Par Georges Gastaud, responsable du Secteur Etudes/Prospective du PRCF – Lundi 26 février 2024
COGNER SUR LES MAILLONS FAIBLES… ET EVITER LES FRONTS DISCONTINUS !
Théoricien et organisateur majeur des Révolutions prolétariennes russe et internationale, Lénine enseignait jadis à raison qu' »une chaîne vaut ce que vaut son maillon le plus faible« . Ajoutons dans cet esprit qu’un front discontinu, c’est-à-dire renonçant à prendre l’ennemi à parti sur TOUS les sites et dans TOUS les domaines de confrontation possibles, que ce soit géographiquement, techniquement (qualité des armes et des « troupes ») ou idéologiquement, est par avance un front percé, un front aisément vaincu. Il suffira en effet à l’ennemi de le contourner ou de le percuter dans ses zones de faiblesse pour le prendre à revers, le fracturer et l’encercler morceau par morceau : c’est ainsi que les blindés de Guderian ont contourné en 1940 l' »infranchissable » Ligne Maginot (laquelle s’interrompait fort astucieusement à la frontière franco-belge…) pour disperser l’armée française « façon puzzle ».
Or, c’est bien une telle dislocation politique, sociale, syndicale et idéologique du combat de classe anticapitaliste qui se produirait si, comme certains stratèges « révolutionnaires » y incitent sous couvert de rechercher le « plus grand dénominateur commun », de limiter d’emblée sa stratégie au slogan très limitatif de « front antifasciste », parfois agrémenté du mot d’ordre (certes déjà plus pertinent et englobant) de « front anti-impérialiste », mais en négligeant la composante patriotique, eurocritique et franchement indépendantiste non moins axiale de notre combat contre le capital.
FASCISATION HEXAGONALE ET EURO-DISSOLUTION NATIONALE : UNE ORIGINE OLIGARCHIQUE UNIQUE !
D’où vient en effet cette fascisation désormais galopante, à la fois hexagonale et continentale, que le PRCF a dénoncée le premier en affrontant trop longtemps les moqueries de nombre de grands antifascistes à retardement qui voudraient aujourd’hui nous donner des leçons de « lutte contre l’extrême droite » ? Nous l’avons montré d’emblée : la fascisation n’existe pas pour elle-même. Cette stratégie de classe est un élément de la panoplie hexagonale et paneuropéenne du grand capital : elle ne se limite aucunement à l' »extrême droite » (la pointe émergée de l’iceberg fascisant) et elle accompagne dès les années 1990 la contre-offensive mondiale de l’impérialisme qui a suivi la défaite de l’Oncle Sam au Vietnam. Tout en promouvant sans cesse l’OTAN et la « construction » européenne sous condominium germano-américain, cette contre-offensive mondiale de l’impérialisme a promu, à l’Ouest, les apostats « eurocommunistes » et, à l’Est, les renégats gorbatchéviens fourriers de la contre-révolution dans l’ex-camp socialiste. Du même coup, elle a ardemment travaillé à mettre en place les « Etats-Unis d’Europe » (« utopiques ou réactionnaires en régime capitaliste« , disait déjà Lénine en 1915 ; ; « césarisme monstrueux, saint-empire capitaliste qui écraserait à la fois les fiertés nationales et les revendications prolétariennes » écrivait de son côté Jaurès en 1898), lesquels se sont toujours inscrits dans le cadre du suprémacisme états-unien, ce fer de lance de la mondialisation capitaliste avec l’OTAN comme socle militaire et le tout-anglais comme ciment idéologico-culturel. Or la fascisation ne pourra que se durcir au fur et à mesure que s’aiguisera la crise d’une euro-mondialisation néolibérale, guerrière et fascisante, désormais vomie globalement et pays par pays, par les peuples africains, latino-américains, asiatiques, océaniens… Sans parler des ouvriers, des employés et des paysans français qui ont très majoritairement voté contre Maastricht en 1992 et, plus massivement encore, contre la constitution supranationale et néolibérale européenne en mai 2005.
FEDERER TOUS LES FRONTS DE LA RESISTANCE POPULAIRE
En conséquence, si l’on veut être efficace contre le grand capital, contre ses stratégies de classe nationale et géopolitique dont fait partie la fascisation, il est sot de prétendre détacher l’antifascisme conséquent, non décoratif,
a) de l’anti-impérialisme et du contre-hégémonisme, comme le font les partis de l’Internationale « socialiste », de l’euro-écologisme bourgeois et de l’euro-« communisme » dégénéré, dont les députés votent comme un seul homme les crédits de guerre au régime pronazi et néo-bandériste de Zelensky (le bel « antifascisme » que voilà !). Car la fascisation et l’euro-construction impérialiste/hégémoniste ne font qu’un avec la marche au « conflit global de haute intensité » voulu, annoncé et préparé par l’OTAN et, à sa suite, par le chef d’état-major des armées françaises, le très postnational et hyper-atlantiste légionnaireThierry Burkhard.
b) bien entendu, de l’anticapitalisme et donc, des luttes sociales ouvrières, enseignantes, paysannes, étudiantes, etc. pour construire le tous ensemble victorieux contre l’ensemble des forces instigatrices des délocalisations industrielles, des euro-privatisations, des contre-réformes sociales (droit du travail, retraites, indemnités chômage…), sans parler de l’euro-austérité salariale sans fin. Autant de politiques orchestrées tout à la fois par le MEDEF, par les gouvernements « français » successifs et par des institutions européennes en passe, très officiellement, de se muer en « gouvernement européen » régnant sur une « justice », une « armée », une gendarmerie supranationales. La masse des travailleurs, y compris des ouvriers dont un grand nombre vote, hélas, Le Pen, n’a en effet que faire de « combattre l’extrême droite » (qui n’est pas encore au pouvoir) si, dans le même temps, la « gauche » établie et ses appendices petit-bourgeois de l’extrême gauche antipatriotique, euro-complaisante et anticommuniste continuent d’organiser l’omerta au sujet d’une « construction » européenne qui se traduit depuis quarante ans par un calvaire des classes populaires.
Au nom du sacro-saint euro (indissociable des critères d’austérité), au nom de la très « maternelle » Europe, et en étant prié en permanence d’encenser Saint Delors, Saint Monnet et Saint Schuman, les ouvriers devraient ainsi applaudir la fermeture des usines et accepter leur déclassement massif ; les agents du service public devraient consentir à l’euro-libéralisation des services publics moribonds ; les paysans devraient continuer à se pendre dans les greniers ; les marins-pêcheurs devraient rester à quai pour « sauver les dauphins » alors que les navires-usines de l’UE raclent les fonds marins ; les assurés sociaux devraient être de moins en moins bien remboursés et les travailleurs âgés devraient crever au boulot jusqu’à pas d’âge ou finir au RMI. Et tout cela, en sautant sur leur chaise comme des cabris et en criant « l’Europe, l’Europe, l’Europe ! » pendant que l’oligarchie « française » se goinfrerait comme jamais en bradant au grand capital US ce qui reste de notre pays ! En prime, ceux qui diraient – comme ose le faire le PRCF en digne continuateur des Thorez, Duclos et autre Krasucki – qu’il faut reconstituer le « produire en France », défendre la langue française sacrifiée au tout-anglais et se battre pour une France libre et souveraine, seraient taxés de « nationalisme » par des SUPRAnationalistes qui cautionnent par omission l’énorme danger pour la paix que constitue la mise en place imminente, au titre du « saut fédéral européen » voté au Parlement de Strasbourg fin novembre 2023 – d’un Empire européen affilié à l’OTAN et doté d’une armée européenne disposant (merci Macron) du parapluie atomique français ! Un Empire tourné contre la Chine et la Russie, relayant l’impérialisme français expulsé d’Afrique, permettant de réarmement fulgurant des impérialismes allemand et japonais, allié des bataillons ukrainiens nazis Azov et Aïdar, et tout prêt à laisser les troupes de l’OTAN circuler d’un bout à l’autre du continent européen sans avoir besoin du moindre feu vert des gouvernements ex-nationaux…
On croit rêver quand on voit de prétendus « marxistes » – qui plus est pour certains grands donneurs de leçons « internationalistes » et « antiimpérialistes » – avaliser de fait, par leur totale inaction sur ce front majeur, la mise en place d’un Empire européen prêt à en découdre sous l’égide de Washington avec tous les peuples du monde qui refusent la tutelle écrasante du dollar, le collier étrangleur permanent de l’euro… et l’omniprésence de l’armée US de la Baltique à l’Extrême Orient en passant par la Mer Noire, l’Iran, la Syrie, Gaza, Taiwan, la Mer de Chine et la Péninsule de Corée.
c) de la lutte contre l’UE et, plus particulièrement en cette période de « saut fédéral européen », d’engagement redoublé pour que la France sorte au plus vite de la machine infernale que devient de plus en plus l’UE de moins en moins dissociable de l’OTAN. Les héritiers prétendus de Louise Michel obnubilés par l’Etat français décadent (et qu’il faut combattre, là n’est pas la question, par exemple en affrontant plus fort encore la Françafrique néocoloniale) aident, par euro-omertà et dédain pour la nation, à construire le super-Etat hégémonique germano-piloté et américano-supervisé tout en chantant, pour la belle image dans le miroir, « L’Internationale sera le genre humain ». La France était réputée avoir la « droite la plus bête du monde », ne voilà-t-il pas qu’elle peut maintenant se targuer de posséder la gauche la plus masochiste de l’histoire !
LA FASCISATION EST UN DES ASPECTS DE LA POLITIQUE EURO-OLIGARCHIQUE ET DE LA MARCHE A LA GUERRE IMPERIALISTE MONDIALE
En réalité, l’assaut général des forces oligarchiques, monopolistiques, contre-révolutionnaires et hégémoniques est un, cohérent, conséquent, continu. Pour rendre irréversible la première victoire mondiale que la réaction a remportée en 1989-1991 en détruisant le camp socialiste, puis en démantibulant la Grèce (2010-2018), mère de l’humanisme ; pour liquider chemin faisant le pays de la Révolution française et de la philosophie des Lumières – terrible nouvelle défaite pour les peuples si ce projet antifrançais allait jusqu’au bout avec l’aide de NOS nouveaux collabos ; pour fédérer les oligarchies euro-atlantistes contre la grande revanche des peuples de l’Est et du Sud et contre le grand retour des grèves prolétariennes qui point à l’horizon – et avec eux, la possible émergence d’un socialisme-communisme de nouvelle génération ; le vieux monde piloté depuis Washington attaque tous azimuts : fascisation politique, attaques antisociales, démontage des nations libres, anticommunisme déchaîné, tout cela ne fait qu’un.
C’est donc sur tous les terrains sans discontinuer qu’il faut contre-attaquer. Et de même qu’une défense patriotique de la France méconnaissant la dimension antifasciste, anticolonialiste (Françafrique) et antiraciste du combat serait aisément récupérable par le nationalisme bourgeois, de même qu’un anticapitalisme flou ignorant la dimension européenne AXIALE des attaques antisociales ne peut fédérer les résistances objectivement anti-maastrichtiennes des salariés et des paysans, de même un antifascisme petit-bras, a-national, postnational et secrètement supranational, ignorant sciemment la dimension paneuropéenne du fascisme, ne peut stopper la fascisation si même elle ne la nourrit pas à son insu en envoyant les ouvriers, paysans et employés légitimement attachés à la France dans les pattes des fascistes.
C’est pourquoi le mot d’ordre complet de la résistance, le mot d’ordre percutant, le mot d’ordre véritablement « FRAPPANT » ne peut qu’être celui, à la fois actuel et inspiré du VIIème Congrès de l’Internationale communiste, de Front de Résistance Antifasciste, Pacifique (anti-impérialiste), Populaire, Patriotique et Ecologique (FRAPPPE !) qui, en percutant l’oligarchie sous tous les angles à la fois, en offrant au peuple des points d’appui sur tous les sujets, construit un front continu de rupture intégrale avec la politique oligarchique de manière à fédérer tous les chantiers de la résistance et de l’alternative populaire.
OMERTA SUR L’EUROPE CAPITALISTE ET SUBORDINATION AU REFORMISME BOURGEOIS NE FONT QU’UN !
Mais dira-t-on, tout cela est évident. Pourquoi alors, jusque dans les rangs marxistes, voire dans certains rangs censément « marxistes-léninistes » où l’on nie carrément l’euro-dissolution galopante en cours de la Nation, continuer de refuser cette évidence ? La réponse est simple. Si l’on refuse d’assumer la dialectique du patriotisme-indépendantisme populaire, de l’antifascisme et du pacifisme anti-impérialiste, c’est avant tout parce qu’on ne veut pas se rendre indépendant de la social-démocratie, fût-elle « insoumise », et qu’on veut continuer de nicher confortablement en son sein ou à ses marges. Parce qu’on veut continuer à cultiver des liens d’appareil (non pas des responsabilités dans l’appareil mais une soumission à l’appareil) dans les confédérations syndicales mouillées jusqu’aux oreilles dans la « construction » européenne. Parce qu’on veut continuer à appeler à voter pour Macron (ou pour son dauphin), ce barrage antifasciste bien connu, au second tour des présidentielles. C’est parce qu’on hésite à boycotter les élections européennes et qu’on caresse le vieux projet pourri et social-européiste de déposer une liste à ce scrutin supranational compromettant afin de « se faire connaître », de renflouer sa boutique politicienne et de rester dans le cercle de la « gauche fréquentable ». C’est parce qu’on veut continuer, dans les régions, à caresser dans le sens du poil la petite-bourgeoisie régionaliste bretonne ou corse (car s’il est « réactionnaire » de défendre l’indépendance de la France, il est bien évidemment « progressiste » de défendre le démantèlement euro-régionaliste de la République indivisible: et avec elle, inévitablement, des statuts nationaux, des conventions collectives, du SMIG national, des ultimes sociétés nationalisées, de l’Education nationale, etc.) en cautionnant – sans même s’en apercevoir – le « pacte girondin » macroniste ! C’est en un mot parce qu’on ne veut pas rompre la chaîne impérialiste – Lénine et Marx nous revoilà ! – en son maillon le plus faible, celui qui attache et subordonne la CLASSE OUVRIERE à la petite-bourgeoisie euro-constructive, celle qui empoisonne depuis des décennies les syndicats ouvriers en appelant à l' »Europe sociale », ce mensonge social-impérialiste, et demain – que dis-je, aujourd’hui même – à un OTAN au service de la paix. Et pourquoi, pas comme ne craignait pas de l’argumenter le chef de file eurocommuniste italien Enrico Berlinguer, au service du « nouveau socialisme »?
INDEPENDANCE DE LA CLASSE OUVRIERE, INDEPENDANCE NATIONALE, LUTTE POUR LE SOCIALISME, MÊME COMBAT !
Sur de telles bases euro-complaisantes, inutile de dire qu’on ne peut pas reconstruire de parti communiste de combat, ni de syndicalisme de classe offensif, et qu’on restera éternellement sous la coupe, aujourd’hui, de LFI (c’est-à-dire, sans intention péjorative envers les personnes, de la social-démocratie de gauche), des Euro-« Ecolos » ou du P »C »F-PGE (donc, vive la NUPES, horizon indépassable et voué aux navrantes défaites à répétition !), des directions confédérales euro-formatées des syndicats et/ou des diverses orgas euro-trotskistes dont l’euro-illusionnisme, voire l’euro-atlantisme (« à bas les dictateurs Poutine et Xi » ; « il faut plus d’armes pour l’Ukraine », etc.), est le fédérateur idéologique. En effet, comme Marx et Engels l’ont enseigné dans le Manifeste du Parti communiste de 1848, un texte que devraient maîtriser des « marxistes », la question centrale du Parti de classe n’est pas celle d’additionner pour faire masse des groupes fusionnant sur des bases floues : cette méthode menchevique n’a jamais produit que l’impuissance. La question POLITIQUE ET IDEOLOGIQUE du Parti de combat est celle de l’indépendance de classe du prolétariat par rapport à la petite et moyenne bourgeoisie, fussent-elles « de gauche », fussent-elles eurocommunistes, euro-trotskistes, euro-écologistes, etc. C’est pourquoi les deux indépendances – indépendance nationale et indépendance de la classe – sont, si l’on peut dire, inter-dépendantes : qui refuse de lutter franchement, sans mégoter, pour l’indépendance de la France et de rompre FRONTALEMENT avec l’euro-construction (en réalité avec les euro-suicides de la France, des acquis sociaux, de la démocratie et de la paix !), NE PEUT PAS, et en réalité NE VEUT PAS, reconstruire le parti communiste de combat et le syndicalisme de classe seuls capables de remettre la classe travailleuse de notre pays sur la voie de la contre-offensive générale, du Frexit progressiste, de l’Alternative rouge et tricolore, de l’Europe des luttes (CONTRE l’UE, pas « dans » l’UE et « par » l’UE, comme le veut la C.E.S. !). Donc ne veut pas non plus sortir de l’orbe bourgeois, ne veut pas arracher des mains des fascistes le drapeau tricolore de la Révolution française et des FTP-MOI, ne veut pas concrètement, pratiquement et pas seulement dans les effets de manche et dans les blablas de tribune, MARCHER AU SOCIALISME.
UNIR TOUS LES FRONTS POUR PASSER A LA CONTRE-ATTAQUE GENERALE !
Tu veux le socialisme et le communisme, camarade ? Alors retrousse tes manches pour nous aider à reconstruire le parti communiste de combat et le syndicalisme rouge. Tu veux le parti de combat le plus vite possible ? Alors commence par ne pas pinailler sans fin, de manière typiquement menchévique, « horizontaliste » et « gazeuse », contre le « centralisme démocratique » (c’est-à-dire contre la discipline démocratique révolutionnaire du prolétariat dans son parti) et contre la « forme-parti ». Et surtout, romps frontalement et centralement avec l’ensemble de la mythologie euro-constructive et otano-complaisante. Milite ouvertement, et non pas de manière complexée, timide, effarouchée, milite à la manière de Jacques Duclos, de Georges Politzer, de Missak Manouchian ,,de Léon Landini, de Pierre Pranchère, d’Henriette Dubois ou de Danielle Casanova pour l’indépendance de ton pays en te souvenant qu’ « il n’y a pas de bien plus précieux que l’indépendance et la liberté » (Ho Chi Minh), que « l’émancipation nationale est le socle de l’émancipation sociale » (Jaurès) et que « la nation, en définitive, c’est le peuple » (Politzer). Bref, tous les chemins de l’avenir conduisent à relier fortement et dialectiquement entre elles la lutte pour l’indépendance nationale, la lutte pour la paix, la lutte pour la démocratie, la lutte pour les conquêtes sociales, la lutte pour un syndicalisme de classe indépendant de l’UE et pour un parti communiste indépendant, franchement indépendant, de la social-eurocratie de droite et de gauche. Un parti de combat totalement dépendant, au contraire, et il faut en être fier… de la classe ouvrière et de la lutte pour un socialisme-communisme de notre temps. Ainsi aideras-tu à construire, à temps si possible, en t’engageant sans tarder, un front idéologiquement, socialement et politiquement continu qui stoppera la fascisation, la marche à la guerre et l’euro-dissolution en remettant le camp du progrès et de la paix sur la voie de la victoire.