Bonjour,
secrétaire de la section Oswald Calvetti du PCF (canton de Pernes, Vaucluse), je reçois votre lettre hebdomadaire que je lis toujours avec attention. Elle m’irrite souvent, me passionne encore plus souvent, m’informe toujours. Notre section a un petit site, Rouge Cerise, où nous avons par exemple consacré un article à Stalingrad tout en soutenant au même moment pied à pied les travailleurs de Continentale Nutrition sur notre territoire, et qui s’efforce, dans un océan de désinformation, de contrebalancer les effets de l’offensive idéologique sans précédent des thuriféraires du capitalisme. Frères de combat, donc, et communistes assurément, même si nos divergences avec vous sont importantes.
Aujourd’hui, c’est aussi comme écrivain et communiste que je m’adresse à vous pour vous signaler la parution de Dernier convoi pour Buchenwald. Un roman noir qui, je le pense, constitue un hommage à nos frères qui organisèrent l’espoir et la Résistance au cœur de la barbarie nazie. On y rencontre évidemment Marcel Paul, Guy Ducoloné, Pierre Durand, Gilbert Schwartz et nombre d’autres camarades, et des camarades allemands du Comité international. Ce livre ne rencontrera guère d’écho médiatique, la sympathie pour le Parti communiste, âme de l’organisation du Comité des Intérêts Français y est trop évidente, même si l’action est vue à travers les yeux d’un jeune instituteur trotskiste anti-« staliniste » qui peu à peu voit la plupart de ses préjugés s’évanouir, mais il peut être, je pense, un bon outil dans notre combat commun. J’ai décidé de l’écrire après avoir lu des attaques ignobles sur des sites pseudo-historiques, accusant Marcel Paul d’avoir été un « kapo communiste » responsable de la mort de centaine de déportés. J’ai trop d’estime pour ceux qui ont mené le combat de la Résistance, mon camarade Albert Cordola, militant de ma cellule Danièle Casanova, emprisonné à Grenoble puis Eysses et déporté 2 ans à Dachau, ou Leon Landini, dont j’ai diffusé la réponse à Onfray, pour écrire sur autre chose que l’Histoire et en particulier celle que l’on voudrait effacer des manuels.
Je ne peux hélas vous faire envoyer le livre par le Cherche Midi ( les éditeurs deviennent de plus en plus radins!) mais il y a eu un article dans l’Humanité ‘Résister dans l’enfer de Buchenwald) le 2 mai et je crois savoir qu’il y en aura un autre dans Liberté-Hebdo, que vous lisez sans doute…
Bonjour,
secrétaire de la section Oswald Calvetti du PCF (canton de Pernes, Vaucluse), je reçois votre lettre hebdomadaire que je lis toujours avec attention. Elle m’irrite souvent, me passionne encore plus souvent, m’informe toujours. Notre section a un petit site, Rouge Cerise, où nous avons par exemple consacré un article à Stalingrad tout en soutenant au même moment pied à pied les travailleurs de Continentale Nutrition sur notre territoire, et qui s’efforce, dans un océan de désinformation, de contrebalancer les effets de l’offensive idéologique sans précédent des thuriféraires du capitalisme. Frères de combat, donc, et communistes assurément, même si nos divergences avec vous sont importantes.
Aujourd’hui, c’est aussi comme écrivain et communiste que je m’adresse à vous pour vous signaler la parution de Dernier convoi pour Buchenwald. Un roman noir qui, je le pense, constitue un hommage à nos frères qui organisèrent l’espoir et la Résistance au cœur de la barbarie nazie. On y rencontre évidemment Marcel Paul, Guy Ducoloné, Pierre Durand, Gilbert Schwartz et nombre d’autres camarades, et des camarades allemands du Comité international. Ce livre ne rencontrera guère d’écho médiatique, la sympathie pour le Parti communiste, âme de l’organisation du Comité des Intérêts Français y est trop évidente, même si l’action est vue à travers les yeux d’un jeune instituteur trotskiste anti-« staliniste » qui peu à peu voit la plupart de ses préjugés s’évanouir, mais il peut être, je pense, un bon outil dans notre combat commun. J’ai décidé de l’écrire après avoir lu des attaques ignobles sur des sites pseudo-historiques, accusant Marcel Paul d’avoir été un « kapo communiste » responsable de la mort de centaine de déportés. J’ai trop d’estime pour ceux qui ont mené le combat de la Résistance, mon camarade Albert Cordola, militant de ma cellule Danièle Casanova, emprisonné à Grenoble puis Eysses et déporté 2 ans à Dachau, ou Leon Landini, dont j’ai diffusé la réponse à Onfray, pour écrire sur autre chose que l’Histoire et en particulier celle que l’on voudrait effacer des manuels.
Je ne peux hélas vous faire envoyer le livre par le Cherche Midi ( les éditeurs deviennent de plus en plus radins!) mais il y a eu un article dans l’Humanité ‘Résister dans l’enfer de Buchenwald) le 2 mai et je crois savoir qu’il y en aura un autre dans Liberté-Hebdo, que vous lisez sans doute…
Fraternellement,
Roger Martin