Fleuron de l’industrie française, les chantiers de St-Nazaire (STX ex Chantiers navals de l’Atlantique) vont de repreneurs capitalistes à repreneurs capitalistes au mépris des intérêts des travailleurs et du développement durable de l’entreprise.
Pour empêcher que FINCANTIERI, le repreneur italien qui est aussi le concurrent historique des chantiers de l’atlantique ne prennent la direction totale de cette entreprise stratégique, le gouvernement vient d’annoncer la nationalisation provisoire des chantiers.
Au passage, les eurolatres macroniens reconnaissent implicitement que l’UE et sa « concurrence libre et non faussée » sont objectivement incompatibles avec le développement industriel national.
C’est pourquoi les militants franchement communistes du Prcf proposent au mouvement ouvrier dans son ensemble de revendiquer la nationalisation démocratique définitive des chantiers STX, quitte à affronter durement la logique européenne et à poser en grand, comme en 1945, la question d’une reconstruction planifiée de l’appareil industriel francais et à poser la question aujourd’hui taboue de sortir de l’UE supranationale sans crainte de rompre avec le système capitaliste de plus en plus destructif.