mercredi 12 octobre 2016, la chaine de télévision TF1 a choisit de diffuser quelques extraits d’une interview accordée par le président russe Vladimir Poutine. Une interview intervenant alors qu’une intense campagne de bourrage de crane a lieu en ce moment, pour masquer le soutien des Etats Unis et de l’Axe euro atlantique dont le gouvernement français aux terroristes islamistes qui mettent à feu et à sang la Syrie et l’Irak, sans oublier les attentats frappant la France. Une campagne de bourrage de crane du partie de la guerre, de l’impérialisme, qui menace la paix mondiale.
Voici la vidéo intégrale de l’interview publiée par LCI, pour que chacun se fasse son opinion.
Plusieurs questions, dont les réponses auraient été fort gênantes dans le concert de propagande de guerre qui sature les ondes en France ont été coupées par TF1 :
- Vladimir Poutine dit savoir qui a frappé le convoi humanitaire près d’Alep, et il dit que ce serait un groupe terroriste et que les États-Unis seraient au courant…
- Il explique pourquoi la Russie n’est pas responsable de la crise migratoire que l’Europe a subie, en réponse à ces nouvelles idées circulant dans des médias occidentaux depuis quelques temps.
- Il dévoile une proposition ridicule qui a été faite à la Russie pour protéger la route avec des soldats russes ou le convoi humanitaire passera. Alors que les Etats Unis ont refusé de participer à la protection des civils
- Il revient sur le dernier cessez-le-feu en Syrie, il explique pourquoi et par qui, selon lui, il n’a pas été respecté.
Autant de points qui mériteraient surement des explications du coté de l’Elysée et du Quai d’orsay. Il est vrai que le ministre de l’intérieur de Hollande , Laurent Fabius avait déclaré que « Al Nosra (al qaida) fait du bon boulot ». Et que Hollande décore les dictateurs du Golfes, en grande pompe à l’Elysée tout en trépignant auprès de Obama pour bombarder Damas !
Voici les réponses de V Poutine transcrite par le média russes francophone spuntik.fr
« Nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain »
Pour décrire l’ampleur des atrocités aujourd’hui, le président russe a tenu à rappeler entre autres une frappe contre un hôpital deMédecins sans frontières en Afghanistan, puis une frappe plus récente au Yémen.
« Maintenant, concernant l’aspect humanitaire autour d’Alep. Est-ce que nous avons donc oublié comment l’aviation américaine avait frappé un hôpital en Afghanistan en tuant notamment le personnel de Médecins sans frontières ? Des centaines de personnes,d’invités à des fêtes de mariage, ont été supprimées en Afghanistan. Et aujourd’hui qu’est-ce qui s’est passé au Yémen ? Une seule frappe et 170 personnes tuées et 500 blessées lors d’une cérémonie funèbre », a fustigé M. Poutine.
« Partout où ont lieu les combats, malheureusement les personnes absolument innocentes meurent et souffrent. Mais nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain et ne pouvons pas leur permettre de faire chanter le monde entier lorsqu’ils prennent quelqu’un en otage, lorsqu’ils tuent, lorsqu’ils décapitent », a-t-il poursuivi. « Si nous voulons mener le combat contre le terrorisme jusqu’au bout, il faut les combattre et non pas se laisser mener par la bride, ne pas s’incliner et ne pas reculer »
Sur les responsabilités de la fin du cessez le feu en Syrie
« Tout récemment, nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’un cessez-le-feu serait déclaré, sur un jour D comme disaient nos amis américains. J’ai insisté pour qu’ils résolvent d’abord le problème de séparation du Front al-Nosra et des autres terroristes de la partie saine de l’opposition et qu’après ça, on décrète un cessez-le-feu », a commencé le président. Pourtant, les États-Unis ont affrimé qu’il fallait d’abord déclarer un cessez-le-feu et qu’après ils allaient résoudre le problème de séparation entre les terroristes et les non-terroristes. « Finalement, nous avons accédé à leurs désirs, nous avons accepté et le 12 septembre a été décrété jour de silence, d’arrêt des combats. Mais le 16 septembre, l’aviation américaine a frappé l’armée syrienne en faisant 80 morts ».
La frappe de la coalition internationale dirigée par les USA et le soutien US à Daech
« Au même moment, tout de suite après la frappe aérienne, Daech — là il s’agit déjà de Daech — est passé à l’offensive sur ce tronçon-là. Nos collègues américains nous ont dit que c’était une frappe par erreur. Mais cette erreur a conduit à la mort de 80 personnes. C’est la première chose. Et la deuxième chose, c’est que c’est peut-être aussi par hasard que Daech est passé à l’offensive tout de suite après ces frappes », a fait remarquer M. Poutine. En même temps, au niveau le plus bas, au niveau opérationnel, un militaire américain a raconté qu’ils avaient préparé cette frappe pendant plusieurs jours. Comment est-ce qu’ils ont pu frapper par erreur s’ils l’avaient préparé pendant plusieurs jours ?, s’est interrogé le président. « Nos accords de cessez-le-feu ont donc été compromis. Qui les a compromis ? Est-ce que c’est nous ? Non ».
Le blocage de l’aide humanitaire par les terroristes islamistes soutenus par l’Axe euro atlantique
« Nous tous, en revenant à Alep, parlons de la nécessité de faire passer les convois humanitaires. Tout le monde essaye de nous convaincre qu’il faut le faire. Mais il ne faut pas nous convaincre, nous sommes du même avis, nous pensons qu’il faut organiser un convoi humanitaire. Mais comment le faire ? Il n’y a qu’une seule route que les convois doivent emprunter. D’un côté il y a des combattants, de l’autre les forces de l’armée syrienne. Nous savons déjà qu’il y a eu une provocation, qu’un de ces convois a été frappé, et nous savons au juste que ça a été fait par un des groupes terroristes »