Il ne se passe pas un jour sans que le gouvernement nous annonce de nouvelles attaques contre les acquis obtenus de haute lutte par les travailleurs.
Dans les bureaux des ministères se prépare une attaque sans précédent contre la Sécurité sociale. Pour preuve, la réduction des prélèvements sociaux aux entreprises pour l’embauche et l’investissement sous prétexte de donner plus de libertés et aux travailleurs plus de « pouvoir d’achat » ; en vérité, ce sera une perte sèche pour la Sécu qui ne fonctionne que grâce à cette solidarité qui fait que chacun puisse se soigner selon ses besoins et non selon ses moyens.
Pour Macron et son gouvernement, le but de cette attaque contre la Sécu est de pousser les travailleurs vers les assurances privées en les obligeants à cotiser dans le privé pour se soigner, ce qui bien sûr, va pénaliser les plus pauvres, mais également les classes dites « moyenne », qui n’auront pas ou plus les moyens de payer des redevances hors de prix.
Autre attaque : la fin des retraites par répartition qui seront remplacées par une retraite à point. Dans le même temps, Macron supprime l’impôt sur les grandes fortunes et distribue sans vergogne et sans retenue des dividendes exorbitants aux actionnaires.
La seule raison d’être de Macron et de son gouvernement est de se plier aux directives européennes et d’aligner une politique sociale sur les pays européens les moins favorisés tels que la Pologne par exemple.
Nos parents et aïeuls ont lutté pour nous laisser un pays basé sur la solidarité, en obligeant le patronat à participer à la protection sociale des ouvriers. Aujourd’hui, c’est à nous de lutter pour nos descendants, pour faire en sorte que cet héritage ne soit pas jeté dans les oubliettes de l’histoire.
Les grèves en cours :
C’est la grève : agenda des grèves en France
•chez Friatec à Darvault dès le 4 décembre 2017
- des lignes J et L du Transilien du 2 au 5 décembre 2017
- SNCF en Centre-Val-De-Loire du 30 novembre au 4 décembre 2017
- de l’approvisionnement des McDonald’s de Midi-Pyrénées dès le 28 novembre 2017
- des centrales électriques de La Réunion depuis le 28 novembre 2017
- illimitée des avocats de Pau depuis le 28 novembre 2017
- à la clinique du Tondu à Bordeaux depuis le 28 novembre 2017
- des trains SNCF en Sud-Aquitaine depuis le 26 novembre 2017
- illimitée des pompiers du Nord dès le 20 novembre 2017
- des ambulanciers du SAMU de Rouen depuis le 20 novembre 2017
Les grèves à venir :
- au Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté le 5 décembre 2017
- des agents de la Métropole Aix-Marseille le 5 décembre 2017
- des RER A et B les 12 et 13 décembre 201
Revue de presse des luttes et manifestations
1 – Luttes gagnantes
A l’unité de distribution d’hellemmes de Lille (59)
Les salariés excédés de la surcharge de travail se sont mis en grève sans préavis le samedi 18 novembre et obtenus immédiatement des avancés sur le paiement des heures supplémentaires avec effet rétroactif, la livraison de 7 nouveaux vélos électriques et 9 nouvelles batteries pour les VAE, la possibilité de rentrer au bureau sans effectuer de dépassements horaires pour celles et ceux qui le souhaitent. Le compte n’y étant toujours pas pour les salariés, lundi matin la direction a proposé des engagements écrits sur les revendications exprimées et obtiennent en plus des avancées obtenues précédemment:
§ la CDIsation immédiate de 3 CDD;
§ le recrutement d’un facteur d’équipe dès décembre ;
§ la révision de l’organisation ;
§ le non-retrait de la journée de grève…
La direction craignant l’élargissement de la mobilisation a octroyé 1h30/agent pour les sites de Marcq en Baroeuil et 1H/agent pour Wambrechies où le mécontentement se faisait sentir.
Cette mobilisation exemplaire fait suite à une pétition qui circule dans les sites et qui recueille l’assentiment des personnels puisque signée par 100% des personnels du site d’Hellemmes.
Fin de la grève à l’EHPAD de l’hôpital d’Auch, 16 postes créés/
Source : correspondant du prcf
La mobilisation d’une partie des salariés de l’EHPAD Robert-Barguisseau s’est terminée mercredi 29 novembre. Après plusieurs réunions avec la direction, l’ARS (agence régionale de santé) et le Conseil Départemental du Gers, une solution a été trouvée : 16 postes vont être créés dès janvier 2018, sur les 25 demandés par le personnel.
« Il fallait trouver un équilibre » explique Christophe Dukobek, secrétaire départemental du syndicat CGT santé et action sociale du Gers. Les 16 postes seront répartis entre des aides-soignants, un infirmier et des agents de service hospitalier (ASH).
Le service Alzheimer, qui compte 30 résidents, va notamment être étoffé. Actuellement, on compte 5 soignants pour 30 malades, soit un ratio de 0,16. Or, le résultat des études menées par le gérontopole de Toulouse (étude parue en 2008, disponible ici) montre que « le chiffre de 0,8 agent par résident (soit 24 soignants pour 30 patients dans le cas de l’EHPAD Robert-Barguisseau) est le plus fréquemment cité allant de 0,7 à 0,9, et en tout cas pas moins de 0,5 agent par résident (soit 15 soignants pour 30 patients). » Après discussion, le personnel a obtenu une augmentation de 10 postes dans ce service.
Volte-face du Conseil Départemental du Gers
Source : franceinfo
Dans un communiqué daté du mardi 28 novembre, le Conseil Départemental du Gers expliquait « ne pas (vouloir) faire payer les résidents (un surcoût) alors que le directeur dispose d’un budget excédentaire. »
Le communiqué se poursuivait ainsi : « Aujourd’hui, le directeur de l’EHPAD réclame au Département une nouvelle hausse des tarifs de 8€/jour pour créer des postes. Pour chaque résident, cela représenterait un effort supplémentaire de 3000€ par an, faisant de cet établissement le plus cher du Gers. Or, le directeur de l’EHPAD dispose depuis plusieurs années d’excédents dans son budget (un million d’euros cumulés sur les 3 dernières années). Il est donc en mesure de créer immédiatement des postes sans incidence sur le prix de journée. »
Mercredi 29 novembre, un nouveau communiqué accompagne la sortie du conflit. Le Conseil Département s’y réjouit des postes créés sans évoquer le coût pour les résidents. D’après le syndicat CGT, il devrait pourtant être conséquent : le prix journée devrait passer de 62,73€ actuellement à 69,55€ : 6,82€ de plus par jour. Soit un effort supplémentaire de… 2491€ par résident chaque année.
L’ARS et le Conseil Départemental du Gers font un effort
Le département mettra lui aussi la main à la poche, notamment en augmentant l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) pour les résidents qui en bénéficient déjà. Dans un communiqué, l’ARS se réjouit elle aussi de la sortie du conflit. Elle souligne que les dotations qu’elle prévoie « permettent de financer dès 2018 la création d’un poste infirmier(e) supplémentaire et le co-financement de 9 postes d’aides-soignants supplémentaires (à hauteur de 70% pour l’ARS et 30% pour le Conseil Départemental du Gers. »
2 – Les luttes dans les entreprises privées et publiques
« Branleur, boulet, vicieux » : la CGT va porter plainte contre Leroy Merlin à Valence.
Source : France bleu
Après la découverte d’un fichier « intérimaires » portant des mentions parfois insultantes sur la plateforme Leroy Merlin de Valence dans la Drôme, la CGT estime que la réponse apportée par la direction du groupe n’est pas acceptable.
Deux plaintes devraient être déposées dans les prochains jours contre Leroy Merlin à Valence.
Près de deux mois après les révélations fracassantes d’un fichage parfois insultant des salariés intérimaires sur l’entrepôt valentinois, l’avocat de la CGT travaille sur deux plaintes qui pourraient être déposées la semaine prochaine. Une distribution de tracts a été organisée par le syndicat pour en informer les salariés jeudi après-midi.
Début octobre, la CGT était tombée sur un fichier Excel qui recense les noms des intérimaires avec des annotations pour le moins étrange : « fegnasse (sic), boulet, vicieux, branleur ». Les chefs de service auteurs de ces propos auraient reconnu les faits, mais ils travaillent toujours dans l’entrepôt de Valence. Ce qui est dramatique, c’est que non seulement ils sont en place, ils reconnaissent auprès du directeur de l’entrepôt qu’ils ont tenu ces propos, et non seulement ils n’adressent aucune excuse à l’ensemble du personnel mais en plus de ça , ils ont le sourire large, le smiley, quand ils traînent sur la plateforme » — Karim Bacheri , délégué central CGT du groupe Leroy Merlin
Une première plainte visera les insultes, une seconde le recours « abusif » selon la CGT à l’intérim, une situation qui perdurerait depuis sept ans. (L’intérim) c’est sensiblement 130 personnes et ça représente 40% de la masse salariale totale. On se dit 5% ça nous semble raisonnable pour répondre à des fluctuations d’activité et de saisonnalité, 40% pour nous c’est complètement anormal » — Romain Coussin, délégué CGT sur l’entrepôt de Valence. Peu après la publication des fichiers, la direction France du groupe avait condamné les appréciations insultantes. Aujourd’hui face aux menaces de plaintes, le siège de Leroy Merlin « ne fait pas de commentaire ».
Nemours. Grève des conducteurs de bus chez Transdev, 27 lignes impactées
Source : La République
Un mouvement social du personnel de conduite débute ce lundi sur le dépôt de Transdev à Nemours. Elle doit durer toute la journée de ce lundi 27 novembre, peut-être plus. La grève des conducteurs du dépôt Transdev à Nemours, qui dessert 36 lignes dans le Sud Seine-et-Marne (31 sur le réseau urbain Service Transport Intercommunal Loing Lunain dit STILL, quatre pour le réseau Comète ainsi que la ligne 34 du Seine-et-Marne Express reliant Château-Landon à Melun) doit entraîner de nombreuses perturbations ainsi que des suppressions de bus.
Ces lignes, beaucoup empruntées par les écoliers et les travailleurs désirant accéder aux gares SNCF, parcourent notamment les communautés de communes du Pays de Nemours, de Moret Seine et Loing, du Pays de Montereau, du Gâtinais Val-de-Loing mais également la communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau.
Marseille : journée de grève pour les salariés de Darty la Valbarelle
Source : FR3
Les salariés de Darty la Valbarelle ne baissent pas les bras. Menacés de 63 licenciements sur les 12O que compte le site, ils ont décidé de faire grève ce mardi pour réagir « au mutisme de la direction », peut-on lire dans leur communiqué. La CGT a appelé à un rassemblement ce matin devant l’entrepôt Darty des Bouches-du-Rhône, situé au 3 boulevard La Valbarelle.
Ce week-end déjà, des distributions de tracts devant le Darty Cantini avaient eu lieu, dans le but d’informer la clientèle sur la situation des salariés de l’enseigne.
Franck Traversari (CGT Énergie) : « Quand on fait grève, personne n’écoute et on n’avance pas »
Quand des chaînes de télévision se retrouvent plongées dans le noir ! Si les téléspectateurs ne se sont aperçus de rien derrière leur écran en raison de l’utilisation de groupes électrogènes, nos confrères de TF1, Canal + et France Galop ont en effet été confrontés ce jeudi à une vaste coupure de courant, volontairement provoquée par des membres de la CGT Énergie afin de protester contre les ordonnances de la Loi travail. Un mode de contestation surprenant que justifie Franck Traversari (Secrétaire général adjoint de la CGT Énergie).
« On démontre ce que peut devenir le service public si nos salariés ne sont pas mobilisés 24h/24 »
Source : Sud Radio
Invité ce jeudi du Grand Journal de Véronique Jacquier, le syndicaliste s’est en effet expliqué sur les motivations du mouvement, rappelant que cette opération n’était que le résultat de l’absence de dialogue social en interne. « Nous assurons, depuis des années, des missions de service public. Cela va faire plus d’un an que nous sommes en conflit et on ne passe nulle part dans les médias. Au bout d’un moment, il y a eu une accumulation de mécontentement de la part de nos agents qui ont repris en main leur outil de travail de façon à se faire entendre », a-t-il d’abord indiqué. « Il y a une vérité sociale qui s’affiche à nous, on est en train de la subir à travers les ordonnances Macron aujourd’hui et à travers les différentes directives européennes qui vont s’appliquer sur le secteur énergétique et qui sont en train d’exploser complètement les entreprises et les garanties sociales des salariés« , a-t-il poursuivi. « Quand on fait grève, personne n’écoute et on n’avance pas« , a-t-il surenchéri, précisant que « depuis plus de trois ans« , les revendications des grévistes étaient toujours les mêmes et concernaient les « augmentations salariales de l’ensemble des salariés » du secteur et pas uniquement ceux d’EDF.
Et l’intéressé de conclure en rappelant le rôle primordial des salariés qu’il défend, insistant sur le manque de moyens : « On démontre, par nos actions, ce que peut devenir le service public si nous n’avons pas nos salariés mobilisés 24 heures sur 24 pour répondre aux besoins. À titre comparatif, si l’on avait à ce jour une tempête comme en 1999 – où il a fallu rappeler des agents en inactivité pour pouvoir répondre aux besoins de la population – on n’y arriverait pas aujourd’hui et on aurait des remises en service beaucoup plus longues ».
Bastia : une marche blanche de soutien au personnel de l’hôpital rassemble un millier de personnes
Source : franceinfo
Les personnels en grève de l’hôpital de Bastia organisent ce samedi une marche blanche dans les rues de la ville. Cette dernière a rassemblée environ un millier de personnes. Toutes dénoncent l’indifférence de l’État face au déficit de l’établissement.
Ce dernier enregistre un déficit de 49 millions d’euros et a un besoin urgent de 20 millions d’euros de trésorerie. Depuis plus d’un mois des employés de l’établissement sont en grève de la faim pour dénoncer leurs condition de travail, deux d’entre elles y participent encore actuellement. Son arrêt est prévu ce samedi.
Lons-le-Saunier : les agents de la ville en grève ce mardi
Source: franceinfo
150 agents de la ville, de l’agglomération et du CCAS ont manifesté toute la journée devant la mairie de Lons-le-Saunier. Ils protestent contre une harmonisation des temps de travail. Ils devront travailler 74 heures de plus par an à partir de l’année prochaine. Ils dénoncent surtout contre un manque de dialogue social.
Le rassemblement s’est fait en marge d’une réunion du comité technique.
Ils protestent contre un projet de réorganisation du temps de travail : jusqu’à présent, les employé.es de la Ville et d’Ecla travaillent 1 535 heures. La municipalité veut augmenter ce temps de travail de 74 heures pour se conformer à la loi : dans le cadre de la fusion avec l’ancienne communauté de communes Val de Sorne, les conditions de travail doivent être harmonisées.
Les agents ont été prévenus mi-octobre de ces changements qui doivent entrer en vigueur au 1er janvier. Un délai beaucoup trop court pour les syndicats qui craignent une désorganisation dans les services.
Rennes : quatrième semaine de grève à l’hôpital psychiatrique Guillaume-Régnier
Source : franceinfo
Le mouvement de grève est entré ce lundi dans sa quatrième semaine au centre hospitalier Guillaume-Régnier de Rennes, spécialisé en psychiatrie, selon le syndicat Sud-Santé, qui proteste contre « la dégradation des conditions de travail » du personnel et des « conditions d’accueil des patients ».
Air France à Papeete : La grève des PNC continue
Source : Air Journal
Les hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne Air France basés à Tahiti poursuivent leur grève, les négociations étant au point mort.
Commencée il y a 17 jours, la grève des PNC de la compagnie nationale française se poursuit ce 27 novembre 2017 à l’aéroport de Papeete-Faa’a, les vols étant désormais opérés à bord d’avions affrétés auprès de la compagnie portugaise Hi Fly. Sur les 17 revendications initiales du syndicat « ultra-majoritaire » USAF/UNSA, ne subsisteraient selon la presse locale que deux points non réglés : l’intégration de deux CDD, et la correction des erreurs sur les bulletins de salaires et sur les cotisations versées à la caisse de retraite des navigants.
La direction d’Air France a fait monter la pression en annonçant que les PNC basés à Tahiti ne seraient plus déployés jusqu’à Paris une fois par mois, mais « limités » au tronçon entre Papeete et Los Angeles (les PNC de métropole assurant tous les CDG – Los Angeles). Selon Polynésie 1ere, cette décision aurait été prise avant le dépôt du préavis de grève en octobre dernier, en raison d’un arrêt des embauches.
Les négociations ont été de nouveau suspendues, alors que des rencontres étaient prévues suite à la présentation jeudi d’un projet « pour assurer la pérennité » de la base Air France à Papeete. Un courrier de la compagnie à ses employés, publié par Radio 1, rappelait entre autres l’arrivée prochaine de la low cost French Blue en Polynésie française, estimant que « l’arrivée d’un nouveau compétiteur pourrait générer au moins 20% d’offre supplémentaire », avec à la clé « un effet direct sur le niveau de nos coefficients de remplissage et de recette » et sur la rentabilité de la ligne. Air France mentionnait également une possible arrivée de United Airlines, qui « conduira à une pression supplémentaire sur l’économie de la ligne ».
Cour d’appel de Pau menacée. Les avocats votent la grève illimitée
Source : Ouest France
Les avocats du barreau de Pau ont voté ce mardi à l’unanimité une grève générale et illimitée à partir de minuit car ils craignent la disparition de la cour d’appel de la ville dans le cadre d’une réforme de la carte judiciaire.
« Nous avons voté à l’unanimité une grève totale et illimitée de toutes les audiences à partir de mardi minuit », a indiqué Me Antoine Paulian. « Il n’y aura aucune permanence, ni garde-à-vue, ni défense pénale ».
Un document confidentiel sur la réforme de la carte judiciaire circule sur internet
Cette grève s’appuie sur un document circulant sur internet et intitulé « Projet discussion confidentielle » où une carte géographique fait état de la disparition de la cour d’appel de Pau, selon Me Paulian. « Je ne sais pas quelle est la véracité de cette information qui aurait fuité du ministère de la Justice. Quoi qu’il en soit, elle circule sur internet et nous craignons fortement la disparition ou l’amputation de certaines compétences de notre cour d’appel ».
« On va dépecer notre cour d’appel, au mépris du principe de proximité du justiciable, pour effectuer des économies budgétaires », a-t-il déploré. « On va gonfler des tribunaux régionaux qui sont déjà engorgés. Je rappelle que la Cour d’appel de Pau est notée 18e sur 36 en termes d’activité », a-t-il ajouté.
Plusieurs manifestations à Agen, Pau, et Nîmes
Mi-novembre, plusieurs centaines d’avocats avaient manifesté à Agen, Pau et Nîmes pour dénoncer les menaces pesant, selon eux, sur certaines cours d’appel, qui pourraient disparaître dans le cadre d’une réforme de la carte judiciaire. Les avocats se sont également mobilisés à Metz et Riom (Puy-de-Dôme).
La Cour des comptes avait appelé en 2015 à « poursuivre la réforme de la carte judiciaire » entamée par l’ancienne Garde des sceaux Rachida Dati et qui s’était traduite par des suppressions massives de tribunaux. La Cour avait en particulier recommandé que « les ressorts de cour d’appel coïncident avec le périmètre d’une région ».
Aucune carte en projet selon la garde des Sceaux
En octobre, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a déclaré qu’« aucun lieu de juridiction ne sera (ait) fermé ». « Il n’y a pas de carte judiciaire sur mon bureau », a-t-elle affirmé.
Landerneau. Les poseurs de compteurs Linky en grève
Source Ouest France
Une poignée des trente personnes employées par Solution 30, sous-traitant d’Enedis, en charge de la pose et des relevés des compteurs Linky, était en grève lundi matin, devant les locaux d’Enedis, rue du Gaz.« Avec la pose des compteurs communicants Gaspar et Linky, demain ils n’auront plus de travail. La relève des compteurs sera automatique. Donc ils seront licenciés », explique Johan Laurent, secrétaire général du syndicat CGT Mines Energie.
Les trente personnes, sous CDI de « chantier » depuis une dizaine d’années, savaient qu’à terme leur contrat n’allait pas se poursuivre. Mais tous espéraient des formations ou des propositions de reconversion. « Jusqu’à présent, alors que nous demandons à être reçus par notre direction (NDLR. Solution 30), nos démarches restent lettre morte », regrette William Hurty, délégué syndical CGT de Solution 30.
Aucun privilège
La CGT a demandé à Enedis et GRDF, en tant que donneurs d’ordre, de les embaucher. « Ces personnes devraient être privilégiées, mais la seule réponse qu’ils obtiennent est d’envoyer un CV et une lettre de motivation. Ils devraient au moins bénéficier de formations pour anticiper leur fin de contrat et retrouver plus facilement du travail », dénonce le secrétaire général.
Suite au mouvement de lundi, un rendez-vous est d’ores et déjà prévu à Paris, au siège de Solution 30 à Puteaux, afin de lancer les négociations. « Nous savons qu’il y aura des licenciements, mais nous demandons une meilleure porte de sortie avec des reconversions et des formations. On attend du concret. Nous ne voulons plus de promesses non tenues »,
Toulouse : grève surprise des bus, trafic fortement perturbé
Source : Franceinfo
La grève touche une bonne partie des lignes de bus ce jeudi matin. En cause, un droit de retrait des chauffeurs après des tirs visant un bus hier, mercredi 29 novembre, à Castelginest.