FORD, un symbole de luttes à l’échelle internationale : des revendications salariales aux nationalisations.
En France ce sont les luttes de chez Renault Billancourt en 1913,1947, 68 et 75 qui ont marqué le mouvement ouvrier dans la construction.
Dans les années 56, ce sont les grèves chez Seat qui unissait les travailleurs dans la solidarité aux mineurs des Asturies dans le Nord de l’Espagne.
Puis, les grèves générales de la Construction chez Ford à Séville, à l’initiative des militants communistes en Mars et fin Juin 70.
Alors même que, dans les années 90, les patrons des Usines Ford du Mexique, en dépit d’une productivité accrue, s’acharnaient à vouloir réduire les avantages des salariés comme le partage des bénéfices, de grandes grèves ouvrières éclataient contre l’augmentation de la semaine de travail de 42 à 48 h et la réduction des pauses à 30 mn par jour ! A la violence sur l’usine de Cuatitlán-1500 ouvriers évacués par la force, succédaient le développement des luttes chez Ford dans tout le pays et les victoires arrachées par ces luttes : 22% d’augmentation à l’usine Ford de Chihuahua, 20% à l’usine Ford Generals Motors de Mexico. Et qui plus est, la création d’un Front Uni de Défense des Travailleurs.
Nous le voyons, la lutte des classes peut modifier l’exploitation au travail, mais d’une manière durable si elle articule ses combats dans l’interprofessionnel et s’accompagne de nationalisations. Car, c’est précisément ce que craignaient Renault en 47 en France.
Oui, aujourd’hui le transport et la construction ont un besoin urgent de nationalisation : solidarité dans la lutte de classes chez Ford et la SNCF dans cette perspective révolutionnaire !
Antoine Luci (commission Luttes du PRCF) pour www.initiative-communiste.fr