«Une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien» déclare Macron au coté du milliardaire Niel le 29 juin 2017
Lors de son discours d’inauguration de la Station F à Paris jeudi, où un millier de start-up sont accueillies, Macron c’est encore illustré par une déclaration violente témoignant de son mépris de classe contre le peuple français. Après le président Hollande moquant les « sans dents », son ex ministre, le banquier devenu président qui exalte les milliardaires, déclare carrément que ceux qui ne sont pas riches sont des gens qui ne sont rien.
C’est bien dans cette logique de guerre des classes que le président Macron et son gouvernement agit. Pour faire les poches à ce peuple, à ces travailleurs qui pour lui ne sont rien.
A ce président, il se pourrait bien que dans la rue, les usines, les bureaux, les champs, les facs et les lycées, les gens qui ne sont rien lui répondent nous ne sommes rien ? soyons tous !
Car l’heure est à la mobilisation populaire, au front social, tous ensemble et en même temps. Pour défendre les libertés publiques contre l’Etat d’urgence de Colomb, le droit des travailleurs et les salaires contre les ordonnances de Macron Pénicaud, les services publiques contre le renforcement de l’euro austérité et le vaste plan de licenciement préparé par Darmanin, bref pour ce défendre contre la politique imposée par Bruxelles et impulsée par le MEDEF.
L’internationale
On ne peut pas ne pas entendre combien cette déclaration du banquier Macron donne raison et fait sonner avec justesse l’interationale, l’hymne des communistes, écrite par le communard Pottier.
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.
Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
Refrain
Couplet 3 :
L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
Refrain
Couplet 4 :
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.
Refrain
Couplet 5 :
Les Rois nous saoûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Refrain
Couplet 6 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !