore entend régler son compte au mouvement ouvrier français en revenant sur ses principales conquêtes, retraites par répartition, Sécu, Education nationale, statuts, conventions collectives, droit du travail, SMIG…. Non moins « collabo » que ne furent les grands patrons des années 30-40, cette oligarchie travaille avec acharnement à dissoudre la nation dans une UE transatlantique aux ordres de l’Axe Washington-Berlin. D »ailleurs, la situation linguistique de la France est significative, un adepte de l’Europe supranationale comme Michel Serres en vient désormais à déclarer qu’ « il y a plus d’anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait d’allemand sur les murs durant l’Occupation » et il parle à ce sujet des « collabos de la pub et du fric ».
L’oligarchie mondiale suit et copilote de près ce processus de décomposition nationale de la République française. Après avoir eu la « peau » de la Révolution russe et de ses conquêtes géopolitiques, ce fut la tâche historique des Gorbatchev et autre Eltsine, l’euro-dissolution du pays de la Révolution française, de la Commune, du Front populaire et du CNR constituerait une nouvelle défaite historique pour le mouvement démocratique mondial et pour ce que je résume sous l’expression « Lumières communes » en faisant référence aux deux plus beaux mots, à mon avis, de notre langue et de notre histoire nationale. D’ailleurs, aujourd’hui, le mot jacobin est presque aussi diabolisé que l’est depuis trente ans le mot bolchévik …
IC- Mais la montée en puissance du FN ne contredit-elle pas cette analyse ?
Nullement. D’abord le FN refuse de restaurer l’indépendance nationale puisque, pour prendre l’exemple décisif de la monnaie, M. Le Pen refuse de sortir unilatéralement de l’euro. Elle souhaite seulement, comme l’indique son site électronique, une « sortie concertée de l’euro » avec les 28 pays de l’UE. Bref, le FN ne veut surtout pas – qui s’en étonnera étant donné l’histoire de ce parti ? – se couper de l’Allemagne impérialiste, laquelle décidera en dernière analyse du maintien ou pas de l’euro, ce broyeur d’acquis sociaux et de souverainetés populaires à l’échelle du continent. En revanche, le FN veut clairement « mettre au pas » notre pays, ses institutions, son école et son mouvement populaire. Sa marche au pouvoir avec toute une partie de l’UMP qui se rapproche idéologiquement du FN, Sarkozy « colle » à ce bloc répugnant mais d’autres vont encore plus loin que lui, donnerait le signal de la guerre civile, le fanatisme religieux et le fascisme pouvant servir à mettre le feu à la France à tout moment. Ce que nous venons de vivre, ce que nous avons vécu en novembre 2005, serait alors multiplié par dix mille. Devenue la tête de pont de l’Europe blanche, transatlantique et fascisante, le pays natal des Droits de l’homme et du mouvement communiste (Babeuf, la Commune…) achèverait de se discréditer aux yeux des peuples. Non seulement Marine Le Pen n’est pas Jeanne d’Arc, cette héroïne populaire qu’honorait jadis chaque année le PCF, mais le FN est l’arme ultime du capital international pour mettre un point final à l’histoire millénaire de notre vieux pays frondeur. Face au mortel rassemblement bleu-marial/brun, bleu marine, nous avons au contraire besoin, si j’ose dire, d’un rassemblement rouge Marianne ! Éclatante est d’ailleurs la responsabilité de la social-eurocratie des Hollande, Valls, Fabius, etc., et en amont, des Mitterrand et autre Jospin, dans la mise sur orbite de cette issue de mort et de déshonneur pour notre pays qu’est le front ANTI-national !
IC- Mais appeler la classe ouvrière française à défendre la nation républicaine comme vous le faites, cela ne revient-il pas à cautionner l’impérialisme français de plus en plus belliqueux (Afrique, Proche-Orient, confrontation avec l’Iran, la Russie…) ?
Au contraire ! Socialement, l’impérialisme français, c’est le grand capital monopoliste, celui-là même qui a méthodiquement sapé la France industrielle de mai 68, celui qui cultive l’auto-phobie nationale, celui qui planque 420 milliards dans les coffres suisses, celui qui saborde les conquêtes du CNR, casse la République indivisible au profit de l’euro-régionalisation, dénigre la laïcité « à la française » pour importer le « communautarisme » à l’anglo-saxonne, etc. C’est pourquoi le PRCF, qui est indissociablement internationaliste et patriote, dénonce les guerres impérialistes. Pas seulement pour prendre en compte les terribles souffrances que les partisans de l’ingérence tous azimuts infligent aux peuples du Sud et de l’Est, mais par patriotisme bien compris. En effet, « un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre », disait déjà Engels. Aujourd’hui, toute victoire de l’impérialisme français, qui détruit la défense nationale sur notre territoire et envoie les jeunes gars se faire tuer à l’étranger sous les ordres de l’Oncle Sam, est une défaite pour notre peuple car ces « victoires » des « chefs de guerre » Sarko ou Hollande leur donne plus de force ICI pour casser la France du CNR et ses acquis. Il est d’ailleurs scandaleux que la première décision qui soit sortie des mobilisations populaires du 11 janvier ait été la « sanctuarisation » des dépenses affectées aux interventions à l’étranger ! Quand nous défendons, à la suite de Lénine, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, nous ne demandons aucun privilège pour le peuple français : nous défendons ce B.A.-BA de la démocratie qu’est le droit de chaque pays de décider de son avenir. Et ce droit, nous l’assortissons de l’appel à mettre en place de nouveaux traités internationaux progressistes avec les pays de tous les continents, avec l’ALBA en Amérique latine, avec les BRICS, qui font objectivement échec à l’hégémonisme US, avec les peuples africains aspirant à une pleine indépendance, et bien entendu avec les pays de l’Europe du sud et de l’Est. Tout cela converge vers la lutte révolutionnaire pour sortir la France du broyeur euro-atlantique « par la porte de gauche », et sans cesser une seconde de dénoncer la fascisation de moins en moins rampante de la France et du reste de l’UE.
IC – Faut-il désespérer de l’avenir et de la lucidité de notre peuple ?
Matraqué comme jamais par un arsenal médiatique pré-totalitaire, le Parti Maasttichtien Unique, Bouygues, Lagardère et Dassault ont pratiquement finir d’accaparer les médias de masse , notre peuple est menacé de perdre ses repères politiques et sociaux élémentaires, d’autant plus que certains progressistes confondent la gauche historique et idéale, celle de Jaurès, avec la pitoyable gauche établie de Hollande et autre « think tank » Terra nova. La hiérarchie de l’Education nationale, je ne parle pas des personnels enseignants qui « rament » et font ce qu’ils peuvent pour continuer à enseigner les « lumières », n’est pas vierge de critiques dans cette désorientation de masse. Il est anormal que l’école publique – sans parler de l’école confessionnelle ! – diffuse l’anticommunisme et l’antisoviétisme à jet continu dans les manuels d’histoire, anormal qu’elle n’ait cessé de minorer l’enseignement de notre langue nationale depuis trente ans, anormal qu’elle soumette l’enseignement de l’économie à l’ « esprit d’entreprise » façon MEDEF, anormal qu’elle ait affaibli dramatiquement l’enseignement des contenus et des méthodes scientifiques, anormal qu’elle détruise les conditions matérielles de l’enseignement de la philosophie dans les lycées… Dans ces conditions, faut-il s’étonner qu’une part de la jeunesse soit déboussolée ?
Écrasante est aussi la responsabilité des dirigeants du PCF qui, depuis le milieu des années 75, ont répudié les bases idéologiques de leur parti. Ils ont vite été suivis hélas, sous couvert d’ « indépendance syndicale », c’est un comble, par les états-majors syndicaux. Ceux-ci ont répudié le syndicalisme de classe au profit du paralysant « syndicalisme rassemblé » et de la fumeuse « Europe sociale », créant ainsi créé les conditions de la crise actuelle de la grande CGT. Ainsi a été brouillée la conscience de classe des OUVRIERS tels que l’avaient construite des générations de militants valeureux formés par Guesde, puis par Thorez, Duclos, Frachon et Politzer. Aujourd’hui, le résultat dramatique, c’est qu’une partie des ouvriers industriels, cœur de la classe ouvrière, votent FN en s’imaginant que ce parti, créé par des nostalgiques de Versailles, de l’OAS et de Vichy, serait un parti ouvrier et patriote !
Comment en être surpris quand, sur le plan national, c’est bien moins vrai « en bas », les organisations censées parler au nom des ouvriers n’emploient plus ce mot « ringard » d’ « ouvriers » et quand ces mêmes organisations répudient l’idée du « produire en France » en « vendant » une nébuleuse « Europe sociale » dont tout ouvrier conscient a déjà compris depuis longtemps qu’elle est un attrape-gogo (72% des ouvriers ont voté NON à la constitution européenne en 2005) ?
Mais le peuple français refuse de mourir. Sous des formes certes manipulables, on a mis dans les têtes que « la politique c’est mal ! », que le seul « engagement » noble est de nature caritative, notre peuple réagit fortement quand l’occasion se présente. Il montre qu’il aspire toujours à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, au progrès social, au rejet du fanatisme, à l’indépendance nationale, à la dignité humaine. Mais tant que notre peuple n’aura pas aidé ses militants d’avant-garde à reconstruire les outils politiques, syndicaux et idéologiques de sa renaissance, il restera un jouet dans les mains des politiciens de la vraie droite et de la fausse gauche. Exemple frappant : début janvier, des millions de gens ont cru défendre la liberté d’expression agressée par le fanatisme, or qu’est-ce qui est en train de sortir de ces manifs si ce n’est, d’une part un renforcement de l’arsenal liberticide (dont on vient de vérifier qu’il est inefficace contre les terroristes, et l’accélération des contre-réformes Macron-MEDEF : nos politiques DOMINANTS ne font pas de sentiment, eux). Quand le peuple les soutient à 80%, ils se disent que c’est le moment d’accélérer le « remboursement » de la dette aux usuriers de la finance, de consolider les guerres à l’étranger et d’exécuter encore plus vite les diktats accablants de l’UE !
Il est cependant rassurant que sous diverses formes, l’esprit critique dont notre peuple fut longtemps le champion, nous sommes les héritiers des Goliards, de Rabelais, de Molière, de Diderot…, a survécu et a marqué des points en pleine « union sacrée » sous influence. Si modestes que soient encore leurs forces, des organisations franchement communistes et franchement progressistes, parmi lesquelles notre PRCF, ont tenu bon contre les manips tout en partageant sincèrement l’émotion populaire. Le journal « Initiative communiste » a donc bien fait d’inscrire dans sa manchette la phrase de Marcel Paul, le grand résistant-déporté communiste qui créa l’EDF, « il existe en France un noyau révolutionnaire indestructible ».
IC – Que faire ?
Continuer et accélérer ce que déjà nous faisons déjà invisiblement et qui prend de plus en plus d’ampleur « en bas » : disons-le avec fierté, malgré les censures, malgré les calomnies et les coups bas qui nous ont sans cesse été portés, le combat mené depuis dix ans par le PRCF pour les « 4 sorties » et les « deux drapeaux »,rouge et tricolore, pour le socialisme et contre la criminalisation du communisme, ce combat commence à « percuter » : tout bonnement parce qu’il est la SEULE ISSUE RÉVOLUTIONNAIRE DE MASSE possible dans notre pays : chacun voit mieux désormais que l’union de la gauche sous hégémonie PS est une impasse mortelle, que la « construction européenne » n’est rien d’autre que la DESTRUCTION DE LA NATION et la perdition du mouvement ouvrier, que la seule perspective portée par la crise capitaliste et l’UE atlantique est la fascisation, cf. l’Ukraine, et la guerre impérialiste tous azimuts. Comme je l’ai rappelé plus haut, la « solution » lepéniste signerait à la fois la mort sanglante de la France et son déshonneur définitif !
Que reste-t-il alors comme issue politique réaliste, si l’on ne considère pas que crier « vive le socialisme ! » sans fournir la moindre stratégie pour y parvenir n’est qu’une posture de nature à alimenter le découragement ? La réponse est claire, il reste la voie de la renaissance d’un vrai PC en France ; elle implique, non pas l’auto-proclamation dérisoire de chaque groupe constitué mais la construction patiente de l’unité d’action des communistes, l’offensive unie et le rassemblement du syndicalisme de classe, la construction d’un Front antifasciste, patriotique et populaire associant les communistes aux non-communistes attachés aux idéaux du CNR. C’est ainsi que reprendra et que reprend déjà vie la la lutte révolutionnaire pour le socialisme en prenant grand soin de la lier à tous les combats sociaux, démocratiques, nationaux et internationaux des travailleurs et des démocrates de notre pays.
Sur le plan de l’organisation, il faut développer le PRCF qui est à la croisée de nombreux combats essentiels et qui impulse de multiples fronts militants. Du reste notre organisation gagne des adhérents (10% de plus qu’en 2013), son site internet « percute » de plus en plus, nos textes les plus récents ont été aussitôt traduits et diffusés en portugais, en espagnol, en allemand, nos contacts internationaux s’étendent et de plus en plus, nos secteurs luttes, école, santé, communication, nous tournent vers le terrain et les entreprises, lieu décisif de l’affrontement de classes… ce développement du PRCF sera au cœur de la Conférence Nationale de mars, non par esprit de boutique – le PRCF aspire à se dissoudre le jour venu dans un grand Parti communiste, et il respecte tous les groupes communistes qui refusent le sectarisme – mais pour être plus efficace et activer tous les rassemblements d’action utiles.
Il faut aussi développer l’union de combat des communistes opposés à la ligne euro-béate et socialo-complaisante du PCF-PGE. Il est capital à ce sujet que l’Appel lancé le 24 décembre par le Comité de Liaison des Assises du Communisme en vue d’une manifestation unitaire nationale le 30 mai soit largement connu et distribué aux entreprises. Ce texte, qui se réclame du Front populaire, antifasciste et patriotique, invite en effet aux « quatre sorties : de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, et in fine du capitalisme. Les 9 (en régions) et 30 mai, anniversaire du 29 mai 2005, les communistes, les syndicalistes de lutte, les républicains véritables, doivent se retrouver nombreux à Paris pour poser le socle d’un grand mouvement progressiste tourné à la fois contre l’UE, contre Hollande-Sarko-MEDEF et contre l’UM’ Pen fascisante en gestation.
Il est intéressant également que les progressistes se retrouvent de leur côté, notamment à l’initiative du CNR-RUE, pour un projet convergent de manifestation radicalement euro-critique à l’occasion du 10ème anniversaire du 29 mai 2005. Tel sera le sens de la réunion publique du 7 février à la Bourse du travail de St-Denis. Nous n’opposons pas ces initiatives à l’appel pour reconstruire un « nouveau CNR » qui a été lancé par plusieurs personnalités communistes, républicaines et gaullistes le 29 novembre dernier. Il est positif que des personnalités de premier plan comme A. Bernier, J. Sapir, F. Ruffin, acceptent de dialoguer publiquement avec le PRCF et il importe qu’une rencontre entre le Parti de gauche et le PRCF se soit récemment tenue à Paris pour faire le point des convergences sans taire en rien les sérieuses divergences stratégiques qui subsistent, notamment sur la sortie de l’UE et du capitalisme. Ceux qui voulaient enclaver et criminaliser définitivement les militants franchement communistes de France en seront pour leurs frais. Plus important encore, les bases idéologiques et politiques d’un regroupement progressiste assumant le combat patriotique, l’affrontement inéluctable avec le grand capital, le rôle incontournable des communistes, la nécessaire mise hors d’état de nuire des fascistes en France et en Europe, peuvent enfin émerger si nous « mettons le paquet ». Il revient à nos camarades d’ancrer « en bas » la construction de l’alternative en démultipliant les interventions à la porte des entreprises et surtout, en intervenant dans toutes les luttes populaires avec l’appel des Assises du communisme.
Enfin, sur le plan international, il est important que l’Initiative d’une trentaine de PC [ndlr dont le PRCF est partie prenante] européens se développe autour du PC de Grèce, non pour « humaniser » la dictature européenne mais pour l’abattre. Important aussi que la solidarité de classe et antifasciste avec l’Ukraine des travailleurs se développe, important que les communistes du PRCF puissent publiquement débattre avec leurs camarades belges, bulgares, mexicains, congolais, maliens, palestiniens, allemands, libanais, brésiliens, comme c’est actuellement le cas. Comme le dit le PC Portugais construisons une « alternative de gauche et patriotique ».