Les routiers, les ouvriers, les caissières, les infirmières, les travailleurs de tous les secteurs, les fonctionnaires, les policiers, les locataires sociaux et les bailleurs sociaux, les jeunes, les étudiants, les retraités, les enseignants, les syndicalistes de classe, les antifascistes, les vrais écologistes, les souverainistes et les progressistes, voici la liste non exhaustive de ceux qui ont intérêt à lutter ou luttent déjà contre Macron.
Alors que faire ? Eh bien on fait la révolution, sinon c’est la fin de notre modèle social, du mouvement progressiste français ou de la nation France tout court.
Plus facile à dire qu’à faire ? C’est vrai.
Pour tout dire, les sempiternels appels à la révolution – toujours par les mêmes- deviennent lassant et démobilisateurs à la longue, mais avec le projet jupitérien, ce n’est pas un choix, mais au fond une nécessité. Et puis nous avons les bases pour la faire. En effet une note de Natixis (peu suspect de bolchevisme) du 18 août dernier signale bien que les pays de l’OCDE, dont la France, risquent de connaitre une révolte des salariés contre les inégalités de revenu, contre la déformation du partage du revenu en faveur des profits, contre la pauvreté, la stagnation de leur revenu réel, le fait que la productivité augmente (bien qu’Emmanuel 1er nous traite de feignasses) bien plus que les salaires. Seul hic, la note parle de révolte alors que ce qu’il nous faut c’est une révolution, car une révolte est spontanée et peut mal finir si elle reste au stade de la manifestation du désespoir, tandis que par la révolution, le peuple des travailleurs est conscient de lui-même et sait où il va.
Afin de réussir il nous faut marcher tous ensemble contre la politique européenne et macronienne (car il ne saurait y avoir de révolution pure). Une lutte seulement corporatiste est à l’heure actuelle inutile et même dangereuse, car en nous divisant, le capital est sûr de pouvoir dormir tranquille : ainsi la grève du 10 octobre arrive bien tard et n’est pour le moment qu’un appel de la fonction publique, comme tous les ans à cette période (à noter que TOUS les syndicats du public se sont joints à cet appel). Cette grève doit cette année s’élargir à la lutte contre les euro-ordonnances de Macron et appeler à rassembler tous les salariés du public et du privé !
Nous soutenons tous nos camarades syndicalistes, à la base, qui poussent à l’élargissement des luttes et au rassemblement et que cessent les grèves « saute-mouton » et l’éparpillement des mobilisations contrairement à certains dirigeants syndicaux et politiques dont les agissements sectaires et de faux-semblant jouent contre le mouvement.
Nous saluons aussi chaleureusement les camarades de FO qui ont isolé la stratégie mortifère de leur secrétaire général Jean-Claude Mailly.
Toutefois, les mots d’ordre ne vont pas encore assez loin pour rassembler de manière durable les travailleurs de France. C’est pour cela qu’au PRCF et aux JRCF nous appelons à lutter pour la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et de l’infâme capitalisme. Sans ces quatre sorties (et a fortiori la sortie de la Vème république des putschistes) rien ne sera possible.
Il est donc nécessaire d’intensifier les luttes sociales et la mobilisation contre le pouvoir macronien dans tout ce qu’il a de plus réactionnaire (dont la mise dans le droit commun de l’état d’urgence) et contre son maître l’ultracapitaliste UE, outil au service du grand patronat, dont français. Soutien aussi à tous les militants syndicalistes poursuivis par les tribunaux pour leurs engagements. Notre combat c’est aussi celui pour notre dignité, dans notre travail, dans nos vies.
Le but de notre combat et la logique finale des luttes actuelles, c’est le renversement de cet état des choses dans le monde afin que reviennent les « Jours Heureux » et qu’enfin les peuples des cinq continents marchent ensemble vers le socialisme.
Un autre monde est possible et c’est nécessaire.
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