Unité totale du PRCF et de sa direction face à une tentative dérisoire de diversion et de division – Mardi 11 juin 2024
Dans un texte récent paru sur son site, et repris par FVLPCF, Danielle Bleitrach s’abaisse jusqu’à prétendre que le « PRCF d’Alleg, d’Annie, de Georges, historique, en train de s’effacer », était plus compréhensif à l’égard du P »C »F archi-reformiste, antileniniste et européiste, que l’actuel PRCF dirigé par Fadi Kassem, accusé de tous les maux comme tenir des « mots inutiles » et nourrir les « polémiques ». Comme si le PRCF, fondé le 18 janvier 2004 sans Fadi Kassem (adhérent depuis 2013), avait attendu ce dernier pour tenir la ligne politique historique du PRCF. Comme si l’actuel secrétaire national du PRCF, unanimement élu par le Comité central sur proposition de l’ancien secrétaire national… Georges Gastaud, était l’instigateur d’une « dérive » du PRCF.
Dérisoire manœuvre de diversion et de division car la réalité est que le PRCF et sa direction actuelle sont unis comme les doigts de la main, que les quatre générations représentées au Comité central du PRCF travaillent de manière extrêmement fraternelle, et que le président du PRCF, Léon Landini, l’ancien secrétaire national, Georges Gastaud, et le secrétaire national de la JRCF, Gilliatt de Staërck, font toute confiance à Fadi Kassem avec lequel ils coopèrent quotidiennement
Hier sans Fadi Kassem comme aujourd’hui avec Fadi Kassem, le PRCF dénonce les dérives du P »C »F-PGE qui, à force de cultiver l’antisoviétisme et l’européisme pour maintenir à tout prix son alliance vassale envers le PS atlantiste, en est désormais à voter les crédits de guerre demandés par Macron au régime pronazi de Zelensky, c’est-à-dire à entrer de plain pied, malgré quelques lamentations hypocrites, dans l’union sacrée impérialiste qui nous mène droit vers la fascisation macroniste, l’essor de l’extrême droite et la guerre mondiale.
La réalité est l’inverse de ce que prétend Danielle Bleitrach que l’on a connue jadis mieux inspirée : c’est qu’elle et d’autres membres du PCF ont fait une analyse radicalement fausse de l’avènement de Roussel à la tête du PCF-PGE. Non pas un renouveau communiste mais, sous un mélange de gouaille identitariste et de dégoûtantes concessions aux idées réactionnaires, la continuation par d’autres moyens de l’euro-mutation social-démocrate de Rober Hue ; ce qui, à notre époque, signifie forcément mutation social-iméerialiste de ce qui fut le grand parti communiste marxiste-léniniste, 100% anti-UE et anti-OTAN de Thorez, Duclos, Manouchian, Georges et Marie Politzer. « L’immense majorité du PCF à la base est dans cet esprit » affirme Danielle Bleitrach tout en se demandant, « face à la médiocrité de la trahison » : « Que peut la base ? ». C’est simple : arrêter de dénigrer le PRCF et mieux, le soutenir, voire le rejoindre, dans son entreprise affirmée depuis 2004 de reconstruire un vrai Parti communiste de combat en France.
En attendant, au nom du secrétariat national unanime du PRCF, nous apportons toute notre solidarité politique et humaine à Fadi Kassem, que nous remercions par ailleurs, alors qu’il n’est pas permanent, pour son engagement inlassable et sa fidélité sans faille à la ligne historique du PRCF : la reconstruction d’un véritable parti communiste dont la classe ouvrière, la défense de la paix et le salut de la nation souveraine ont un besoin de plus en plus vital.
Léon Landini, président et cofondateur du PRCF, ancien combattant FTP-MOI du bataillon Carmagnole-Liberté, médaillé da la Résistance par l’Union soviétique.
Georges Gastaud, ancien secrétaire national du PRCF, membre actif du secrétariat national, directeur politique du mensuel Initiative communiste et de la revue ÉtincelleS.
Gilliatt de Staërck, membre du Secrétariat national, secrétaire national de la JRCF.