Malgré la position intransigeante de Macron et de son premier Ministre de vouloir passer en force la casse de statut des cheminots pour ensuite privatiser, la nouvelle forme de luttes engagée à la SNCF pour tenir dans le temps est intéressante mais vu les attaques portées et l’absence de volonté de la confédération de construire vraiment l’interpro, d’accuser l’UE, de mettre en cohérence l’ensemble des contre-réformes Macron face à la cohérence des réformes du CNR, n’est pas suffisante.
S’il y a échec dans la bataille du rail, ce ne sont pas les cheminotes et cheminots qui en porteront la responsabilité mais bien les confédérations syndicales et en particulier la direction confédérale de la CGT qui pour ménager l’UE et la CES, mais aussi pour maintenir une soi-disant unité syndicale avec les confédérations jaunes (Unsa et la CFDT qui poussent leurs branches cheminotes à déserter la « bataille du rail ») ne veulent pas d’un blocage de notre économie par une grève générale qui, s’il est vrai qu’elle ne se décrète pas, se prépare à la base et dans l’action ; et actuellement des actions il y en a beaucoup.
Nous pouvons dire que le levain de la grève générale est prêt quand on voit le nombre d’entreprises petites et grandes qui sont dans la lutte depuis le début de l’année, sans parler des lycéens et des étudiants courageux qui ont démocratiquement bloqué les universités au risque d’encourir les pires violences fascistes et policières. Nous pourrions en citer quelques unes : SNCF, EDF, Éducation nationale, fonctionnaires territoriaux, des impôts, dans le commerce chez Carrefour, Tati, Bricorama, Monoprix, Casino, des EHPAD et des infirmières et travailleurs hospitaliers, des étudiants. On peut aussi déplorer que, faute de travail suffisant des confédérations et de la FSU pour montrer la cohérence des attaques contre le bac national, les statuts, les conventions collectives, le « produire en France », faute de montrer le lien entre la casse nationale et la casse sociale édictées par l’UE, les conditions du tous ensemble n’aient pas encore pu prendre corps pleinement.
Néanmoins, il faut constater que la situation diffère de celle qui résulta de la défaite historique des mineurs face à Thatcher car notre peuple et sa jeunesse n’ont pas rendu les armes, au contraire, les tabous visant au rapprochement des luttes syndicales et politiques ont commencé à sauter, l’espace progressiste a été préservé, voire consolidé par les manifs de mai, même s’il est hautement regrettable que la question de l’UE n’y ait pas été plus fortement posée. À l’avenir plus que jamais nous devons associer inséparablement la question du tous ensemble en même temps, que nous avons catapultée à l’avant-scène par nos tracts et affiches, la question du Frexit progressiste, la question de la recomposition syndicale autour des nombreux syndicats CGT ou de l’Union Syndicale de Monaco qui quittent la CES pour la FSM : dans tous ces domaines, il faut souligner le rôle pionnier incontestable des militants du PRCF et des JRCF et du Front syndical de classe.
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF
Revue de presse des luttes :
Les luttes gagnantes
Hôtel Renaissance Trocadéro après 2 jours de grèves
Source : CGT 4 juin 2018
Deux jours de grèves auront suffi aux salariés et leur syndicat CGT de l’Hôtel Renaissance Trocadéro pour faire reculer les directions de STN Groupe (sous-traitant) et de l’hôtel. Les salariés ont gagnés notamment :
§ Un 13ème mois, une indemnité nourriture de 5.10 € par jour,
§ L’ensemble des salariés passeront au 1er juin 2018 en catégorie B de la convention collective, soit une augmentation de 20 à 30 € par mois,
§ La suppression de l’abattement de 8% sur l’assiette des cotisations sociales qui ampute les droits sociaux,
§ Le maintien des avantages de site en cas de mutation,
§ La fourniture et le nettoyage des tenues de travail par STN Groupe,
§ Le paiement des 2 jours de grèves.
Elections gagnantes aux Ambulances Charitoises : les salariés votent CGT à 70%
Source : CGT
Grace à la détermination des militants de la CGT, leur implication dans les parrainages, dans les négociations des protocoles en vue des élections des IRP, la CGT s’implante dans des entreprises et gagne les élections professionnelles.
Cette démarche a porté ses fruits.
Aux élections du CSE, où il y avait deux listes complètes (une première), une CGT et une CFDT, les salariés de cette société d’ambulances ont voté à près de 70% pour les candidates présentées par la CGT, (nouvellement syndiquées CGT), seules élues.
La CGT lève sa grève éclair chez Kronenbourg à Obernai
Source : DNA 4 juin 2018
La CGT a lancé un mouvement de grève ce lundi matin aux Brasseries Kronenbourg, à Obernai. Le syndicat (minoritaire dans l’entreprise) annonçait en matinée une quarantaine de personnes en grève et plusieurs services touchés à la production. Les équipes de l’après-midi et de nuit devaient suivre. Mais en fin d’après-midi, Brigitte Perret, secrétaire générale de la CGT de Kronenbourg, annonçait l’arrêt du mouvement au terme du service de nuit.
« La direction propose un nouvel accord sur l’intéressement qui fait baisser d’un tiers la réserve à se partager entre les salariés, alors que Kronenbourg a fait 120 millions d’euros de bénéfice l’an passé, dénonçait en matinée Brigitte Perret, secrétaire générale du syndicat. A un moment, il faut savoir dire non. On se bat juste pour qu’on nous enlève pas de salaire.Un bonus de trois mois et demi de salaire en fin d’année Une analyse de l’accord contestée par les trois autres syndicats (CFDT, FO et CGC) et par la direction. Ce lundi en fin de matinée, João Abecasis, PDG de Kronenbourg, a indiqué aux DNA que l’accord vient d’être signé par ces trois organisations syndicales, qui pèsent 82% aux élections internes. « Pour la première fois, on a signé un accord de participation qui nous engage sur six ans, pour rassurer les gens. Avant, il était toujours à durée indéterminée », met en avant João Abecasis. L’accord d’intéressement a été signé en même temps. Il reste sur trois ans.
Le PDG précise que « les deux accords assurent aux salariés que si Kronenbourg tient ses objectifs, chaque salarié touchera trois mois et demi de salaire en bonus chaque fin d’année. »
Des facteurs de Gironde (33)
Source : CGT – 5 juin 2018
Une CGT, force de propositions à l’écoute des agents, c’est le meilleur rempart pour défendre les intérêts des salariés, les camarades l’ont encore démontré lors de ce conflit qui a permis que les facteurs gagnent sur leur revendications locale.
Grace à leur détermination, ils ont obtenu :
– 6 tournées sans coupure méridienne (méridienne au volontariat).
– Avec DHT à 38h11.
– Un emploi créé : CDD en CDI.
– Des promotions : tous les I.2 en I.3.
Cette mobilisation exemplaire des facteurs de gironde a permis de faire reculer la direction en fixant un cadre pour les futures AOC qui ont été reporté.
Grèves et manifestations
Bourges, le ras-le-bol des urgences hors service
Source : L’Humanité 4 juin 2018 – par Sébastien Crépel
Personnels et usagers ont défilé dans les rues de la cité, samedi, contre la pénurie de profession- nels de santé.
A Bourges, certains jours, le Smur (service mobile d’urgence et de réanimation) est aux abonnés ab- sents, faute de médecins en nombre suffisant. C’est cette situation extrême qui a poussé plus de 1 200 per- sonnes, samedi après-midi, dans les rues de la ville préfecture du Cher, pour une « marche blanche » en solidarité avec le personnel en souffrance de l’hôpital Jacques-Cœur. La manifestation était ouverte par une unique banderole portant l’inscription : « Ensemble pour notre hôpital et la santé dans le Cher ».
L’initiative en revient à l’association des jeunes médecins du départe- ment, dirigée par la docteure Anaïde
Noé-Lagrange, généraliste installée à Saint-Martin- d’Auxigny, une commune au nord de Bourges. La soignante entendait lancer un « cri d’alerte ». Avec l’indisponibilité du Smur qui s’est répétée plusieurs jours en mai, « on a touché au plus profond de notre système de soins », a-elle dénoncé sur France Bleu Berry, évoquant une situation qui « met en danger (les) patients et la population du département ».
Son appel a été fortement entendu chez les professionnels de santé, mais aussi chez les usagers et les élus. Au-delà du Smur, dont la pénurie d’effectifs à l’origine des dysfonctionnements, avec seulement 8 titulaires pour 24 postes théoriques, a été fortement dénoncée, c’est tout le malaise des personnels et des populations généré par l’insuffisance de professionnels dans le département qui s’est exprimé dans la « marche blanche ». Ainsi, du service de pédiatrie de l’hôpital, qui fonctionne avec 3,5 postes à l’année, et seulement 2,5 postes en été. « Ça veut dire être 24 heures sur 24 à l’hôpital pour assurer les astreintes », a expliqué aux médias locaux la cheffe de service Nathalie Hubert, confiant son épuisement. ■
SNCF – Communiqué CGT – Contrairement aux dires du gouvernement et de la SNCF, le conflit entamé le 03 avril 2018 ne s’effondre pas, la mobilisation des cheminots demeure solide.
Les cheminots sont déterminés à maintenir la pression pour obliger nos dirigeants à mettre la SNCF sur la voie du service public. Les multiples initiatives du week-end en direction des usagers et de la population en témoignent.
Quel que soit le résultat du vote solennel au Sénat le 05 juin 2018, la messe ne sera pas dite sur l’avenir de la SNCF, du service public ferroviaire et des conditions sociales des cheminots. Ce vote, comme celui qui a eu lieu à l’Assemblée Nationale, n’est qu’une étape d’un processus encore long.
Viendra le temps de la rédaction des ordonnances, de la loi de ratification, des décrets d’application, mais aussi celui des négociations sur la Convention Collective Nationale de la branche ferroviaire et du « pacte d’entreprise » cher à Guillaume PEPY.
Ceux qui pensaient en avoir fini avec la mobilisation des cheminots en sont pour leur frais !
Le 07 juin 2018, les ministres des transports européens se réuniront à Luxembourg. Les cheminots sont appelés à se rassembler dès 12h00, place de l’Europe pour dire « Non au dumping social ! » engendré par les différents paquets ferroviaires européens et rappeler que le 4ème paquet ferroviaire n’oblige en rien le gouvernement à ouvrir le réseau français à la concurrence.
METTONS LE SERVICE PUBLIC FERROVIAIRE SUR DE BONS RAILS !
D’ailleurs, la ministre des transports le reconnait ! Nous sommes donc bien face à un choix politique délibéré !
C’est ce même choix politique irrationnel qui veut mettre fin au recrutement au statut au 1er janvier 2020. Le « coût » annuel du statut (10 millions d’€) est vingt fois inférieur au budget communication (200 millions d’€) de l’entreprise !
La mobilisation des cheminots a contraint le gouvernement à faire des annonces sur la reprise de la dette avant la fin du quinquennat. Même insuffisantes, elles sont à mettre à l’actif de la détermination des cheminots.
La stratégie proposée par l’interfédérale et validée par les assemblées générales permet de tenir
dans la durée et de pesersur les discussions et négociations.
La perspective de tables ronde tripartites réunissant OS, gouvernement et patronat doit permettre d’amplifier le rapport de forces pour que celles-ci conduisent à l’ouverture de réelles négociations y compris sur le cœur de la réforme.
Dourges (62), le 2 juin 2018
En ce sens, l’appel à faire du 12 juin 2018, une grande journée de mobilisation d’expression de la colère cheminote doit conduire celles et ceux qui ont voté NON lors du VOT’ACTION à concrétiser leur mécontentement par la grève de manière massive !
Des syndicalistes en grève de la faim pour défendre l’hôpital de Rouvray
Source : La Nouvelle VO
L’hôpital public va mal. Et parmi les établissements, la psychiatrie, parent pauvre de la famille hospitalière, en en situation d’urgence. À Rouvray, en Seine-Maritime, des syndicalistes sont depuis le 22 mai en grève de la faim. Ils dénoncent la situation dramatique de la psychiatrie et revendiquent des moyens pour exercer humainement leurs métiers de soignants.
Toulouse. Les enseignants du primaire manifestent pour demander plus de moyens
Source : ACTU .Fr 4 juin 2018
Plusieurs syndicats d’enseignants ont appelé à manifester devant la préfecture, en centre-ville de Toulouse, lundi 4 juin 2018, notamment pour réclamer davantage de moyens.
Le rassemblement s’est tenu à la mi-journée devant la préfecture, à Toulouse, lundi 4 juin 2018. Une date qui ne doit rien au hasard : c’est en effet aujourd’hui que se tenait le Conseil départemental de l’Éducation nationale de la Haute-Garonne.
Plusieurs syndicats avaient appelé à la mobilisation : le SNUipp FSU 31, la CGT educ’action, le Sgen Cfdt 31 et Sud éducation. Jean-Philippe Gadier, co-secrétaire départemental du SNUipp-FSU 31, explique: Ce rassemblement doit permettre de rendre visible les difficultés des écoles de la Haute-Garonne. Je rappelle que du point de vue du taux d’encadrement, nous sommes le 10e pire département de France.
Les manifestants dénonçaient notamment la situation dans les écoles du nord de Toulouse. « C’est un secteur où la pression démographique est forte et où le bâti scolaire est assez contraint, les effectifs sont très lourds ! C’est d’ailleurs le paradoxe de Toulouse : les incidents les plus sérieux ne se passent pas au Mirail, mais dans ces écoles ».
Pour rappel, c’est dans une école de ce secteur, l’école Alphand, qu’une enseignante a été agressée à coup de poing et de pied, la semaine dernière.
Pour Philippe Gora, directeur de l’école élémentaire Michoun, présent à la manifestation, la solution passe par des moyens humains supplémentaires, qui font pour l’instant défaut:
Dans notre école, on voit peu la psychologue scolaire, parce qu’elle a trop d’enfants à gérer, pareil pour le maître d’adaptation qui doit aider les enfants à travailler en petits groupes, ou pour l’éducatrice spécialisée, qu’on ne voit qu’une demi-journée par semaine et encore.
La prescription est la même pour Jean-Philippe Gadier : « Je suis désolé d’être classique, mais oui il nous faut plus de moyens. Les enseignants sont fatigués, ils ont un sentiment d’impuissance, ce qui n’est jamais bon, il y a même de la souffrance… Cette manifestation permet aussi une expression collective de sentiments qui relèvent habituellement de la salle des maîtres ».
Nantes: Deuxième jour de grève pour les salariés de la clinique Confluent
Source : 20 minutes – 5 juin 2018
Un peu plus de 500 salariés de l’hôpital privé Confluent (ex Nouvelles cliniques nantaises et centre Catherine-de-Sienne), à Rezé (Loire-Atlantique), ont entamé ce mardi matin leur deuxième jour de grève d’un mouvement se voulant « illimité ».
Le personnel dénonce un « épuisement général » lié à un « manque de moyens humains » et à une « dégradation des conditions de travail ». Le tout alors que l’établissement est entré dans un processus de vente. Infirmières, aides-soignantes et brancardiers étaient les plus représentés ce lundi.
« Les équipes sont débordées »
« L’absentéisme est à un niveau élevé et les remplacements ne suivent pas, s’alarme Régine Darrouzes, déléguée syndicale CFDT. Les équipes sont débordées, on leur demande de plus en plus de polyvalence, on les rappelle sur leurs jours de repos. Pour maintenir un service de qualité, elles sont obligées de compenser par un surinvestissement. Si l’on ajoute le stress lié au projet de vente, on peut parler d’une véritable souffrance au travail. »
Hôpital psychiatrique de Rouen : une partie du personnel est en grève de la faim
Source : Europe 1 JDD – 5 juin 2018
La grève de la faim à l’hôpital psychiatrique de Rouen (Seine-Maritime) en était mardi à son 15e jour, alors que quatre membres du personnel ont été hospitalisés ces deux derniers jours. Un mouvement qui pourrait avoir une résonance nationale, compte tenu du ras-le-bol des praticiens en psychiatrie.
La mobilisation du personnel, qui a commencé le 22 mars dernier, a pour but de mettre en lumière leurs conditions de travail souvent déplorables mais aussi celles des patients. Si la direction a affirmé le 24 mai au Monde qu’il n’y avait « plus de suroccupation dans l’établissement à la suite d’un ensemble d’actions mises en place le 15 avril », cette situation critique semble se répéter dans d’autres centres hospitaliers.
A Amiens, à l’hôpital Pinel, deux psychiatres ont démissionné en mai et de nombreux postes sont vacants. En 2017 des grèves avaient été recensées à Allonnes (Sarthe), Bourges (Cher), Cadillac (Gironde) ou encore à l’hôpital Guillaume-Régnier de Rennes. « Vous avez raison de pointer du doigt la situation critique de la psychiatrie française », a ainsi lancé mardi à l’Assemblée Agnès Buzyn, répondant au député communiste Hubert Wulfranc, qui l’interpellait sur le manque de moyens.
A Rouen, du côté de l’intersyndicale et des grévistes, les revendications sont claires : créer 52 postes supplémentaires, ce à quoi l’USP (union syndicale de la psychiatrie) ajoute la création d’une unité spécialisée pour l’accueil des adolescents. Ces demandent interviennent cinq mois après la proposition de loi relative au financement de l’hôpital psychiatrique présentée par François Ruffin. Le député insoumis, qui a publié un ouvrage sur le sujet, appelait à calquer le budget de la psychiatrie sur celui des hôpitaux généralistes. Si la proposition de loi avait été soutenue par l’ensemble des groupes à l’Assemblée nationale (LR, Modem, PS, FI…), aucun député du parti présidentiel n’avait accepté de la signer, la condamnant.
Contactée par le JDD, la direction du centre hospitalier du Rouvray n’a pas souhaité davantage s’exprimer sur cette grève de la faim, commencée le 21 mai dernier par quatre personnes qui ont été rejointes ensuite par quatre autres. L’Agence régionale de santé a pour sa part proposé la semaine dernière de lancer « une mission d’appui » et « l’accompagnement de l’établissement pour améliorer les conditions d’hospitalisation à temps complet des adolescents ». Pas forcément de quoi remédier à la « surpopulation chronique » pointée du doigt par les grévistes.
Mouvement de grève illimité à l’Hôpital de Vierzon à partir de lundi prochain
Source : France info val de Loire 5 juin 2018
Les salariés de l’hôpital de Vierzon mobilisés. Ils refusent la suppression de 25 postes dans les quatre ans. Cette réforme mettant en danger les services de maternité, pédiatrie et chirurgie ainsi que le bloc opératoire.
L’intersyndicale (CGT, FO, Sud et CFDT) dénonce le manque de moyens sur l’ensemble du département, particulièrement pour le SMUR.
Les agents grévistes prévoient des actions coup de poing toute la semaine prochaine.
Vent de colère chez les fonctionnaires de l’Assemblée
Source : Le Figaro – 5 juin 2018
Réunis vendredi dernier à l’appel de deux syndicats, les fonctionnaires du palais Bourbon s’inquiètent d’une éventuelle réforme de leur statut, évoquée par François de Rugy.
À en croire les participants, les fonctionnaires de l’Assemblée nationale, toutes catégories confondues, ont été près de 400 à se retrouver vendredi dernier pour une réunion d’information sur le projet de réforme de leur institution, à l’appel de deux syndicats, FO et la CGT. La salle Colbert était donc pleine le 1er juin et l’atmosphère très inquiète. La mobilisation d’un tiers des fonctionnaires de l’Assemblée – ils sont environ 1300 – est un fait rare. Le fait que soit envisagée une grève est encore plus rare voire inédit. Or c’est bien ce qui est en train de se jouer.
Vendredi, les participants avaient tous en tête un rapport présenté deux jours plus tôt au président de l’Assemblée, François de Rugy. Ce rapport, signé du secrétaire général de la questure Christophe Pallez et par le secrétaire général de l’Assemblée Michel Moreau a mis le feu aux poudres. Intitulé «Quelle administration parlementaire en 2020?», il dresse un état des lieux et propose des préconisations sur «les missions, l’organisation et le statut de l’administration de l’Assemblée nationale». Parmi elles, le développement de l’externalisation de certaines fonctions est au cœur de la mobilisation des fonctionnaires. Un rapport rendu quelques jours après une intervention de François de Rugy sur RTL, dans laquelle il ne cachait pas son intention de s’attaquer à une institution jusqu’ici très protégée, celle des fonctionnaires de l’Assemblée.
Les facteurs toujours mobilisés à Vic-Fezansac (depuis le 28 mai)
source : correspondant local du PRCF – 5 juin 2018
pas d’évolution de la direction de la Poste qui reste sur sa réorganisation du travail et la suppression de plusieurs tournées. Les facteurs sont toujours majoritaire dans la grève .aujourd’hui 5 juin 2018 un pique-nique de soutien est prévu à Auch avec un rassemblement devant la Préfecture du Gers
Privatisation au Centre Hospitalier de Montauban
Source : correspondant local du PRCF – 4 juin 2018
Comme la plus part des hôpitaux de France celui de Montauban est en déficit de fonctionnement. Le directeur de l’établissement va recourir à 2 privatisations pour « soit disant » faire des économies 1. La cuisine qui serait confié à une chaîne style Sodexo ( dont on connaît la qualité « discutable » des repas), il commence par supprimer 6 emplois donc 2 en cuisine. l’autre service sera le nettoyage, celui-ci était dans le collimateur de la direction depuis qu’il a perdu ses « contrats aidés » supprimés par Macron La CGT s’insurge et mobilise les hospitaliers de Montauban