Chers camarades,
En ce mois de novembre 2017, nous venons tous de célébrer le centenaire de l’immense révolution d’Octobre, rappelant les espoirs et les victoires qu’elle a apportés aux classes laborieuses, non seulement en Russie mais également au monde entier, en ouvrant la voie révolutionnaire victorieuse aux peuples des cinq continents.
Si les peuples engagés durant des décennies sur le chemin du socialisme ont tenu la dragée haute aux capitalistes, ces derniers et leurs laquais gouvernant n’ont néanmoins jamais désarmé.
Pire, profitant d’un désarmement idéologique (abandon du concept de dictature du prolétariat, du centralisme démocratique, de l’expropriation des capitalistes, du léninisme…) et d’un glissement progressif de nombreux partis communistes vers la social-démocratie et vers l’ « euro-communisme », ils ont rendu la contre-révolution victorieuse aux quatre coins du globe, tentant d’en finir avec le camp anti-impérialiste et socialiste mené jusque là par l’URSS.
Mais les mots de Georges Dimitrov, l’ultime secrétaire général de l’Internationale Communiste, résonnent encore :
« les contre-révolutions sont des parenthèses de l’histoire, l’avenir appartient aux révolutionnaires ».
Contrairement à Pierre Laurent qui a tiré « définitivement » la « longue et douloureuse » leçon d’Octobre 17, nous, jeunes militants de la renaissance communiste en France, refusons cette attitude défaitiste qui n’a mené le Parti qu’à son état actuel, celui de disserter de l’opportunité ou non de s’affirmer encore communiste, celui de la soumission à l’irréformable Union Européenne des capitalistes, ou encore celui de la compromission au Parti Socialiste ou à qui veut bien d’un soutien rouge délavé.
Le constat est clair et connu de tous, la direction du PCF et une partie de cadres fédéraux se sont ralliés aux réformisme, à la social-démocratie et à l’européisme, trompant de nombreux nouveaux militants sur la nature même de ce qu’est devenu le Parti et verrouillant leur idéologie paralysante depuis le sommet.
La conclusion, elle, est simple. Si nous voulons combattre efficacement les Macron, Le Pen et autres Trump, si nous voulons défaire les capitalistes de l’Union Européenne, assurer l’indépendance à notre pays et défendre notre idéal comme une promesse d’avenir qui n’est pas utopique, il nous faut nous organiser au sein d’un parti véritablement communiste et révolutionnaire, animé par des communistes, composé de communistes et dirigé par des communistes et non des sociaux–démocrates réformistes qui ne sont qu’un frein, voire une marche arrière au mouvement révolutionnaire en France.
Il est grand temps d’entamer cette déchirure entre réformistes et révolutionnaires, comme cela fut le cas, en 1920, durant le Congrès de Tours, avec notamment le concours actif de la future FJCF.
Jeunes camarades communistes et révolutionnaires, quelle que soit votre organisation, retrouvons-nous, rencontrons-nous, impulsons et organisons, ensemble, la renaissance de NOTRE parti, pour qu’enfin, nous puissions reprendre le chemin de la lutte utile et victorieuse pour les travailleurs de France et du Monde !
« Prolétaires de tous les pays, peuples opprimés, unissez vous !
Vous n’aviez rien à perdre que vos chaînes ! »
Gilliat de Sarërck -responsable national JRCF
Appel des JRCF aux jeunes communistes français