En dépit du renforcement féroce du blocus criminel mis en place par les USA avec la complicité de l’UE, Cuba Socialiste affronte de façon exemplaire l’épidémie de covid-19. Non seulement les Cubains apportent leur aide à une cinquantaine de pays dans le monde, mais elle enregistre également des résultats tout à fait probant dans la maîtrise de l’épidémie. Il faut pourtant rappeler que la plus grande île de la Caraïbe a été très tôt confrontée à la pandémie, en raison des très nombreux touristes qui la visitent, et notamment de l’étape appréciée qu’elle constitue pour les croisiéristes. De fait, quand tous les autres pays, comme les USA refusaient d’accueillir, un navire de croisière britannique en détresse en raison de l’épidémie à son bord, c’est Cuba qui lui a permis de débarquer et d’évacuer ses passagers.
Pour autant, Cuba maîtrise l’épidémie. Au 7 mai, il n’y avait que 1703 cas sur l’île, qui ne déplore que 69 décès. Soit une mortalité de 6.1 morts par million d’habitants. C’est 118 fois moins que la Belgique qui a pourtant une taille de population comparable, 50 fois moins que les Pays-Bas, 34 fois moins que la Suisse, 11 fois moins que l’Autriche, presque 5 fois moins qu’Israël ou la République Dominicaine voisine.
C’est que Cuba applique de façon exemplaire les recommandations de l’OMS d’une part, déploie des traitements spécifiques, produits par sa recherche pharmaceutique.
Une recherche systématique et massive des cas contacts permet d’identifier les malades avant même qu’ils ne présentent des symptômes, leur maladie étant alors traitée, et les malades étant isolés. C’est l’exact inverse de ce que fait la France (test uniquement pour les malades une fois qu’ils sont si gravement malades qu’une hospitalisation est indispensable).
Un traitement préventif à base d’Interferon 2B, une molécule efficace dans le renforcement du système immunitaire antiviral, est également utilisé, de même que la combinaison hydroxychloroquine/azythromicine au stade précoce de la maladie.
La revue de presse suivante expose la situation, non seulement dans les colonnes de Témoignages un journal de La Réunion, mais également dans celle du très à droite journal de Bernard Tapie, La Provence.
L’efficacité de l’interféron cubain contre le COVID-19 est prouvée
Contribution de la médecine de Cuba à la lutte mondiale contre le coronavirus
Mathieu Raffini / 6 mai 2020
Des résultats prometteurs sont apparus depuis les premières semaines d’utilisation de l’interféron Alpha 2b, de fabrication cubaine, dans le but de protéger la population contre le coronavirus.
Le médicament cubain a été utilisé avec succès en Chine pendant la bataille de Wuhan.
Les premiers tests, effectués à Wuhan au plus fort de la crise ont montré des résultats très encourageants sur l’efficacité de ce remède, en particulier auprès du personnel soignant.
Ainsi, sur les 2944 soignants ayant fait partie de la première étude et ayant reçu l’interféron Alpha 2b comme traitement préventif, aucun n’a contracté la maladie. À l’inverse, parmi les 3387 soignants n’ayant pas reçu le traitement, ils ont été 50% à contracter le coronavirus.
À Cuba, pour confirmer l’utilité du traitement, il est utilisé depuis les premières contaminations en mars sur la quasi-totalité des patients testés positifs (93,4%). Le résultat est sans appel :
Alors que Cuba, du fait de l’embargo américain qui s’est encore accentué ces dernières semaines, manque de médicaments et de respirateurs dont on connait l’importance en cette période de crise du coronavirus, le taux de mortalité chez les patients non traités à l’interféron est de 2,7%. Pour ceux prenant le remède, il tombe à 0,9%. De même, alors que 15 à 20% des patients n’ayant pas reçu l’interféron évoluent vers un stade grave, ils ne sont que 5% chez ceux l’ayant reçu.
L’ensemble de ces éléments montre bien que ce traitement est efficace dans la lutte contre le coronavirus. D’ailleurs, beaucoup de pays ne s’y trompent pas. Alors que ce traitement est déjà utilisé dans certains pays, qu’il s’agisse de la Chine comme on a pu le voir, mais également par exemple au Venezuela ou au Nicaragua, de très nombreux pays souhaitent faire l’acquisition de l’interféron Alpha 2b afin de soigner leur population grâce à ce remède. Ils sont ainsi plus de 80 à ce jour à avoir fait une demande d’acquisition du traitement auprès de Cuba.
Face au virus, Cuba veut devancer l’apparition des symptômes
La Havane – Isoler les cas suspects avant l’apparition des symptômes et chercher tout malade qui s’ignore, maison par maison: c’est la méthode adoptée par Cuba pour lutter contre le coronavirus, en espérant ainsi atteindre le pic plus tôt que prévu.
Mardi, l’île de 11,2 millions d’habitants comptait 1.685 cas dont 69 décès, avec seulement 17 cas détectés lors des 24 heures précédentes. Avec 954 guérisons et deux patients étrangers évacués, Cuba n’a plus que 660 cas actifs.
Par comparaison, la République dominicaine voisine, un peu moins peuplée (10,6 millions d’habitants), recense 8.480 cas dont 354 décès, pour 1.905 guérisons.
Une différence? Les autorités cubaines ont choisi de devancer au maximum l’apparition des symptômes chez les cas suspects. Car ceux qui ne toussent pas encore, mais sont déjà atteints sans le savoir, présentent un grand risque de contagion.
« Si je détecte un cas confirmé, je cherche jusqu’à la dernière personne qui a pu avoir un contact avec lui au cours des 14 derniers jours et être contaminée », indique le docteur Francisco Duran, directeur du département Épidémiologie du ministère de la Santé, qui présente chaque jour à la télévision le bilan de la maladie.
« Et toutes ces personnes, je les isole, je les étudie (…). Cela a forcément un impact sur la baisse de la transmission. »
– Antiviral, plasma, homéopathie –
Sur tous les cas recensés jusqu’à présent, 48% étaient asymptomatiques, selon les autorités.
Mais ils étaient déjà isolés dans un centre de santé pour avoir été en contact avec un cas positif, selon la règle stricte imposée par le gouvernement socialiste, régulièrement critiqué par des ONG pour ses méthodes autoritaires.
Dès qu’un cas est positif, tout son entourage est soumis au test du coronavirus, qu’il présente ou non des signes de la maladie.
« Parfois le test revient négatif, mais on maintient la surveillance au cas où apparaisse un symptôme », explique le docteur Duran.
Ceux avec des symptômes reçoivent automatiquement un traitement « comme s’ils avaient la maladie », en attendant confirmation.
Parmi les médicaments utilisés: l’antiviral cubain Interferon Alfa 2B, également employé en Chine pour doper les défenses immunitaires face au virus, le plasma de patients remis de la maladie, la chloroquine et un antibiotique, l’azithromycine.
Les autorités ont aussi distribué dans les foyers cubains un traitement homéopathique censé augmenter les défenses immunitaires, et testent un vaccin ayant la même finalité auprès du personnel médical.
Mais elles s’appuient surtout sur le porte-à-porte réalisé depuis mi-mars par 28.000 étudiants en médecine dans tout le pays, en quête de possibles nouveaux cas.
– Le pic dès cette semaine? –
Ce travail de fourmi « est la garantie du succès », assure à l’AFP Luis Armando Wong, directeur de la Santé dans la province de Mayabeque, près de La Havane.
Dans cette province « nous n’avons pas eu de patients décédés et c’est justement car nous les avons identifiés et soignés à temps grâce au porte-à-porte ».
Même si cela implique de longs déplacements à pied, 30% des habitants vivant en milieu rural: « Les maisons sont un peu dispersées, donc si je marche un kilomètre, je peux tomber sur deux maisons avec un peu de chance », confie, derrière son masque, l’étudiante en première année de médecine Darlyn de la Caridad.
Les chiffres dévoilés mardi ont conforté l’espoir des autorités d’atteindre et dépasser le pic plus tôt que prévu, peut-être dès cette semaine, avec un maximum de 2.500 cas attendus au total.
Les modèles mathématiques initiaux tablaient sur un pic plutôt fin mai. S’il survient plus tôt, cela prouvera l' »efficacité » des mesures adoptées, a estimé le ministre de la Santé José Portal.
Le scénario pessimiste d’un maximum de 4.500 cas n’est pas encore écarté, car « il peut y avoir des cas, surtout asymptomatiques, que nous n’avons pas identifiés », a-t-il toutefois prévenu.
Et l’isolement social est difficile à appliquer sur une île frappée de pénuries, où les habitants font la queue plusieurs heures par jour pour acheter à manger.
Alors que les études chinoises démontrent l’efficacité de l’hydroxichloroquine et interféron le magazine CHALLENGES poursuivait ds sa veine fanatique et anticommuniste titre que « la CHINE veut prendre sa revanche sur la pharmacie mondiale. Il y aurait donc une pharmacie mondiale ? L’hydroxichloroquine que la CHINE utilise est un médicament non chinois de 70 ans dont SANOFI est producteur. Est ce la haine de la pharmacie qui a incité ces savants chinois à le promouvoir ou l’efficacité clinique et maintenant prouvée? Les néos fanatiques américanisés deviennent fous de rage et menacent ainsi leur peuples comme en FRANCE ou la racaille professorale, médiatique et politique a quasi empéché l’utilisation massive de la chloroquine dont l’étude indique qu’elle réduit la mortalité d’un facteur 2 à 3.Combien de morts dus au racisme antichinois et à l’anticommunisme en FRANCE?