1er septembre 2019. Georges Gastaud, porte parole du PRCF a accepté de répondre aux questions d’Initiative Communiste sur la rentrée politique.
Initiative Communiste : Tout d’abord, quelles sont selon toi les tâches des militants communistes et progressistes sur le plan de la solidarité internationale ?
Georges Gastaud : Face à Donald Trump – dont le slogan « L’Amérique d’abord ! » signifie l’interventionnisme maximal contre la gauche latino-américaine, le soutien total aux faucons israéliens, l’explosion des dépenses militaires de l’OTAN… et le harcèlement militaire et commercial permanent de la Russie et de la Chine,– face aussi à une UE qui encourage de fait la fascisation de l’Europe de l’Est et la proscription des partis communistes, les vrais progressistes français se défendront d’autant mieux eux-mêmes qu’ils déploieront plus fortement la solidarité avec Cuba socialiste, avec le Venezuela bolivarien, avec les communistes polonais et ukrainiens, avec le peuple martyrisé de Gaza ; ils défendront d’autant mieux l’honneur, la sécurité et la souveraineté du peuple français lui-même qu’ils dénonceront vigoureusement les énormes dépenses militaires de Macron et les exactions de la Françafrique au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali, etc.
Car à notre époque de remondialisation contre-révolutionnaire du capitalisme et d’arrogance décuplée de l’Empire états-unien, de l’Europe allemande et du camp euro-atlantiste (les impérialismes rivaux savent s’unir quand il s’agit de briser la résistance des peuples…), la cause de la paix mondiale, de la souveraineté des nations, de la coopération internationale hors de la « concurrence libre et non faussée » de Maastricht et du CETA, est bel et bien indivisible.
L’internationalisme prolétarien de nouvelle génération que nous pratiquons est indissociable du patriotisme populaire car la domination du capital financier, libéré du « boulet rouge » que constituait le camp socialiste, sape les conditions de survie de l’humanité sur tous les terrains : militaire, socioéconomique, socioculturel et environnemental. Plus que jamais résonne à nos oreilles le mot de José Marti, grand patriote cubain et grand internationaliste s’il en fut : « Patria es humanidad » ! Symétriquement, la cause de l’humanité implique des patries égales et fraternelles coopérant librement entre elles et combattant ensemble l’impérialisme.
Mais tous ces combats humanistes sont moins séparables que jamais de la lutte pour le socialisme-communisme puisque la lutte contre le capitalisme-impérialisme est le dénominateur commun objectif de toutes résistances populaires. Tout cela est résumé dans le mot d’ordre de Fidel et du Che, « La patrie ou la mort, le socialisme ou mourir, nous vaincrons ! » ; car à terme, il n’y a pas de troisième voie possible pour l’humanité laborieuse entre le capitalisme-impérialisme, devenu de plus en plus fascisant et exterministe, et l’option proprement vitale que constitue le socialisme-communisme de l’avenir. Autant qu’une question de justice et de dignité, la révolution est objectivement devenue une question de survie pour le genre humain dont, très contradictoirement, les capacités d’intervention sur la nature et la propension à l’autodestruction sous pilotage capitaliste n’auront jamais été aussi grandes !
Initiative Communiste : Médiatiquement, le fond de l’air « verdit » de plus en plus. Mais l’apothéose médiatique de la jeune Greta Thurnberg ne fait-elle pas diversion aux luttes des travailleurs et de la jeunesse ?
Georges Gastaud : L’« effondrisme », cette idéologie masochiste qui prédit la mort prochaine et inéluctable de l’humanité, repose hélas en partie sur des données objectives : la course au profit maximal dévaste l’environnement, nourrit une course aux armements insensée, dévoie l’innovation technologique et accentue démesurément les déséquilibres sociaux entre pays et à l’intérieur de chaque pays… Mais les médias du capital moulinent jour et nuit pour dépolitiser ces réalités, « ringardiser » les luttes sociales, dénigrer sans relâche les « lumières » et l’idée même qu’un progrès humain est possible et souhaitable ! Ces forces rétrogrades et foncièrement antihumanistes exaltent la « belle nature sauvage » qui serait bien meilleure (pour qui ?) sans l’homme ; ou du moins, sans ces milliards d’êtres humains que l’évolution parasitaire du capitalisme voue au chômage de masse, à la surexploitation et à l’absolue précarité… et que Sarkozy, le nouvel ami de Macron, n’est pas loin de trouver « de trop » sur terre. Mais ce n’est pas l’homme qui est de trop sur Terre, c’est le capitalisme !
Pour les communistes, il ne s’agit donc pas de minimiser les menaces environnementales mais d’expliquer que l’écologie est un combat trop important pour qu’il soit abandonné à ces contrebandiers du « capitalisme vert » que sont les Jadot, Hulot et autre mangeurs de homards à la François De Rugy. Quant à la jeune G. Thurnberg, elle ne mérite ni d’être hypocritement encensée par ceux qui l’instrumentalisent, ni d’être ouvertement moquée par ceux qui, à travers elle, méprisent la salutaire prise de conscience écologique de la jeunesse. Les marxistes doivent plutôt montrer que le battage « effondriste » vise à occulter l’exterminisme capitaliste, c’est-à-dire le fait que le capitalisme est devenu depuis historiquement obsolescent, donc contre-révolutionnaire, irresponsable et fascisant : ce mode de production qui « ne produit la richesse qu’en épuisant la Terre et le travailleur » (Marx) détruit à la fois notre nation – dont il dévaste les moyens de production industriels et agricoles en favorisant les prédations pures et simples du capital financier (cf l’entreprise 100% parasitaire de privatisation des autoroutes, des aéroports, du ferroviaire, de l’énergie, etc.) – et les conditions environnementales qui ont permis l’émergence et le développement de l’humanité.
Le communisme de nouvelle génération que nous voulons devra donc porter un fort contenu anti-exterministe. Encore faut-il que ce combat de portée universelle soit clairement impulsé par la classe des travailleurs salariés, tant au niveau national (et cela implique la renaissance d’un parti communiste de combat, du syndicalisme de classe, la jonction entre Gilets jaunes et syndicalistes de lutte…) qu’au niveau international : c’est pourquoi il faut soutenir tout ce qui va dans le sens d’une renaissance du Mouvement communiste international (et à terme, d’une nouvelle Internationale communiste) et d’un Front anti-impérialiste mondial. Nos JRCF portent déjà dans les mobilisations écolos des jeunes l’idée que le capitalisme vert n’est qu’un oxymore et que l’on ne sauvera pas « la planète » sans libérer l’humanité du capitalisme-impérialisme et d’une « construction » euro-atlantique entièrement dédiée au tout-profit, comme le montrent les accords transcontinentaux irresponsables de l’UE avec le Mercosur et le Canada (CETA). Sans oublier de dénoncer le vrai prédateur néolibéral qu’est Macron : ce faux écolo feint par ex. de dénoncer le président-pyromane brésilien Joao Bolsonaro et bien entendu, ce fasciste ami de Trump mérite mille fois d’être combattu ; mais en France même, les gouvernements maastrichtiens successifs tentent de privatiser l’Office national des forêts (ONF), ils coupent les subventions aux sapeurs-pompiers volontaires et ils privent les sapeurs-pompiers professionnels des moyens budgétaires nécessaires à un fonctionnement efficace (les grèves se succèdent dans ce secteur vital pour la population). Monstrueuse hypocrisie !
Initiative Communiste : En cette rentrée scolaire, le ministre Blanquer semble « arrondir les angles » et manœuvrer en recul. Quel message le PRCF adresse-t-il à ce sujet aux enseignants qui refusent les contre-réformes scolaires ?
Georges Gastaud : Même si Blanquer met pour l’instant une sourdine à ses menaces de sanction à l’encontre des courageux professeurs qui ont DEFENDU le bac national en juillet (il s’agit notamment, mais pas seulement, des profs de philo…), sa détermination à éteindre le statut des fonctionnaires, à transformer les proviseurs en « managers », à démolir la cohérence des enseignements, à soumettre les contenus enseignés à l’idéologie dominante (anticommunisme, européisme, tout-globish…) demeure intacte ; nous le disons en pesant nos mots, l’Education nationale cessera vite d’exister comme telle si les personnels et les lycéens ne se mobilisent pas rapidement de manière majoritaire, durable et déterminée. Tous les progressistes véritables doivent donc contrer avec force les dégradantes campagnes anti-fonctionnaires et anti-enseignants que mènent des journaux comme « Le Point » qui diffusent la haine contre les agents du service public ; car loin d’être des privilégiés, les fonctionnaires (ainsi que les cheminots ou les agents d’EDF…) perdent depuis des décennies sur tous les terrains : effectifs, protection sociale, traitements, retraites, relations avec les usagers, management méprisant frisant parfois la non-assistance à personnel en danger, possibilités réelles de bien soigner, de bien éduquer, d’entretenir les routes et les ponts,… Or quand les fonctions publiques d’Etat, hospitalière ou territoriale sont systématiquement désossées sur l’autel de l’euro-austérité, des « métropoles » et des privatisations, c’est la République une et indivisible qui se mue alors en un « archipel français » où le chacun pour soi et la micro-segmentation sociale prolifèrent et où le tous ensemble dans les luttes devient plus difficile à construire…
Il faut aussi que tous les acteurs du mouvement social – et en premier lieu les communistes et les jeunes progressistes – se dressent enfin vraiment contre l’assaut généralisé que mènent, contre la langue française, ceux que Michel Serres a qualifié de « collabos de la pub et du fric ». Quand des revues scientifiques payées par le contribuable INTERDISENT la parution d’articles en français, quand les émissions de grande écoute s’intitulent « The Kid Voice », « Modern Love », « Tonight info », etc., dans le silence complice du CSA, quand la SNCF promeut ses « ouigo » (camouflage grossier de « we go ») et que Valérie Pécresse institue son nouveau « pass Navigo Easy », il ne s’agit nullement d’une ouverture à la diversité du monde mais d’un totalitarisme de la langue unique qui annonce et prépare le projet bien réel des milieux dirigeants de l’UE de faire de l’anglais – en plein Brexit ! – la langue officielle unique de l’Europe. C’est là le contraire du plurilinguisme et de l’internationalisme véritables, le contraire d’un enseignement scolaire correct de l’anglais, de l’espagnol, de l’italien, de l’allemand (et du français chez nos voisins : EGALITE entre nos peuples !) avec des conditions d’études correctes, des horaires suffisants… et des enseignants qualifiés. En particulier, comment les militants du PCF, ce parti que soutinrent jadis Aragon et Ferrat, peuvent-ils supporter que leur direction actuelle, soit disant plus « identitaire » que la précédente, ait pu adopter pour récents slogans électoraux « PCF is back ! » (= le PCF revient), « Red is the new green » (= le rouge est le nouveau vert) ; ou encore que les « produits » PCF vendus sur la fête de l’Huma soient estampillés « Red Shop » (= boutique rouge) ou « made in PCF » (= ce qui ne signifie proprement rien !) ? Est-ce en capitulant de la sorte que Ian Brossat et sa patronne, Anne Hidalgo – une anglomane déterminée !– espèrent empêcher Benjamin Grivaux, le principal candidat LAREM pour la mairie de Paris, de s’emparer de la capitale ? Pour complaire aux privilégiés parisiens, qui ont déjà réussi à expulser la masse des ouvriers parisiens de la capitale, Grivaux propose ainsi de remplacer les activités périscolaires organisées à Paris par une immersion en anglais qui commencerait…. à la crèche ! Le projet de moins en moins dissimulé des élites friquées n’est-il pas d’ailleurs de substituer rapidement – du moins pour leurs rejetons – l’ « English Mother Tongue » (= anglais langue maternelle) au français au pays de Molière et de Victor Hugo ? Oui il s’agit bien d’un « linguicide du français », comme l’ont déclaré ensemble les associations francophones COURRIEL et AFRAV !
Initiative Communiste : Comment promouvoir une alternative politique révolutionnaire face à Macron et à sa concurrente la mieux placée pour 2022, Marine Le Pen ?
Georges Gastaud : La tâche principale –et pas seulement en France d’ailleurs ! – est de briser l’étau politique qui tente de broyer l’alternative populaire entre les mâchoires d’un piège formé, d’un côté, par la droite néo-thatchérienne de Macron (rallié désormais par Sarkozy, Juppé, Bertrand, Estrosi…), et de l’autre par le RN et ses satellites de la galaxie xénophobe. Malgré leur verbiage « antipopuliste », les premiers ne sont pas moins fascisants que les seconds – il n’est que de voir comment ils ont justifié la mutilation par la police de dizaines de Gilets jaunes, ou comment l’Etat macroniste traite les migrants –, de même que les seconds ne sont pas plus « patriotes » que les premiers, sauf à confondre le patriotisme avec la xénophobie : du reste, Marine Le Pen a officiellement renoncé à toute idée de Frexit et elle ne pipe mot ni contre l’OTAN ni contre l’anglicisation galopante de notre pays. Faible envers les capitalistes « français » qui détruisent la nation à coups de délocalisations, Marine et Marion Le Pen ne sont dures qu’envers les travailleurs immigrés venus d’Afrique francophone et peinant sur les chantiers et dans les usines à côté des prolétaires français. Alors que certains, à la direction du PCF ou dans certains secteurs de la F.I. (Clémentine Autain par ex.), ménagent l’UE et rêvent d’une énième resucée de l’union des euro-gauches, d’autres, issus de la gauche dite radicale, rallient le dangereux « ni droite ni gauche », nient la fascisation du pays et rêvent d’une indécente alliance à l’italienne entre les « souverainistes des deux rives » : c’est-à-dire qu’ils s’accommoderaient bien, en échange d’un « antilibéralisme » de surface, d’une subordination aux émules français du fascisant Salvini ! Dans ces conditions, quelle autre ligne politique claire et rassembleuse à la fois, que celle qu’a réaffirmé la conférence nationale du PRCF, unissant la Marseillaise à l’Internationale dans la plus pure tradition du Front populaire et de la Résistance, notre organisation franchement communiste prône à la fois :
- la reconstruction du parti communiste de combat,
- la relance du syndicalisme rouge, la convergence de lutte des gilets jaunes et des syndicalistes rouges,
- la mise en place d’un Front antifasciste, patriotique, populaire et écologiste centré sur le monde du travail et
- le Frexit progressiste dans la perspective du socialisme pour notre pays ?
Dans le cadre de cette cohérence sociopolitique forte, le PRCF reste légitimement attentif à son propre développement, car l’ancrage marxiste-léniniste et l’attachement raisonné du Pôle à l’union du drapeau rouge et du drapeau tricolore sont indispensables à la renaissance d’un parti de combat héritier des combats de masse menés naguère par le grand PCF. En même temps – et les nombreux textes et autres rencontres unitaires récemment assumés par le PRCF le prouvent –, le PRCF dialogue sans sectarisme avec d’autres forces qui se réclament du communisme ; il soutient le Front syndical de classe dans sa diversité et il tend à la fois la main aux Gilets jaunes et aux militants progressistes, membres ou pas de LFI, qui se réclament à la fois de l’antifascisme et du combat contre l’UE atlantique. Aux municipales, même si certaines fédérations du PCF (par ex. celle du Pas-de-Calais, hélas !) annoncent déjà leur volonté d’alliance avec le PS dès le premier tour, le PRCF tendra également la main aux adhérents et aux municipalités du PCF qui refuseront de se subordonner au PS et qui combattront sans ambiguïté la politique de « métropolisation » et de « différenciation des territoires » ; car le « pacte girondin » cher à Macron détruit les communes de France, à constituer d’énormes féodalités régionales et à briser l’idée même d’un territoire national soumis aux mêmes lois, aux mêmes conventions collectives, aux mêmes qualifications et diplômes nationaux, etc.
Initiative Communiste : Des « journées d’action » dispersées sont déjà programmées par divers syndicats sur la question des retraites. Faut-il les cautionner ? Comment favoriser l’union combative des résistants civiques et sociaux ?
Georges Gastaud : N’en déplaise à ceux qui, faute de toute autre proposition concrète, dénigrent cette idée, le PRCF a mis en débat dès 2016 la proposition d’une manifestation unitaire de combat à Paris, aussi près que possible des « lieux de pouvoir » (mais on peut commencer en région là où les conditions s’y prêtent…). Cela ne devrait pas effrayer Macron puisque ses amis des médias ne cessent de féliciter les bourgeois anglais hostile au Brexit de manifester devant le « Matignon » britannique et d’encenser les insurgés de Hongkong quand ils envahissent le parlement de cette ex-colonie occidentale. Cette manifestation centrale et unitaire de combat qu’il faut construire démocratiquement, unirait les Gilets jaunes, les syndicalistes de lutte de toutes les organisations, notamment ceux de la CGT, un maximum de militants politiques progressistes, pour appeler au tous ensemble, dépasser les impuissantes « journées saute-mouton » chères aux états-majors confédéraux, en finir avec le chacun pour soi, dépasser les divisions entre syndicats et partis, entre syndiqués et inorganisés, afin d’appeler d’une seule voix au blocage national du profit capitaliste. Ce serait aussi l’occasion pour les résistances sociales de s’exprimer à la fois ensemble et de manière plurielle ; il faut et il suffit que toutes, ces organisations s’engagent à REJETER catégoriquement les contre-réformes maastrichtiennes, qu’elles refusent le piège du pseudo-dialogue cher au jaunâtre Laurent Berger, et que la diversité des positions critiques sur l’UE puisse s’exprimer sans censure, le seul souci étant d’infliger une défaite décisive à Macron pour passer à la contre-offensive populaire unie. Cela devrait être possible soit sur la privatisation des aéroports (nous soutenons l’action pour un référendum d’initiative populaire), soit sur les contre-réformes visant l’école et la fonction publique, et plus encore sur le monstrueux projet de retraite à points qui mettrait fin aux retraites par répartition instituée par le ministre communiste Ambroise Croizat à la Libération. L’essentiel dans chaque lutte (lycée et université, hospitaliers, sapeurs-pompiers, Alsthom, etc.) est de faire monter l’idée du tous ensemble en même temps, de la convergence des luttes, de leur gestion démocratique au plus près des travailleurs ; c’est-à-dire l’idée du combat de toute la classe travailleuse, public et privé, actifs, retraités et chômeurs, lycéens, étudiants et seniors, contre l’exploitation capitaliste et pour la souveraineté du peuple dont le centre est le monde du travail, comme le précisait déjà le programme du CNR. Ce serait aussi l’occasion de tendre la main aux agriculteurs qui refusent le CETA et de conjuguer dans l’action, comme PCF sut si longtemps le faire avant d’être dénaturé par la « mutation », le combat de classe anticapitaliste et le rassemblement des forces anti-oligarchiques et antimonopolistes, ce que signifie proprement l’alliance du drapeau rouge et du drapeau tricolore.
Pour autant, il faut bien sûr participer à toutes les actions, même à celles que nous jugeons insuffisantes, non seulement pour montrer aux travailleurs que nous sommes invariablement du même côté qu’eux sur la barricade sociale, mais pour apporter dans les luttes les propositions d’action et les perspectives politiques des militants franchement communistes et 100% anti-UE que nous nous efforçons d’être concrètement.
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