Bien que la « libre » presse française fasse chorus derrière Kiev et Washington, sans jamais donner la parole aux « rebelles pro-russes » (sic) et à la partie russe, des questions de plus en plus troublantes se posent à propos du grave incident – parlera-t-on un jour de la « provocation » – qui a conduit à la mort de 300 passagers du vol malaisien. Voici quelques-unes de ces questions :
Le Vice-Ministre de la Défense russe pose dix questions – (d’après Ria Novosti agence de presse Russe) – Le ministre de la défense russe délégué Anatoly Antonov a invité l’Ukraine à répondre à 10 questions simples pour prouver leur engagement à une enquête impartiale.
1. Immédiatement après la tragédie, les autorités ukrainiennes ont naturellement accusé les forces d’auto-défense. Sur quoi sont basées ces accusations?
2. Kiev peut-elle expliquer en détail comment elle utilise ses lanceurs de missiles Buk dans la zone de conflit? Et pourquoi ces systèmes ont-ils été déployés là-bas en premier lieu si les forces d’auto-défense n’ont aucun avion?
3. Pourquoi les autorités ukrainiennes ne font-elles rien pour mettre en place une commission d’enquête internationale? Quand une telle commission commencera-t-elle son travail?
4. Les forces armées ukrainiennes seraient-elles d’accord pour montrer à des enquêteurs internationaux l’inventaire de leurs missiles air-air et sol-air, y compris ceux utilisés par les lanceurs de missiles sol-air?
5. La commission internationale aura-t-elle accès par une source fiable aux données sur les mouvements d’avions de combat ukrainiens le jour de la tragédie?
6. Pourquoi les contrôleurs aériens ukrainiens ont-ils autorisé l’avion à dévier au nord de sa route habituelle, en direction de la “zone d’opération anti-terroriste”?
7. Pourquoi l’espace aérien au-dessus de la zone de guerre n’était-il pas fermé aux vols civils, en particulier du fait que cette zone n’est pas entièrement couverte par le système de navigation radar?
8. Quel commentaire officiel peut faire Kiev au sujet des rapports sur les médias sociaux, prétendument par un contrôleur aérien espagnol qui travaille en Ukraine, selon lesquels deux avions militaires ukrainiens volaient à côté du Boeing 777 au-dessus du territoire ukrainien?
9. Pourquoi le SBU a-t-il commencé à travailler sur les enregistrements des communications entre les contrôleurs aériens et l’équipage du Boeing, ainsi que sur les systèmes de stockage des données des radars ukrainiens, sans attendre l’arrivée d’enquêteurs internationaux?
10. Quelles leçons l’Ukraine a-t-elle tirées d’un incident similaire en 2001, quand un Tu-154 russe s’est écrasé dans la mer noire? A l’époque les autorités ukrainiennes ont nié toute implication de la part des forces armées ukrainiennes jusqu’à ce que la preuve irréfutable de la culpabilité de Kiev soit apportée.