Meeting internationaliste, samedi 16 septembre 2017, Paris, Fête de l’Humanité
Étaient présentes des délégations du : Fronte Popolare (Italie), Parti Sadi (Mali), PSUV (Venezuela), ambassade de Cuba, Parti progressiste de Corée du Sud, Parti communiste des Peuples d’Espagne, Parti communiste du Maroc.
Chers camarades et chers amis,
C’est un honneur pour moi de parler en ce jour au nom des JRCF et de représenter pour ce meeting internationaliste notre mouvement de jeunesse. Je tiens à remercier les délégations ici présentes, qui ont fait tout ce chemin pour venir à la rencontre, une fois de plus, des communistes français du Pôle de Renaissance Communiste en France. Un salut fraternel particulier pour nos camarades du Fronte Popolare, qui sont sur le point de mettre sur pied leur propre organisation de jeunesse, que nous serons ravis d’assister. Une pensée spéciale également pour nos camarades polonais du KPP, qui malheureusement n’ont pu venir, et qui subissent à cette heure les offensives du gouvernement d’extrême-droite polonais qui sévit à Varsovie, contre les droits des travailleurs et contre les communistes eux-mêmes, de par un révisionnisme historique fasciste et des répressions politiques extrêmement violents.
Et parce que notre internationalisme est la face complémentaire de notre antifascisme, c’est à notre jeunesse consciente, éduquée, organisée dans son parti communiste que revient la tâche de combattre les dérives idéologiques auxquelles sont en proie les jeunesses de nos pays respectifs, et qui menacent à ce jour la résistance à l’impérialisme.
En France, il est clair que nous pouvons constater, non seulement en acte, mais également en paroles, un recul très inquiétant du principe d’anti-impérialisme. Et ce, y compris parmi ceux qui se réclament du camp progressiste, voire même communiste.
Notre jeunesse est prisonnière d’une vision occidentale du monde, vision arrogante, laquelle est celle de nos sociétés libérales. Elle se déclare progressiste et antifasciste mais elle réclame à tout rompre des interventions. Elle applaudit aux ingérences et interventions impérialistes en Irak, en Lybie, et en Syrie. Elle pratique le « ni-ni » gauchiste qui ne peut que servir le camp de la réaction (« Ni Bachar ou la résistance nationale syrienne ni Daesh », « ni Maduro ni la droite putschiste », « ni la résistance armée palestinienne ni Netanyahu »). C’est cette idéologie de la doxa pseudo-humaniste mais véritablement criminelle que nous devons combattre, en même temps que le droit souverain des peuples à l’autodétermination.
Nous, Jeunes pour la Renaissance Communiste en France, nous le faisons effectivement, par des communiqués, parfois communs avec nos organisations soeurs, par de l’éducation populaire, avec les moyens modestes qui sont les nôtres. Mais nous le faisons. Et ce, grâce au formidable travail d’analyse menée par les intellectuels et analystes du PRCF.
Ainsi, nous nous mettons à l’école de l’anti-impérialisme réel, et non celui de la posture mondaine, celui au contraire qui nous a été légué par les mouvements de libérations nationales des révolutionnaires du Tiers-Monde, et par le mouvement communiste international. L’école d’Ho Chi-Min, de Castro, Guevara, Chavez et Morales !
Face à l’impérialisme, et dans ce contexte d’agression ouverte contre la Corée du Nord et le Venezuela, plus que jamais, les barricades n’ont que deux côtés.
Soutien total et indéfectible aux peuples souverains qui luttent contre le monstre !
Socialisme ou la mort, nous vaincrons !