La langue française est, aux termes de la constitution, la langue officielle de la République. Elle est censée être protégée par une loi de 1994 contre les menaces que fait peser sur elle la politique d’anglophonisation.
Que ce soit dans l’entreprise, dans le sport ou dans la vie de tous les jours, l’anglais remplace de plus en plus notre si belle langue : chef d’équipe ou entraîneur de sport remplacé par « manager, Coach », courriel remplacé par « Email », sans parler des banques qui pour le Vendredi Noir emplois le mot anglais « Black friday », fausses nouvelles remplacé par « fake news », à bas prix remplacé par « low cost ». Quant aux grandes surfaces, Carrefour et Auchan, elles feraient mieux d’abaisser leurs prix, de respecter les petits producteurs (pêcheurs, laitiers, légumiers…) et d’augmenter les salaires de leur personnel plutôt que de trahir notre langue et de manquer gravement de respect à leurs clients francophones.
LE FRANÇAIS est une langue qui ne doit en aucun cas disparaître et c’est à nous de nous battre pour conserver notre identité linguistique et culturelle. Sauvons le français, sauvegardons la mémoire de nos grands écrivains : Victor Hugo, Charles Baudelaire, Voltaire, Albert Camus, Gustave Flaubert, Simone de Beauvoir, Molière, Ronsard, Corneille, Honoré de Balzac, Madame de Staël, Jean-Paul Sartre, Rimbaud, Verlaine, Racine, Saint-Exupéry, Louis Aragon, Diderot, Chateaubriand, Rousseau, André Breton, Montesquieu, Edmond Rostand, Guy de Maupassant, George Perec, Stendhal, Alexandre Dumas, Émile Zola, Boris Vian… et de nos chanteurs poètes : Charles Trénet, Georges Brassens, Jacques Brel, Pierre Perret, Jean Ferrat, Léo Ferré…
Le PRCF et sa commission luttes s’associent au Collectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Émancipation Linguistique, (C.O.U.R.R.I.E.L.) et demandent que les autorités de la République fassent enfin respecter la langue française, dont la marginalisation signifierait la mort de notre pays en même temps que la trahison de tout l’espace francophone. Cessons de confondre ouverture sur le monde et mise en place oppressive et impérialiste d’une langue, d’un mode de vie, d’une politique et d’une économie uniques.
Jo Hernandez pour la commission luttes du PRCF et Georges Gastaud, Président de CO.U.R.R.I.E.L.
Les grèves en cours :
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En Nouvelle-Aquitaine le 16 novembre 2018
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Des bus et métros STAR à Rennes dès le 15 novembre 2018
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Du métro et du funiculaire TCL à Lyon dès le 12 novembre 2018
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Des facteurs à Rouen depuis le 12 novembre 2018
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Des agents de l’agglomération de Clermont-Ferrand du 25 octobre au 16 novembre 2018
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À La Poste des Hauts-de-Seine depuis le 26 mars 2018
Les grèves à venir :
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Nationale contre le prix des carburants le 17 novembre 2018
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Des bus scolaires à Reims et Epernay du 19 novembre au 31 décembre 2018
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Nationale des infirmiers le 20 novembre 2018
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Nationale à Pôle Emploi le 20 novembre 2018
Revu de presse :
Des luttes gagnantes :
A – Élections Professionnelles à la Caisse d’épargne Rhône alpes (05),
Source : CGT- 12/11/2018
la CGT 1ère dans les 2 premiers collèges
Lors de la mise en place du CSE, la CGT Caisse d’Epargne Rhône Alpes enregistre une belle progression.
Malgré une baisse des effectifs de l’entreprise de 7,98% depuis les élections de 2014 et une baisse du nombre de votants, la CGT progresse de 3,48%.
La CGT est la première OS dans les 2 premiers collèges et progresse dans le 3ème.
Le travail de terrain des militant-e-s, a demandé beaucoup d’énergie aux camarades, les salarié-e-s étant très dispersés sur l’ensemble du territoire couvert par l’entreprise, mais ce travail a payé. Félicitations à eux.
Après la progression de la CGT à la CEIDF, cela redonne du courage à toutes les équipes syndicales.
B – Embauches arrachées par les comités de privés d’emploi et les syndicats CGT !
Source : CGT – 13/11/2018
Pour revendiquer le droit au travail, des bureaux d’embauches ont récemment été organisés conjointement par les comités de privés d’emploi et les syndicats CGT.
Conçu comme des initiatives de lutte, ils ont permis de démontrer la bataille commune pour le droit au travail entre actifs et privés d’emploi, mais aussi de faire ressortir les besoins en emploi dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail des salariés, mais aussi l’accueil et le service rendus aux usagers.
Cela commence à payer :
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à Lyon, 132 chômeurs ont déposé leur CV au bureau d’embauche organisé devant la gare de la Part-Dieu par le Comité PEP de Lyon et les syndicats CGT de la gare.
§ 5 embauches ont déjà été gagnées et le syndicat continue la bataille pour le traitement des dossiers restants !
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2 embauches également arrachées par les cheminots de Toulouse, 1 à l’hôpital Nord-Ouest de Villefranche sur Saône, avec le syndicat CGT et le Comité PEP local !
A chaque fois, ces bureaux d’embauches ont permis de développer des échanges riches entre salariés et privés d’emploi mobilisés avec la population, autour des conditions de travail, des besoins en emploi, en
démontrant concrètement la force des propositions et de l’organisation CGT !
Et, à la clé, des syndicats CGT renforcés par de nouveaux syndiqués !.
C – chez CLESTRA (métaux 67)
Source : CGT – 17/11/2018
Suite à l’annonce de gel de salaire et de la remise en cause des 35 heures, la forte mobilisation des salariés a été déterminante. Avec la CGT (majoritaire) ils ont obtenu :
§ 60 euros d’augmentation générale, dont 30 euros de suite au 1er novembre 2018.
§ Le maintien des acquis et des 35 heures,
§ Des négociations sur un nouvel accord d’intéressement plus favorable.
LA LUTTE PAIE ! Bravo à eux !
Des luttes et manifestations :
1 – La CGT fait corps face aux scénarios de découpe d’EDF
Source : l’humanité du 13/11/2018
La fédération mines-énergie appelle à deux journées de mobilisation, ce mardi et le 29 novembre, pour le pouvoir d’achat des agents et contre la séparation du nucléaire des autres activités du groupe d’électricité. Accélérer le mouvement quand tout paraît figé. Telle est la ligne de conduite choisie par la fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME) de la CGT. Celle-ci appelle, ce mardi et le 29 novembre, à deux journées de mobilisation, pour l’amélioration des conditions salariales des agents d’EDF ainsi que pour la préservation du modèle du groupe énergéticien public français. Pour le syndicat, le rassemblement devant le site Cap Ampère de Saint- Denis (Seine-Saint-Denis) et les mots d’ordre de grève, qui pourraient avoir des répercussions sur la production d’électricité, visent à donner une am- pleur nationale à de très nombreuses luttes locales. Pas moins de 250 sites ont ainsi été occupés au premier semestre. Et les motifs d’insatisfaction des agents ne manquent pas, le der- nier en date étant le tout petit 0,3 % de hausse du salaire de base consenti unilatéralement par la direction, soit sept fois moins que l’inflation.
Cet immobilisme salarial n’est pas le seul surplace contre lequel la FNME- CGT manifeste. La politique énergétique française est suspendue à la présentation de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), pour les années 2019-2023, puis 2024-2028. Attendue en juin dernier, cette feuille de route est désormais évoquée pour ces prochains jours. A elle, la lourde tâche de fixer l’ensemble des mesures afin de coller aux objectifs de la loi de transition énergétique de 2015 : division par quatre des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050, en réduisant par deux notre consommation d’énergie finale. Ce qui passe, dans le cas de l’électricité, par la hausse de la part des énergies renouvelables et la baisse de la part du nucléaire. Dans ce cadre, EDF joue un rôle central. Et les signaux quant à son avenir ne sont pas du goût du syndicat, qui fait de ces jours de mobilisation deux temps forts pour un vrai service public de l’énergie, contre les vents mauvais de scission des activités.
En juillet, l’hebdomadaire Challenges dévoilait un schéma de dissociation du nucléaire d’avec les autres activités de l’énergéticien, appelées à être cotées en Bourse. Des banques, comme Natixis, JP Morgan ou Oddo BHF, ont elles aussi planché sur des scénarios visant à scinder production d’un côté, distribution et commercialisation de l’autre, dans deux entités séparées, à l’image de ce que vient de réaliser l’Allemagne en spécialisant E.ON dans la gestion des réseaux et des services aux clients, et RWE dans la production d’énergie.
« En intervenant de la production à la fourniture d’électricité avec un modèle intégré, EDF est une entreprise qui tranche dans un paysage de l’énergie fortement dérégulé et ouvert à la concurrence, relève Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME-CGT. Les gens qui lui de-
mandent de réaliser de nombreux efforts en lien avec la PPE sont les mêmes à considérer qu’avec 33 mil- liards de dettes, elle ne pourra pas soutenir tous ces efforts sans vendre une partie de ses activités à la dé- coupe. Pour nous, il s’agit d’un effet d’aubaine. » Les efforts demandés sont conséquents, mais surtout contradictoires, souligne le syndicat. EDF doit maintenir la production d’énergie pas chère (50 milliards d’euros pour allonger la durée de vie des centrales actuelles), une filière nucléaire de pointe (fusion avec Are- va NP, plus 24 milliards pour les EPR en Angleterre, plus un dépassement de 7 milliards de l’EPR de Flaman-ville), tout en investissant dans les réseaux (5,7 milliards avancés pour les compteurs Linky), en cédant un quart de sa production à prix bas à ses concurrents et en arrosant en dividendes (22 milliards entre 2004 et 2017), le tout dans le cadre d’un marché aux prix anarchiques qui empêche toute visibilité pour des investissements futurs. « Il y a beaucoup d’arrière-pensées politiques derrière les rumeurs de scission des activités, relève François Dos Santos, élu CGT au CCE d’EDF. Déjà, en 2016, Emmanuel Macron, ministre de l’économie, nous parlait d’isoler le nucléaire. Nous craignons la remise en cause du modèle français, qui a toutes les facultés de faire face à l’avenir pour peu que l’on sorte du système dérégulé actuel et qu’on lui donne des objectifs clairs et cohérents. » ■
2 – Effectifs : les profs remontent au front
Source : Libération du 13/11/2018
Pour la première fois depuis sept ans, les syndicats ont appelé à une grève nationale, notamment contre les suppressions de postes.
Vendredi midi, les professeurs du lycée Edouard-Branly à Créteil fignolaient leurs banderoles. L’une d’elles dit : «Peur des réformes en cours, pas de nos élèves.» Ce lundi, ils ont rejoint leurs collègues grévistes, mobilisés principalement contre les suppressions de postes (2 650 dans les collèges et lycées publics, 400 dans l’administration). Evacuons l’épineuse question des chiffres : selon le ministère, quelque 10 % des personnels étaient en grève (moins de 9 % dans le premier degré et près de 14 % dans le second). Les syndi- cats, qui pour la première fois depuis sept ans lançaient un appel unitaire, voient plus grand : selon le Snes-FSU, près d’un enseignant sur deux dans le secondaire était en grève, quand le syndicat des enseignants Unsa et le SnuiPP-FSU estimaient à 25 % le nombre de grévistes dans le primaire.
«Inquiets».«Nous ne retenons que ceux qui devaient travailler ce jour-là, quand le ministère rapporte les grévistes au nombre total des personnels,
explique Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa. Cette grève est significative : beaucoup de col- lègues sont d’accord avec la mobilisation mais ils sont sûrs que d’autres mauvaises nouvelles vont arriver, donc ils ont du mal à perdre d’ores et déjà une journée de salaire.»
Le président du Syndicat national des lycées et collèges, Jean-Rémi Girard, ne dit pas autre chose : «Il y a plus qu’un mécontentement. Les suppressions de postes vont se poursuivre dans les années à venir, alors qu’on va avoir plus d’élèves[le service statistiques du ministère évalue à 40 000 le nombre d’élèves supplémentaires par an jusqu’en 2021 dans le secondaire, ndlr]. La réforme des retraites se pro- file aussi, et, comme dans l’éducation nationale, on a très peu de primes, on est très inquiets. Si le gouvernement passe en force, ça va faire mal.»
«Démotivation».Dans le cortège parisien se trouvait Frédérique Rolet, secrétaire générale du Snes-FSU : «Il y a une difficulté du métier qui est croissante, on l’a vu avec le mouvement « Pas de vague », c’est un métier difficile,
où on manque déjà de personnel… Les annonces du ministre de la Fonction publique et le brouillard autour de la réforme du lycée et de l’enseignement professionnel sont des motifs d’inquiétude. On nous donne l’apparence de l’écoute, mais nous ne sommes pas en- tendus.»
Francette Popineau, cosecrétaire du SNUiPP-FSU, principal syndicat du primaire, où le gouvernement pré- tend pourtant mettre le paquet, abonde : «Pour que l’école progresse, il faut investir en elle, pas déshabiller Pierre pour habiller Paul. Ce n’est pas vrai qu’il y a une priorité au primaire : il y a une priorité à la mesure phare, les dédoublements de CP-CE1. On ne consulte pas les personnes qui vont mettre en œuvre les réformes. […] Les programmes datent de 2015-2016, on les change déjà. Tout ça génère de la démotivation dans un métier devenu complexe. Aujourd’hui, beaucoup sont venus dire : c’est fatiguant de ne pas savoir où on va.» ■
3 – FIN DE LA COTISATION SOCIALE, MORT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE…
Source : L’huma – 14/11/2018
Par Michel Etiévent, historien, biographe d’Ambroise Croizat.
Les Français sont-ils conscients de ce qu’ils sont en train de perdre avec les attaques contre la Sécurité sociale ? Ce formidable projet de société qui, selon Ambroise Croizat, devait « mettre fin à l’obsession de la misère », est aujourd’hui en passe de s’effondrer sous les coups de boutoir du gouvernement contre ce qui fait son fondement : la cotisation sociale. Dès 1946, un continuum de plans de casse n’a cessé de mettre à mal une institution devenue pierre angulaire de notre identité sociale.
Aux oppositions de la droite, du patronat, des médecins libéraux, un moment tues par le rapport de forces de l’époque, se sont ajoutés une avalanche de réformes, passant par les ordonnances de 1967 qui ont fait basculer sa gestion dans les mains du patronat, les plans Barre, Fabius, l’impôt CSG de Rocard. Viendront ensuite les mesures de Georgina Dufoix imposant des déremboursements successifs, les lois Veil, Balladur allongeant la durée de cotisation, les plans Juppé puis Chirac, Raffarin attentant aux retraites, les lois Jospin de 2001 imposant les normes européennes aux mutuelles. Sans oublier l’ordonnance Douste-Blazy de 2004 qui videra les conseils d’administration de leurs pouvoirs, l’instauration de la tarification à l’acte, les lois Bachelot confiant le pilotage de la protection sociale aux « préfets sanitaires » des agences régionales de santé. En imposant l’obligation de la mutualité d’entreprise, l’ANI 2013 accélérera la privatisation.
Si la destruction affichée de la cotisation sociale n’est pas récente, elle est aujourd’hui frontale. Le rêve du patronat est devenu une arme de gouvernement. Il importe de rappeler la quadruple peine qu’elle impose aux bénéficiaires. Elle est tout d’abord une amputation directe du salaire dont la cotisation est partie intégrante. C’est un « salaire socialisé », fondé sur les richesses créées dans l’entreprise. La seule création de richesses qui va directement du cotisant vers le bien-être des gens sans passer par la poche des actionnaires. Si le salaire net c’est pour le quotidien du mois, le salaire brut c’est pour la vie. La deuxième peine réside dans la destination même de cette « économie » patronale. Elle n’ira ni vers l’emploi, ni vers l’investissement, mais servira à augmenter les marges patronales et à nourrir les actionnaires. À cette atteinte aux salaires, s’ajoute la troisième peine : la hausse de la CSG qui alourdit la feuille d’impôt, fiscalise et étatise un peu plus encore la Sécurité sociale.
Depuis 1995, la part de la fiscalisation dans le financement de la Sécu est passée de 4,9 % à 28 %, tandis que celle de la cotisation sociale tombe de 86,8 % à 67,3 %. Imagine-t-on ce que pourrait devenir une Sécurité sociale abandonnée aux mains de l’État ? Une seule ordonnance, à l’image de ce qu’a vécue l’Espagne, pourrait engendrer coupes drastiques ou, pire, privatisation immédiate. La quatrième peine est encore plus lourde. Par la fin du principe de solidarité, la mort de la cotisation sociale n’est rien d’autre que celle de la Sécu. Une coquille vide livrée au privé, aux assurances santé inégalitaires et coûteuses. La fin du droit de vivre dignement.
« Michel Etievent a raison de mettre en garde les salariés contre le cadeau empoisonné que constitue la liquidation en cours des cotisations sociales. C’est l’augmentation massive des salaires et des pensions qu’il nous faut revendiquer en prenant sur les profits capitalistes et sans oublier de mettre radicalement en cause L’UE du capital dont la logique est antinomique de celle du CNR et du grand Ambroise Croizat. »
Georges Gastaud secrétaire national du PRCF
4 – Les salariés de Vallourec invités à faire grève jusqu’à mardi
Source : la Voix du Nord du 16/11/2018
Aulnoye aymeries. Comme chaque année, Vallourec a lancé les négociations annuelles obligatoires (NAO) en novembre, pour les mettre en application au 1er décembre. À l’issue de la première rencontre, les propositions données par la direction n’ont pas vraiment convaincu la CGT. En effet, une augmentation de 0,7% sur les salaires, et aucune garantie sur l’avenir en termes de travail. «Ce sont des miettes, regrette la CGT. Il n’y a pas de perspective.» La situation difficile du groupe, le syndicat ne la conteste pas. La récente décision de ne pas soutenir l’offre d’Altifort dans le dossier Ascoval en témoigne. Mais ce qui ne plaît pas à la CGT, qui a appelé à la grève mercredi après-midi, c’est de voir de nombreux marchés passer sous le nez des usines européennes, au profit de celles situées en Égypte, au Brésil ou en Chine. «On a suffisamment mangé depuis 2015, et on voit que rien ne change.» Alors jeudi matin, une centaine de personnes de Vallourec Oil and Gas (VOG) se sont rassemblées spontanément devant les grands bureaux. «Ce sont les ouvriers qui sont venus d’eux-mêmes, reprend la CGT. C’est un signal fort. On veut des garanties. Il y a des économies à faire ailleurs qu’ici.» En réponse, la directrice des ressources humaines s’est présentée devant eux pour entendre leurs revendications. Les salariés sont donc invités à faire grève une heure, minimum, par jour jusqu’à mardi, jour de la prochaine réunion, pour soutenir le mouvement, à n’importe quel moment. «On fait des efforts, mais on ne voit jamais la fin.» Ceux qui le souhaitent vont se réunir vendredi matin, pour discuter avec les syndicats, en même temps que ceux de la tuberie, qui sont aussi concernés. Pour le moment, le blocage n’est pas à l’ordre du jour, mais pourrait très vite revenir sur la table si les avancées n’étaient satisfaisantes aux yeux de la CGT. Tout comme le syndicat, FO a aussi appelé à la grève à la tuberie. ■
5 – Les pompiers exigent du renfort
Source : Le Parisien du 16/11/2018
Depuis lundi, les pompiers de l’Essonne sont en grève. Un service minimum est imposé. Mais sur un millier de fonctionnaires dans le département, 300 ont pu se libérer hier pour manifester à Evry.
Les soldats du feu dressent un constat sans équivoque : « Il manque plusieurs centaines de pompiers pro- fessionnels pour répondre à la hausse de 10 % du nombre d’interventions », soulignent-ils par la voix de leurs syndicats. Depuis lundi, les pompiers de l’Essonne sont en grève. Et hier, ils ont manifesté au siège du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) et à la préfecture, à Evry.
Des effectifs supplémentaires annoncés
« D’habitude, on est au garde-à-vous, on ne proteste jamais, mais ça devient dangereux pour la population, lance un sapeur d’Evry. Le centre de secours de Lisses est resté fermé durant tout le mois d’août par manque
d’effectifs. Dans celui d’Evry, la nuit, souvent, nous sommes 10 au lieu de 18. Cela fait un, deux ou trois ca- mions en moins pour se déplacer sur une intervention. Du coup, on appelle des renforts des secteurs voi- sins. »
Malgré le service minimum imposé dans les centres de secours du département, près de 300 pompiers étaient présents pour la manifestation qui s’est terminée devant la préfecture. « On a été reçus par le directeur de cabinet qui a été réceptif, indique le syndicat CGT. Mais le problème, c’est les finances. C’est pour cela que nous allons demander à voir le président du conseil départemental. »
Le syndicat Avenir secours CFE-CGC poursuit : « Le système est en danger, les délais avant d’arriver sur les lieux d’intervention risquent d’être plus longs si les centres de secours sont débordés et qu’on fait appel à des renforts à chaque fois. Je pense d’ailleurs que l’incendie en forêt de
Sénart a pris cette ampleur parce que notre réponse opérationnelle n’était pas suffisante. »
Des effectifs supplémentaires ont été annoncés par la direction du Sdis 91 : « Nous avons fait appel à 29 CDD, et nous prévoyons de recruter 96 pompiers professionnels dès le début 2019. Et 50 pompiers volontaires se- ront accueillis dès le 17 novembre dans le département. »
Mais selon les syndicats, ces arrivées ne suffiront pas. « Il en faudrait en- core au moins 100 de plus », es- timent-ils. ■
Bravo pour la langue française !!!
Attention, il y a des gens sensibles à cette question qui sont d’opinions politiques très variées et qu’il faudrait fédérer.
Par ailleurs, les syndicats ont un rôle important à jouer. Or je connais beaucoup de salariés qui voudraient protester contre l’anglicisation, qui craignent pour leur carrière et constatent des injustices alors que l’anglais n’est pas nécessaire dans leur travail. Ils s’adressent donc à leur syndicat pour faire remonter leur protestation. Mais ils n’ont soit aucune réponse, soit « on n’est pas là pour ça ». La CGT pourrait-elle se remuer ?
L’ *establishment* dit que le temps c’est de l’argent. Moi, le paumé, pense que le temps c’est de la culture, surtout en cette période de barbarie. Je suis en train de terminer la lecture de la *La correspondance complète de la marquise de Sévigné*. Pléïade. Un joyau parmi tant d’autres de la culture française, c’est l’écriture poussée au sommet de son art, de sa subtilité, de sa délicatesse, qui nous élève bien au dessus…. de la condition animale. C’est aussi le cas avec « La princesse de Clèves », avec les récits et nouvelles d’Henri Barbusse…..et j’en passe. Des « andante » du coeur et de la Pensée française et de l’humain qui travaille. Alors c’est tout ça qu’ils veulent raser avec cette anglicisation? Dégages Macron!