Loi travail, la résistance se conjugue au présent : contre la Loi Travail Résistants et de personnalités liées à la Résistance ils appellent à riposter à la haine de classe anti-ouvrière et anti-C.G.T.
HONNEUR AUX NOUVEAUX RESISTANTS DE LA C.G.T. OUVRIERE !
Alors que le monde du travail fait face avec honneur, classe ouvrière et syndicats CGT en tête, à la plus grave offensive antisociale depuis les années trente et quarante, une fascisante campagne de diffamation relevant de la haine de classe et de l’esprit versaillais, voire vichyste, envahit les grands médias publics et privés. Supplétifs de l’Etat policier, des « journalistes » indignes hurlent à la mort contre le premier syndicat de France. Sont particulièrement provocateurs les propos du patron des patrons qui vient de qualifier les courageux syndicalistes CGT de « voyous » et de « terroristes ».
Pas vous et pas ça, Messieurs les représentants d’une oligarchie capitaliste antinationale qui, dès les années trente, finançait les voyous fascistes, fomentait le « choix de la défaite » face à l’Allemagne nazie et déclarait au Front populaire l’Etat terroriste d’Adolf Hitler. Pas vous et pas ça, alors qu’à l’époque déjà, la CGT clandestine de Benoît Frachon était un pilier de la Résistance, des mines de Lens à la « manu » de Tulle en passant par la SNCF et par la métallurgie parisienne. Face à la première « Grande Europe » allemande, les ouvriers et les paysans de France que Vichy traitait de « terroristes » « montaient des mines et descendaient des collines » pour libérer le pays et « seule, dans sa masse, la classe ouvrière restait fidèle à la France profanée » (Mauriac). Pendant ce temps, les Louis Renault et Cie s’enrichissaient en collaborant comme d’autres aujourd’hui détruisent notre pays en délocalisant ses industries, en ruinant ses paysans en planquant leur fortune dans des paradis fiscaux, en empochant les dégrèvements fiscaux sans contrepartie d’emploi et en faisant main basse sur nos ex-services publics. La vraie « violence » de masse faite au peuple de notre pays, c’est celle-là, c’est celle de l’argent-roi et non la légitime défense de travailleurs qui écornent le profit capitaliste pour tenter, en réalité, de débloquer notre pays malade du tout-profit !
Loi travail : résister se conjugue au présent
Non, ceux qui cassent la Nation, ce ne sont pas les travailleurs qui défendent l’héritage social et républicain de Jaurès, du Front populaire et du CNR en affrontant le lynchage médiatique et l’Etat policier de Valls (Air-France, Goodyear, etc.), les vrais casseurs de France sont ceux qui, placés à la tête du pays par la confiance de leurs compatriotes, ont violé le Non des Français à la Constitution supranationale et ont soumis notre pays à l’UE supranationale pilotée par Berlin (la loi Travail n’est qu’une transposition de l’euro-diktat qui inspire également la loi Peters en Belgique ou le Job Act en Italie (cette insulte à la fois aux droits des salariés transalpins et à la langue de Dante : mais, comme dit Michel Serres, « il y a plus de mots en anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait de mots en allemand sous l’Occupation » ?).
Résister se conjugue au présent, disaient les époux Aubrac. Nous qui avons risqué notre vie pour une France libre, heureuse et souveraine où « le monde du travail » serait « au centre de la vie nationale » (programme du CNR « Les Jours heureux »), nous qui avons vu nos camarades périr pour que vive la France indépendante et la République sociale, nous restons fidèles à nos idéaux de jeunesse en clamant à la face des Gattaz, des Le Pen et de ceux qui trahissent Jaurès en suivant Valls et Macron, « oui, JE SUIS C.G.T. ! ». Unissant comme jadis le drapeau tricolore de Valmy au drapeau rouge des Communards, nous laissons les privilégiés du capital et leurs commis médiatiques patauger comme un seul homme sur le chemin déshonorant de la haine de classe, digne de Versailles et de Vichy, contre la classe travailleuse en lutte. Quant à nous, nous restons fermes sur le chemin de l’honneur, celui qui mène à une France libre retrouvant la voie du progrès social que défendent noblement nos camarades de la CGT et des autres syndicats en lutte.
PREMIÈRE LISTE
Les Résistants
- Léon Landini, Officier FTP-MOI, Officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de Guerre, décoré par l’URSS comme combattant de la Résistance
- Pierre Pranchère, résistant FTP dès l’âge de 15 ans, détachement Réchossière, 2346ème compagnie dans l’insurrection-libération, croix du Combattant Volontaire de la Résistance, titre de reconnaissance de la Nation, député honoraire
- Henriette Dubois-Gastaud dite Nelly, agent de liaison à l’Etat-major zone sud FTPF, officier de la Légion d’honneur, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.
- Arsène Tchakarian, Arsène Tchakarian, dernier survivant du groupe Manouchian (L’Affiche rouge), officier de la Légion d’Honneur
- Hermine Pulvermacher, ancienne FTP-MOI, Chevalier de la Légion d’honneur, Chevalier dans l’Ordre National du Mérite
- Lina Girelli, ancienne FTP-MOI
- Maurice Fraysse, antifasciste, reconstitue dès 1940 la jeunesse communiste en liaison avec Robert Delord héros FTP mort au combat. Entre aux FTPF en Corrèze, puis en Dordogne où il occupe les fonctions de commissaire aux effectifs du 3ème bataillon des FTP Dordogne-sud sous le commandement de « Soleil »
- Élise Mazenoux-Pranchère, Résistante aux FTPF de Corrèze, croix du Combattant Volontaire de la Résistance, croix du Combattant de la guerre 1939-1945
Membres de familles de résistants :
- Jean-Pierre Hemmen, fils de Résistant fusillé par les nazis
- Georges Gastaud, fils de Raymond Gastaud, chevalier de la Légion d’honneur, décoré pour faits de Résistance par la France, les Etats-Unis d’Amérique et par la République populaire de Pologne
- Antoine Manessis, fils de Résistant grec (EAM-ELAS) et de Résistante française (2e Bureau FFI Grenoble)
- Annette Mateu-Casado, fille de Républicains espagnols communistes et résistants
- Jany Sanfelieu, fille de combattant Républicain espagnol
- Gilda Landini, fille de Léon Landini
- Mireille Landini, fille de Léon Landini
- Marcelle Sage-Pranchère, fille et épouse de résistant, 19
- Christiane Combe, professeur de collège retraitée, fille de Jean Tricart, ancien commandant FTP, ancien député de Haute-Vienne 1946-1958, 19
- Bernard Vitalis, fils de Pierre Vitalis, FTPF supplicié par pendaison par la Das-Reich le 9 juin 1944 à Tulle, 19
- Jean-Claude Bezeau, fils de Léonard Bezeau FTPF-PTT en Corrèze, syndicaliste
- Nathalie Sage-Pranchère, fille de Pierre Pranchère et petite-fille de résistants, 19
- Pierre Peuch, famille de résistants, St. Angel 19
- Bernard Parquet, fils de résistant.
- Camille Senon, fille et petite-fille de victimes du massacre d’Oradour-sur-Glane et survivante du tranmway,
- Annie Lacroix-Riz, chercheuse en histoire contemporaine, professeur émérite, Université Paris-7 Denis Diderot, petite-fille de Benjamin Arbessmann assassiné à Auschwitch,
- François Mairey, ancien cadre EDF/GDF, fils de Compagnon de la Libération
- Gauthier Weinmann, fonctionnaire territorial (62)
JE SIGNE !