Les études les plus récentes mettent en évidence une accélération du processus de réchauffement climatique. La priorité doit donc être donnée à la mise en place de mesures drastiques visant à réduire les rejets de gaz à effet de serre dus à la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz).
Ces mesures doivent s’attaquer aux principaux pôles de rejets de CO2 que sont la circulation urbaine et marchande, la production d’électricité par combustion d’énergies fossiles, les industries manufacturières, l’agriculture et le bâtiment, ce dernier étant, contrairement aux idées reçues, le secteur le plus polluant.
Le transport en règle générale doit s’orienter vers une revalorisation du secteur ferroviaire, non-émetteur de gaz à effets de serre, sur tous les points, que ce soit pour le fret de marchandises ou pour le transport de voyageurs. Pour les trajets inter-urbains courts et en zones urbaines, les déplacements par les transports en commun (bus, car, métro, tramway etc…) doivent être favorisés et encouragés le plus possible.
Les industries doivent se moderniser. Déjà des solutions, n’affectant en rien la productivité, existent mais ne sont en aucun cas la priorité des grands propriétaires. Il faut contraindre le patronat à prendre en compte cette question et à financer de nouvelles installations, et travailler avec les syndicats et les ouvriers, usine par usine, pour réduire drastiquement les émissions de CO2 tout en diminuant le temps de travail avec maintien intégral du salaire.
L’agriculture et l’élevage, mis à mal par l’UE et sa PAC (Politque Agricole Commune), sont devenues des secteurs très loin d’être porteurs d’un avenir. Seuls les gros monopoles capitalistes profitent aujourd’hui de cette politique. Et leurs pratiques d’élevages et d’agricultures, en plus de ne répondre à aucune morale envers le vivant, deviennent de plus en plus dangereuses pour nos sols, pour notre Terre, pour notre eau et nos océans, pour notre santé et pour la diversité des espèces vivantes.
Il est possible de reconstituer une agriculture naturelle et des élevages qui produisent ce qu’il faut pour nourrir la population tout en respectant les terres et sans abîmer les sols.
Un plan global de rénovation énergétique de nos bâtiments doit être lancé. Les techniques d’isolations et d’autoproduction d’énergie permettent aujourd’hui de réduire drastiquement les rejets de CO2 de ce secteur. Les bâtiments publics doivent montrer l’exemple, malheureusement, encore une fois, les moyens pourtant disponibles ne sont pas au rendez-vous.
La production électrique pour terminer doit se concentrer sur les énergies qui ne rejettent pas de gaz à effet de serre. La recherche et le développement de la production électrique par les énergies dites « propres » doit être une de nos priorités et elles doivent être financée à leur juste valeur. Et dans l’immédiat, les centrales nucléaires qui produisent l’essentiel de notre électricité doivent être intégralement gérées et entretenues par Electricité de France (EDF) au lieu d’être cédées à la sous-traitante périlleuse du secteur privé avide de profit
Ces orientations sont portées par les JRCF et il y a urgence à appliquer des mesures fortes !
Les acteurs financiers privés et autres lobbys des énergies fossiles, champions du Profit, doivent être écartés de tous ces secteurs, sans quoi, c’est toute l’Humanité qui en paiera le prix, alors que seul un groupe de patrons, de voleurs et de richissimes exploiteurs et entrepreneurs mettent en danger notre santé, voire, l’espèce humaine…
… L’exterminisme, stade suprême du capitalisme.
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Pour plus d’information sur les questions énergétiques, lire le dossier d’Initiative Communiste (cliquez ici)