Élu président de la République le 7 mai 2017, Emmanuel Macron a été présenté comme un « rempart contre le fascisme ». Ce chantage électoral, invoqué à gauche même le soir du premier tour le 23 avril, a occulté que « Jupiter », chantre de l’eurocapitalisme néolibéral et de l’atlantisme, accélère, par sa politique, la fascisation croissante du pays, ce que l’affaire Benalla a spectaculairement révélé à l’été 2018. Une surprise ? Pas vraiment au regard et de l’attitude de l’UE vis-à-vis des forces fascisantes et fascistes en Europe d’une part, de l’histoire d’autre part : en France, les technocrates, industriels et banquiers de l’entre-deux-guerres avaient déjà favorisé la progressive prise du pouvoir des fascistes dans le pays. Cette intervention comparera les années 1920-1930 à notre époque et montrera que le « ni droite-ni gauche », présenté comme une « Révolution » – en référence à l’ouvrage publié par Macron en 2016 – à l’origine d’un « Nouveau Monde » dans le cadre de la « construction européenne », reprend en réalité des mécanismes fatals déjà testés par le passé, pour le plus grand malheur du camp des travailleurs, de la République et de la France.
Une conférence de Fadi Kassem, professeur d’histoire, organisée par le Café d’histoire critique et d’études marxistes.
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