C’est le chiffre fort du sondage IFOP publié par Atlantico. Pour 39% des Français, il faudrait une révolution pour vraiment changer la situation, 50% réclamant de suivre un programme de réformes et seul 3% se satisfaisant de la situation actuelle.
Mais c’est 50% des catégories populaires qui sont pour la révolution, illustrant en pratique que la classe ouvrière est bien la classe révolutionnaire. Ce sont également les moins de 35 ans qui sont les plus révolutionnaire (47%). 81% des Français ressentent par ailleurs un niveau d’opposition très fort aux « élites »
Pour les Français, le principal problème du pays est le faible niveau des salaires et du pouvoir d’achat (34%) suivi par le creusement des inégalités sociales (26%). Les classes populaires sont 43% à juger le faible niveau des salaires comme le principal problème, soit plus de deux fois les 21% qui pensent que ce sont les flux migratoires. Tordant le cou à ceux qui veulent décrire les classes populaires comme naturellement xénophobes.
Un fort rejet de l’Union Européenne
Ce sondage établit également que seulement 15% des Français veulent augmenter l’intégration au sein de l’Union Européenne. Quand ils sont 17% à vouloir le Frexit et 18% à vouloir plus de souveraineté nationale. Parmi les classes populaires (ouvriers et employés), le Frexit arrive en tête (23%) et les ouvriers sont deux fois plus nombreux à vouloir le Frexit que la disparition des États au profit de l’Union européenne.
Les Français se sentent à part égale proches du nationalisme (41%) et éloignés (41%), ce sentiment étant plus fort pour les catégories intermédiaires et les retraités que pour les ouvriers et employés. Démontrant là encore que le souhait de sortir de l’Union Européenne n’a rien à voir avec le nationalisme. Ce sont les catégories les plus eurolâtres qui sont les plus nationalistes..
JBC pour www.initiative-communiste.fr