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FACE À UN MACRON DE MOINS EN MOINS LÉGITIME,
préparer le troisième tour social et l’Alternative Rouge et Tricolore !
La réélection de Macron, après cinq années de violence de classe, doit d’abord au rejet de sa partenaire électorale Marine Le Pen, qui progresse malgré tout trop fortement dans les milieux populaires, sans toutefois être en mesure d’enrayer l’immense « tempête sociale et politique » tant crainte par l’oligarchie (dont Le Pen fait partie).
Le Pôle de Renaissance communiste en France salue cette nouvelle défaite du prétendu « Rassemblement national », dont la victoire aurait provoqué un terrible appel d’air pour les groupes fascistes prêts à harceler les travail-leurs immigrés et/ou musulmans – et demain les communistes et syndicalistes. A tous les coups, les ouvriers ayant voté Le Pen auraient été dupés par un programme de casse sociale compatible avec les desiderata du MEDEF, de Bruxelles, de Berlin et de Washington, puisque Le Pen refuse désormais de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et qu’elle ne veut en rien contester le système capitaliste.
Pour autant, hors de question de se réjouir de la réélection de Macron, dont l’illégitimité populaire, s’est accrue après cinq an-nées de destruction des services publics, des conquêtes sociales et du « produire en France » et de ré-pression féroce. Et la promesse de poursuivre sur le même rythme à travers la destruction des allocations chômage et des retraites par répartition (avec un âge de départ à 65 ans), le « saut fédéral européen » et le « pacte girondin », la mise en place d’une armée européenne arrimée à l’OTAN pour mener la guerre contre la Russie et la Chine, etc.
La réélection de Macron rassure les forces du Capital qui ont tout mis en œuvre afin de verrouiller cette mascarade électorale, au cours de laquelle des sujets centraux pour l’avenir des travailleurs et de la jeunesse populaire n’auront pas été évoqués, à commencer par le rap-port à la mortifère UE du Capital. En un sens, la réélection de Macron est une prime au programme le plus cohérent dans son ambition de dissolution totale de la République française dans « l’Empire européen » (Bruno Le Maire) vassal des Etats-Unis.
Alors que le camp du Capital ne cesse de se radicaliser dans un sens de plus en plus fascisant, xénophobe, antipopulaire et antipatriotique, l’heure n’est plus aux illusions social-démocrates prétendant « humaniser » l’UE, cette prison des peuples, l’OTAN, en marche vers une possible guerre mondiale nucléaire avec la Russie et la Chine, et l’euro, ce dispositif austéritaire continental. L’heure est encore moins à une reconstitution de la « gauche plurielle » avec les forces soi-disant de « gauche » (EELV, PS, etc.) responsables de décennies de casse sociale et aveuglément partisanes d’une conflagration suicidaire avec la Russie. L’heure est venue de préparer la « grande explication » qui approche entre le monde du travail et l’oligarchie capitaliste, toutes tendances confondues. Comme le disait Lénine : « C’est seulement lorsque « ceux d’en bas » ne veulent plus et que « ceux d’en haut » ne peuvent plus continuer de vivre à l’ancienne manière, c’est alors seulement que la révolution peut triompher. »
C’est pourquoi, alors que les états-majors syndicaux confédéraux sont restés l’arme au pied durant la campagne présidentielle (en pleine marche vers une guerre impérialiste potentiellement mondiale et en pleine érosion des salaires !), alors que certains ont rallié Macron au second tour sans même exiger le retrait du projet de retraite à 65 ans, les communistes fidèles à Marx, les militants d’une France franchement insoumise à l’UE-euro-OTAN, les syndicalistes de lutte, les patriotes républicains refusant à la fois l’Anti-république lepéniste et le projet « post-national » de Macron-Hollande-Sarkozy-Jadot, doivent s’unir dans l’action pour résister à la casse et reconstruire le pays :
- reconstruire un parti communiste et une jeunesse communiste de combat, sans les-quels la classe ouvrière, la jeunesse populaire et le monde du travail ne pourront pas redevenir les sujets centraux du change-ment de société.
- reconstruire un grand syndicalisme de classe et de masse qu’ont tenté de paralyser les états-majors syndicaux euro-formatés alliés aux dirigeants jaunâtres de la CFDT.
- construire une large Alliance patriotique, populaire, pacifique, antifasciste et écologiste luttant pour le Frexit progressiste, pour la nationalisation des secteurs clés de l’économie, pour une VIe République sociale et souveraine, pour la coopération pacifique entre tous les pays de tous les continents.
NON AUX BOUTEFEUX DE LA TROISIEME GUERRE MONDIALE!
A l’action avec le PRCF pour la paix et la désescalade, il y a urgence!
Après deux décennies de poussée vers l’Est de l’Union européenne étroitement arrimée à l’O.T.A.N., c’est-à-dire au belliqueux et insatiable impérialisme américain, acculée sur toutes ses frontières occidentales, la Russie de Poutine a pris la décision inconsidérée et disproportionnée, pour se désencercler, d’une offensive générale
en Ukraine. Il s’agit d’un pays où, à la suite du putsch d’Euro-Maïdan largement fomenté par le gouvernement US, un gouvernement appuyé sur de criminelles milices néonazies (Svoboda, Pravy Sektor, le régiment SS Azov) n’a cessé de violer les accords de Minsk, qui prévoyaient l’autonomie des provinces russophones d’Ukraine, et ne cessait de bombarder et de harceler les populations russophones du Donbass depuis 2012 (14 000 morts depuis 2014).
Les hypocrites qui diabolisent la Russie sans mettre en accusation l’OTAN et l’UE, ces machines de guerre aux mains du grand capital, ne sont pas des amis de la paix. Ils ne cessent de jeter de l’huile sur le feu en exigeant que l’OTAN et l’UE, voire l’armée française, déjà dangereusement présente en Roumanie, s’engagent davantage en Ukraine. Que veulent ils ? Un incident majeur entre forces russes et forces euro-atlantiques qui allumerait la troisième guerre mondiale ? Une guerre forcément nucléaire qui signifierait l’anéantissement de l’Ukraine, mais aussi de la France… voire de l’humanité !
Les pseudo-intellectuels de la fausse gauche comme Jadot, Glucksmann, BHL et autres Hidalgo, qui encouragent ces comportements suicidaires vous mentent quand ils parlent des droits de l’homme. S’il y a guerre nucléaire et que l’humanité est exterminée, que signifiera l’expression « droits de l’homme » ?
En outre, la politique indiscriminée de sanctions que l’UE impose à la Russie sur sommations américaines, ne profitera qu’au grand capital US. Le peuple russe sera durement touché, mais aussi les peuples d’Europe, y compris le nôtre. Car déjà, la Russie prend des contre-mesures sur les exportations agricoles françaises, le prix de l’essence monte en flèche et le pouvoir d’achat populaire, déjà impacté en France avec nos salaires et pensions bloqués depuis des années au nom de l’euro et des critères de Maastricht, va encore dégringoler.
Pour le profit de qui, sinon pour maintenir l’hégémonie mondiale des Etats-Unis, pour ressusciter l’impérialisme allemand désireux de prendre une revanche sur l’Est et pour au final, imposer aux Français un « Etat fédéral européen » voulu par Scholz et Macron que les Français ont rejeté en votant non à la constitution européenne.
Dans ces conditions, le PRCF ne hurle pas avec les loups déguisés en moutons. Il vous appelle à la fois à défendre la paix mondiale en refusant l’OTAN (la France doit sortir de cette Alliance agressive qui aurait dû disparaître après la chute de l’URSS), en refusant les Etats-Unis impérialistes d’Europe voulu par Macron, Pécresse, Hidalgo et Cie, et en engageant dans chaque entreprise la lutte pour les salaires, l’emploi et les acquis sociaux.
Les travailleurs ne doivent pas payer la guerre des capitalistes. Plus que jamais, pour la paix, l’indépendance de la France, le pouvoir d’achat populaire, avec le PRCF, sortons de l’euro, cette monnaie austéritaire continentale, de l’UE, cette prison des peuples dirigée par Berlin et Washington, de l’OTAN, qui mène à la troisième guerre mondiale, et du capitalisme, ce système synonyme de mort, de régressions et d’atteintes aux libertés.