Réforme du BAC, casse des salaires, ordonnances loi travail : même combat
Dossier spécial
le tract des JRCF :
Macron détruit le BAC et l’Université… La jeunesse répond : Résistance !
Cherchant à tout prix à détruire le caractère NATIONAL du BAC et à instaurer la sélection à l’Université, Macron, appliquant les directives de l’Union Européenne et du grand patronat, souhaite passer en force, contre la jeunesse, comme il le fait contre les travailleurs et les syndicalistes avec ses Ordonnances brisant le Code du Travail.
Comme on sait, le « bac » reste, en France, un examen national anonyme qui constitue le « premier grade universitaire » et qui, comme tel, donne directement accès à l’Université.
C’est l’inverse dans de nombreux pays européens, notamment en Allemagne et dans les pays de tradition anglo-saxonne, où un tri rigoureux à base de sélection sociale et financière barre l’entrée des études supérieures à la majorité des ex-lycéens, dont beaucoup sont précocement envoyés vers la vie active, l’apprentissage sous domination patronale ou… le chômage.Alors qu’il faudrait consolider le BAC et l’Université en donnant à cette dernière les moyens d’accueillir dignement tous les étudiants qui le souhaitent et en rendant au BAC sa vraie signification et sa véritable valeur, la réforme du ministre de l’éducation, Jean Michel Blanquer visera clairement à transformer le bac en diplôme local et non NATIONAL, totalement dévalué et distribué principalement sur contrôle continu, établissement par établissement, ce qui en ferait en réalité un diplôme sans valeur à l’échelle nationale tout en discréditant après coup le bac de ceux qui l’ont déjà obtenu.
Nous, lycéens et étudiants, sommes les futurs travailleurs de ce pays et devons pouvoir présenter des diplômes qui aient la même valeur où que ce soit en France, de Brest à Strasbourg, de Lille à Marseille, de Paris à Bordeaux. D’un établissement de centre ville à un lycée des quartiers populaires.
Pour défendre notre futur, il faut nous prendre en main et organiser la contre-attaque face à ce gouvernement au service des capitalistes, de la finance et de l’UE !
Les jeunes pour la Renaissance Communiste en France (JRCF), mouvement de jeunesse du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France) sont prêts à vous aider à vous organiser. Contactez-nous, rejoignez-nous !
On bloque les facs et les lycées !
les explications de la commission éducation et de la commission lutte du PRCF, le décodage de la rédaction d’Initiative Communiste
- BAC et diplômes nationaux, statuts, université, code du travail, conventions collectives, salaires, sécu, retraite = même combat !
- Sélection à l’Université, réforme du Bac : Macron attaque les lycéens, les étudiants et les travailleurs !
Bonjour.
«« notamment en Allemagne et dans les pays de tradition anglo-saxonne, où un tri rigoureux à base de sélection sociale et financière barre l’entrée des études supérieures à la majorité des ex-lycéens, »»
C’est un véritable système de classe du Moyen-âge anti démocratique.
Trouvons la nouvelle formule économique qui donnera vraiment accès à l’Éducation, à la Santé totalement gratuites et ouvertes à tous sans réserves, seul l’étudiant face aux exigences de la discipline est en mesure de prendre la bonne décision tout en recevant de l’aide à point nommé pour son choix.
Il y a les étudiants perpétuels, ils peuvent avoir leur utilité dans le système ?
Dans la nature, il y a bien des fonctions qui semblent « inutiles » à première vue.
Vue d’ensemble (interaction) et questionnement !
Bonjour.
Un texte intéressant.
Au-delà des querelles de chapelles, réaffirmer la République
22 nov. 2017 Par André Bellon Blog : Pour que vive la souveraineté populaire !
EXTRAIT
«« La laïcité est un principe qui s’est construit tout au long de notre Histoire. Elle n’est absolument pas un acte conjoncturel des années 1900 comme l’affirment ceux qui veulent « l’adapter », en particulier Baubérot qui se pose en maître d’école de la laïcité. La question est sous-jacente au travers d’affrontements schismatiques fort anciens. Elle commence à s’exprimer dans les drames des guerres de religion : bien avant Victor Hugo et son « L’Eglise chez elle et l’Etat chez lui » de 1850, le juriste Pierre de Belloy affirme dès 1585 que « La République n’est pas dans l’Eglise, mais au contraire l’Eglise est dans la République » [ii]. Elle trouve un début d’expression politique dans les débats de la Révolution. Des tentatives y existent, en effet déjà, soit locales (Nièvre), soit plus générales sous la Convention thermidorienne. Elle est liée à une conception profonde de la liberté de pensée qui est pour nous un combat permanent. Elle n’est pas, contrairement à ce que racontent ceux qui la haïssent, une atteinte à la liberté religieuse. Elle est la séparation des églises et de l’Etat et met l’école publique hors d’atteinte des dogmes religieux. »»
https://blogs.mediapart.fr/andre-bellon/blog/221117/au-dela-des-querelles-de-chapelles-reaffirmer-la-republique
Je remercie les auteurs pour me permettre de m’instruire.
Plus nous verrons avec facilité la globalité et plus nous serons en mesure de se libérer.
Krishnamurti: le fait de voir son conditionnement nous en libère. Le fait de Voir.
Voilà un texte à mettre dans son coffre à outil (sortir à point nommé), catégorie Éducation, Histoire et politique.
Avis aux militants.
Un idée.